Odes d'AnacreonCompère, 1827 - 244 pages |
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... grec , bien qu'il déploie toutes les fois qu'il aborde cette langue des dieux , un fastueux étalage d'érudition ; sem- blable à ces faux braves qui ne crient jamais plus haut que lorsqu'ils tou- chent une terre inconnue . Son juge- ment ...
... grec , bien qu'il déploie toutes les fois qu'il aborde cette langue des dieux , un fastueux étalage d'érudition ; sem- blable à ces faux braves qui ne crient jamais plus haut que lorsqu'ils tou- chent une terre inconnue . Son juge- ment ...
Page viii
... grec , il caresse le petit dieu d'un ton familier ; mais quelquefois il le caresse de trop près ; plus sensuel que passionné , plus passionné qu'aimable et sen- sible . Oui , quand on savoure ses morceaux de verve et d'inspira- tion ...
... grec , il caresse le petit dieu d'un ton familier ; mais quelquefois il le caresse de trop près ; plus sensuel que passionné , plus passionné qu'aimable et sen- sible . Oui , quand on savoure ses morceaux de verve et d'inspira- tion ...
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... refrains ba- chiques , en dépit du dieu des ven- danges , et dont « La triste voix chante d'un gosier sec , Le vin mousseux , le frontignan , le grec . » race impitoyable de rimailleurs anti - poétiques , fléau de ix.
... refrains ba- chiques , en dépit du dieu des ven- danges , et dont « La triste voix chante d'un gosier sec , Le vin mousseux , le frontignan , le grec . » race impitoyable de rimailleurs anti - poétiques , fléau de ix.
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... grec ! ... On admire encore aujourd'hui , par habitude , la fameuse chanson de Ségur , l'Amour et le Temps et ce- pendant elle ne roule que sur un froid jeu de mots ! C'était là , vers certaine époque , le naturel exquis de nos boudoirs ...
... grec ! ... On admire encore aujourd'hui , par habitude , la fameuse chanson de Ségur , l'Amour et le Temps et ce- pendant elle ne roule que sur un froid jeu de mots ! C'était là , vers certaine époque , le naturel exquis de nos boudoirs ...
Page xvii
... grec , la parole , ou , pour mieux dire , l'expression ne peut suivre chez eux le vol de la pensée . Et lorsque de tels hommes ont échoué , combien d'autres mu- tilations barbares le poète grec n'a- t - il pas dû subir ! Ainsi , l'homme ...
... grec , la parole , ou , pour mieux dire , l'expression ne peut suivre chez eux le vol de la pensée . Et lorsque de tels hommes ont échoué , combien d'autres mu- tilations barbares le poète grec n'a- t - il pas dû subir ! Ainsi , l'homme ...
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Fréquemment cités
Page 238 - Au moment même qu'elle expire. 'Je veux dans mes derniers adieux, Disait Tibulle à son amante, Attacher mes yeux sur tes yeux, Te presser de ma main mourante.' Mais quand on sent qu'on va passer, Quand l'âme fuit avec la vie, At-on des yeux pour voir Délie, Et des mains pour la caresser? Dans...
Page 239 - Si vous voulez que j'aime encore, Rendez-moi l'âge des amours : Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'amour tient son empire, Le temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage. Qui n'a pas l'esprit de son âge, De son âge a tout le malheur.
Page 204 - L'enfant, d'un air enjoué, Ayant un peu secoué Les pièces de son armure Et sa blonde chevelure, Prend un trait, un trait vainqueur Qu'il me lance au fond du cœur.
Page 230 - Reine de l'empire de Flore. Hâte-toi de t'épanouir. Que dis-je? hélas! diffère encore, Diffère un moment de t'ouvrir : L'instant qui doit te faire éclore Est celui qui doit te flétrir. Thémire est une fleur nouvelle Qui doit subir la même loi.
Page 240 - On meurt deux fois, je le vois bien : Cesser d'aimer et d'être aimable, C'est une mort insupportable; Cesser de vivre, ce n'est rien.
Page 232 - Lorsque Vénus, sortant du sein des mers, Sourit aux dieux charmés de sa présence , Un nouveau jour éclaira l'univers : Dans ce moment la rosé prit naissance. D'un jeune lis elle avait la blancheur ; Mais aussitôt le père de la treille De ce nectar dont il fut l'inventeur Laissa tomber une goutte vermeille , Et pour toujours il changea sa couleur. De Cythérée elle est la fleur chérie , Et de Paphos elle orne les bosquets; Sa douce...
Page 204 - Ah! je vous connais, lui dis-je, Ingrat et cruel garçon; Faut-il que qui vous oblige Soit traité de la façon ! » Amour fit une gambade, Et le petit scélérat Me dit : « Pauvre camarade, Mon arc est en bon état, Mais ton cœur est bien malade.
Page 216 - Jupiter, prête-moi ta foudre, S'écria Lycoris un jour ; Donne que je réduise en poudre Le temple où j'ai connu l'Amour. Alcide , que ne suis-je armée De ta massue et de tes traits, Pour venger la terre alarmée Et punir un dieu que je hais!
Page 233 - D'un jeune lis elle avait la blancheur ; Mais aussitôt le père de la treille, De ce nectar dont il fut l'inventeur Laissa tomber une goutte vermeille Et pour toujours il changea sa couleur. De Cythérée elle est la fleur chérie , Et de Paphos elle orne les bosquets. Sa douce odeur , aux célestes banquets Fait oublier celle de l'ambroisie. Son vermillon doit parer la beauté; C'est le seul fard que met la volupté; A cette bouche où le sourire joue , Son coloris prête un charme divin : De la...
Page 234 - Mais les vers n'étaient point le charme de la belle. Je sais jouer du luth ; arrêtez !... Bagatelle ! Le luth ne pouvait rien sur ce cœur obstiné. Je connais la vertu de la moindre racine ; Je suis, par mon savoir, dieu de la médecine!