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XXXIV.

A UNE JEUNE FILLE.

Tu me fuis!... de mes cheveux blancs
Pourquoi détourner ton visage?
Bien que les attraits du printemps
Embellissent encor ton âge,

Ne méprise pas mon ardeur.
A la rose qu'il entrelace,
Vois-tu combien donne de grâce
Ce lis éclatant de blancheur.

ΛΕ ́.

ΕΙΣ ΕΥΡΩΠΗΝ.

Ο ταῦρος οὗτος, ὦ παῖ,
Δοκεῖ τις εἶναι Ζεύς μοι.
Φέρει γὰρ ἀμφὶ νώτοις
Σιδωνίην γυναῖκα·
Περᾷ δὲ πόντον εὐρύν,
Τέμνει τε κῦμα χηλαίς.
Οὐκ ἄν δὲ ταῦρος ἄλλος
Εξ ἀγέλης ἐλασθεὶς
Επλευσε τὴν θάλασσαν,
Εἰ μὴ μόνος γ ̓ ἐκεῖνος.

XXXV.

SUR UN TABLEAU.

VOIS-TU sur la plaine liquide
D'un taureau la course intrépide?
Ah! sans donte c'est Jupiter!
C'est ce dieu tout fier d'emporter
D'Agénor. la fille timide.

Le vois-tu d'un élan rapide
Écarter les flots écumeux.
Quel autre assez audacieux
Eût quitté ses gras pâturages
Pour braver les humides plages?
Reconnais le maître des Dieux.

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ΤΙ με τοὺς νόμους διδάσκεις
Καὶ ῥητόρων ἀνάγκας ;
Τί δέ μοι λόγων τοσούτων
Τῶν μηδὲν ὠφελούντων ;
Μᾶλλον δίδασκε πίνειν
Απαλὸν πόμα Λυαίου.
Μᾶλλον δίδασκε παίζειν
Μετὰ χρυσῆς Αφροδίτης.
Πολιαὶ ςέφουσι κάραν.
Δὸς ὕδωρ, βάλ' οἶνον· ὦ παῖ,
Τὴν ψυχήν μου κάρωσον.
Βραχύ μὴ ζῶντα καλύπτεις·
Ο θανὼν οὐκ ἐπιθυμεῖ.

XXXVI.

INUTILITÉ DE LA SCIENCE.

De lois, d'argumens captieux
Voudrais-tu charger ma mémoire ?
Ah! loin de nous, daigne m'en croire,
Tous ces discours infructueux.
Apprends-moi plutôt à bien boire
Ce jus pétillant de Bacchus;
Apprends-moi plutôt de Vénus
A partager la douce ivresse !
Les outrages de la vieillesse
Ont déjà blanchi mes cheveux.
Esclave, une coupe profonde;
Mais que le cristal de cette onde,
Soit rougi d'un vin généreux!
Endormez ma raison fragile;
Pour moi la tombe va s'ouvrir;
Il n'est plus, hélas ! de plaisir,
Plus de vœux dans le sombre asile !....

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