Les odes d'Anacreon et de Sapho en vers françoisChez Fritsch et Böhm, 1712 - 354 pages |
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Page xxiv
... tiré une infinité de beaux morceaux 2 tant pour orner leurs Ouvrages , que pour leur donner plus d'au- torité . Quoique je puffe m'en tenir à cette raison qui établit parfaitement les avantages de la Poëfie fur la Profe , puifque la ...
... tiré une infinité de beaux morceaux 2 tant pour orner leurs Ouvrages , que pour leur donner plus d'au- torité . Quoique je puffe m'en tenir à cette raison qui établit parfaitement les avantages de la Poëfie fur la Profe , puifque la ...
Page lxxiii
... vers fuivans , d'où l'on a tiré tout ce galimatias , ne contien- nent rien de femblable . Le Poëte ne veut dire autre chofe , fi non que c'est la feule d puif- puiffance de Dieu , qui retient les vents dans La PREFA CE . LXXIII.
... vers fuivans , d'où l'on a tiré tout ce galimatias , ne contien- nent rien de femblable . Le Poëte ne veut dire autre chofe , fi non que c'est la feule d puif- puiffance de Dieu , qui retient les vents dans La PREFA CE . LXXIII.
Page cxxix
... tiré de leurs Ecrits les Graces qui leur ont atquis tant de réputa- tion . Quelle fera donc l'excellence d'ANA- CREON , fi , comme il est vrai , ce Poëte eft autant au deffus des Latins , que les Latins font au deffus de nous ? Aussi je ...
... tiré de leurs Ecrits les Graces qui leur ont atquis tant de réputa- tion . Quelle fera donc l'excellence d'ANA- CREON , fi , comme il est vrai , ce Poëte eft autant au deffus des Latins , que les Latins font au deffus de nous ? Aussi je ...
Page clxix
... tiré de celui de Me . DACIER en faveur de la Profe : je n'ai fait que changer d'objet , & je laiffe au Lecteur à décider , auxquelles des deux , ou de la Poë- fie , ou de la Profe , il convient le mieux . Il ne me reste plus qu'à ...
... tiré de celui de Me . DACIER en faveur de la Profe : je n'ai fait que changer d'objet , & je laiffe au Lecteur à décider , auxquelles des deux , ou de la Poë- fie , ou de la Profe , il convient le mieux . Il ne me reste plus qu'à ...
Page cxciv
... tiré d'un Académi- cien , & d'un Ouvrage dont le titre pro- mettoit beaucoup , mais où les Poëfics de CATULLE paroiffent plus médiocres que celles de fon Traducteur . Pleurez , Graces & Jeux ; pleurez , tendres Amours . C'en eft fait ...
... tiré d'un Académi- cien , & d'un Ouvrage dont le titre pro- mettoit beaucoup , mais où les Poëfics de CATULLE paroiffent plus médiocres que celles de fon Traducteur . Pleurez , Graces & Jeux ; pleurez , tendres Amours . C'en eft fait ...
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Expressions et termes fréquents
affez Afrodifée agreable aiant ainfi Amour Anacreon auffi auroit Auteurs avoient avoit Bacchus beauté beaux Efprits belle c'eft c'eſt caufe chanter charmante chofe Cleïs CLERC Climene compofa creon d'Anacreon DACIER deffein déja Dieu difant difcours dire éfet eftimable eſt étoient étoit Eufrofine fage faifoit fans favoir fecond fens fent feroit fervir feul fiécle fimple fleurs Foffinonte foient foit font FONTENELLE fous fouvent ftile fuis fuivante fujet gout grace HOMERE homme jufte l'Amour l'efprit l'Ode laiffe Litomacros long tems Maîtreffe maniere ment Mufe n'eft Ouvrages paffer paffion penfée perfonne Philofophes plaifir plaifirs Poë Poëfie Poëme Poëte Polycrate prefent prefque Prince Printems profe puiffe puifque Pythagore raifon raporter refte repondit ridicule Rignomare Rofe s'eft Samos teffe tems Traduction ΕΙΣ ἐν θέλω Καὶ μοι τε Τί Τὸ Τὸν Ω Δ دو دو دو دو وو وو دو
Fréquemment cités
Page xlvii - L'apparence du mal a chez eux peu d'appui. Et leur âme est portée à juger bien d'autrui. Point de cabale en eux, point d'intrigues à suivre; On les voit, pour tous soins, se mêler de bien vivre.
Page lxi - Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux rois; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même...
Page xlvi - Ces gens, dis-je, qu'on voit, d'une ardeur non commune. Par le chemin du ciel courir à leur fortune; Qui, brûlants et priants, demandent chaque jour, Et prêchent la retraite au milieu de la cour, Qui savent ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d'artifices.
Page xcvii - TE la queftion de la prééminence entre les Anciens & les Modernes étant une fois bien entendue, fe réduit à favoir. fi les arbres qui étoient autrefois dans nos campagnes étoient plus grands que ceux d'aujourd'hui. En cas qu'ils...
Page lxxxiv - Oui, monsieur, que l'ignorance rabaisse tant qu'elle voudra l'éloquence et la poésie, et traite les habiles écrivains de gens inutiles dans les Etats : nous ne craindrons point de le dire à l'avantage des lettres et de ce corps fameux dont vous faites maintenant partie, du moment que des esprits sublimes, passant de bien loin les bornes communes, se distinguent, s'immortalisent par des chefs-d'œuvre, comme ceux de...
Page xcv - On veut qu'ils soient intelligibles, on veut qu'ils soient justes, on veut qu'ils concluent. On aura la malignité de démêler la moindre équivoque, ou d'idées, ou de mots ; on aura la dureté de condamner la chose du monde la plus ingénieuse, si elle ne va pas au fait. Avant M. Descartes on raisonnait plus commodément ; les siècles passés sont bien heureux de n'avoir pas eu cet homme-là.
Page ci - L'éloquence et la poésie ne demandent qu'un certain nombre de vues assez borné par rapport à d'autres arts, et elles dépendent principalement de la vivacité de l'imagination. Or les hommes peuvent avoir amassé en peu de siècles un petit nombre de vues; et la vivacité de l'imagination n'a pas besoin d'une longue suite d'expériences, ni d'une grande quantité de règles, pour avoir toute la perfection dont elle est capable.
Page lxiv - ODE. VERITE' qui jamais ne changes , Et dont les traits toujours chéris , Seuls aux plus pompeufes louanges Donnent leur véritable...
Page lxi - Maîtrefles du vil peuple , obéiflent aux Rois ; Qu'un Roi n'a d'autre frein que fa volonté même ; Qu'il doit immoler tout à fa grandeur fuprême ; Qu'aux larmes , au travail le peuple eft condamné, Et d'un fceptre de fer veut être gouverné ; Que s'il n'eft opprimé , tôt ou tard il opprime.
Page cviii - ... pour leurs grands noms , n'avoir aucune indulgence pour leurs fautes, les traiter enfin comme des modernes. Il faut être capable de dire ou d'entendre dire , sans adoucissement , qu'il ya une impertinence dans Homère ou dans Pindare ; il faut avoir la hardiesse de croire que des yeux mortels peuvent apercevoir des défauts dans ces grands génies ; il faut pouvoir digérer que l'on compare Démosthène et Cicéron à un homme qui aura un nom français , et peut-être bas : grand et prodigieux...