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LIII.

SUR LES AMANTS.

Les flancs du généreux coursier Portent, en traits de feu, le signe de son maître; A la tiare on peut connaître Des Parthes le vaillant guerrier. D'un amant, qui s'offre à ma vue, J'entrevois la secrète ardeur; Il est une marque inconnue Qui soudain me trahit son cœur.

ΝΔ'.

ΕΙΣ ΤΟ ΓΗΡΑΣ.

ΠΟΛΙΟΙ μὲν ἡμῖν ἤδη
Κρόταφοι, κάρη δὲ λευκόν·
Χαρίεσσα δ' οὐκ ἔθ ̓ ἤθη
Πάρα· γηραλέοι δ ̓ ὀδόντες·

Γλυκεροῦ δ ̓ οὐκ ἔτι πολλὲς
Βιότου χρόνος λέλειπται.
Διὰ ταῦτ ̓ ἀναςαλύζω
Θαμά, Τάρταρον δεδοικώς.

Αίδεω γάρ ἐςι δεινὸς

Μυχὸς, ἀργαλέη δ' ἐς αὐτὸν Κάθοδος· καὶ γὰρ ἕτοιμον

Καταβάντι μὴ να βῆναι

LIV.

SUR LA VIEILLESSE.

MES cheveux sont blanchis par l'âge,
Sur mon front siége la pâleur,
Ma bouche a perdu sa fraîcheur,
La jeunesse a fui mon visage.

Le bonheur va finir pour moi....
Hélas! cette triste pensée

Tient toujours mon âme oppressée!
Pluton, tu me glaces d'effroi.

Pour la sombre et triste demeure
Qu'il est dur de quitter le jour!
On peut y descendre à toute heure,
Mais y descendre sans retour!

NE'.

ΔΕΙ ΠΙΝΕΙΝ ΜΕΤΡΗΙΩΣ.

ΑΓΕ δὴ, φέρ' ἡμῖν, ὦ παῖ,
Κελέβην, ὅκως ἄμυςιν

Προπίω, τὰ μὲν δέκ' ἐγχέας
Υδατος, τὰ πέντε δ ̓ οἴνου

Κυάθους, ὡς ἀνυβριςί

Αδεῶς τε βασσαρήσω.

Αγε δεῦτε, μηκέθ ̓ οὕτω
Πατάγῳ τε κἀλαλητῷ
Σκυθικὴν πόσιν παρ' οἴνῳ
Μελετῶμεν, ἀλλὰ καλοῖς
Υποπίνοντες ἐν ὕμνοις.

LV.

IL FAUT BOIRE AVEC SAGESSE.

ESCLAVE, une coupe profonde!
Qu'à longs traits s'apaisent mes feux!
Joins dix mesures de cette onde
A cinq d'un nectar généreux.
Qu'aujourd'hui je sois en liesse!
Mais que les excès de l'ivresse
Ne viennent pas troubler nos jeux.

Versez donc, mais avec sagesse.
Loin de nous, au milieu du vin,
Tous les cris du Scythe inhumain ;
Loin de nous!.. les chants, l'allégresse,
Président seuls à ce festin.

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