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de Bar, capitaine au régiment de Ponthieu, admis aux états de Languedoc le 28 novembre 1748 (1).

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VACHER ou LE VACHER. - Famille de la ville de Clermont, à laquelle appartenaient: Etienne Vacher, trésorier et payeur de la gendarmerie, royaliste dévoué qui, avec Paul Tissandier, échevin de la même ville, et Antoine Delmas, président à la sénéchaussée, prépara la reprise de la ville d'Issoire sur les ligueurs en 1590; autre Etienne Vacher, nommé président de l'élection de Clermont en 1628; Pierre Vacher, procureur général à la cour des aides de la même ville en 1602, et premier président, de 1625 à 1645; François Vacher, conseiller à ladite cour, de 1639 à 1662; et Jean Vacher, procureur du roi au présidial de Clermont, anobli par lettres du 12 janvier 1646, confirmées en 1673. Nous ignorons la suite de cette généalogie (2).

ARMOIRIES.- Inconnues.

(1) D'Aubais, t. I, p. 135.-D. Coll.-Dictionnaire véridique, t. 11, p. 448.-Armorial des états de Languedoc, p. 103, 104.

(2) Voyez l'Histoire des guerres religieuses en Auvergne, t. II, Dictionp. 275. Registres de la cour des aides de Clermont.

naire des anoblissements, ire partic, p. 136; 2o partie, p. 123.

VACHER DE TOURNEMIRE (et par modification TOURNEMINE). — Cette famille est honorablement connue depuis longtemps dans les fonctions publiques de l'ancienne province d'Auvergne. Elle a pris le surnom de Tournemire et puis celui de Tournemine, par suite de l'alliance contractée par Jean Vacher, en 1686, avec Marguerite de Tournemire, héritière d'une branche de l'antique maison de Tournemire établie à Scorailles avant 1666, et qui n'a pas, comme on l'a prétendu, la même origine que celle connue en Bretagne sous le nom de Tournemine. Pierre Vacher de Tournemire, sous-inspecteur des haras d'Auvergne, et JeanBaptiste Vacher de Tournemire, subdélégué de l'intendance d'Auvergne à Mauriac, assistèrent, comme parents, au mariage de Pierre de Tournemire de Pepany avec Françoise Rivière de la Chaux, le 18 août 1762. Le nom du subdélégué est honorablement rappelé dans l'inscription que composa Marmontel pour la fontaine que le prévoyant administrateur fit ériger sur l'une des places de la ville de Mauriac. CharlesBernard Vacher de Tournemire, né à Pleaux le 4 novembre 1755, fut tour à tour historiographe de la province d'Auvergne avant 1789, président du directoire du département du Cantal en 1791, membre du conseil des anciens en 1795, du corps législatif après la révolution de brumaire, et de la chambre des députés, de 1815 à 1819. Outre ces fonctions législatives, M. de Tournemire remplit celles de recteur de l'académie universitaire de Clermont, puis celles de président du tribunal de première instance de Mauriac, de 1809 à

1823, et partout il a obtenu l'estime et la confiance de ceux dont il partagea les travaux. Tant de services ne pouvaient rester sans récompense: Louis XVIII lui conféra le titre de baron, et plus tard il reçut la croix de l'ordre de la Légion. d'honneur. Le baron de Tournemire, descendu dans la tombe le 20 septembre 1840, a laissé deux fils et quatre filles; les fils sont:

1o Bernard de Tournemire, aujourd'hui général de division d'artillerie, commandant à Vincennes; 2 Etienne de Tournemire, membre du conseil général du Cantal, propriétaire à Mauriac et à Scorailles. L'un et l'autre n'ont que des filles.

ARMOIRIES.-Écartelées, d'or et d'azur (1),
et sur le tout une tête de vache de gueules

en cœur.

(Voyez pl. 1re, fig. 2.)

DU VAIR ou DUVAIR. - Famille originaire de la commune de Tournemire, près d'Aurillac, et qui a produit Guillaume du Vair, garde des sceaux de France sous Louis XIII. Il était fils de Jean du Vair, procureur général de la reine Catherine de Médicis. François-Guillaume du

(1) En adoptant cette écartelure, le baron de Tournemire a voulu perpétuer la prétention non fondée d'une communauté d'origine avec la maison de Tournemine de la Bretagne, en réalité moins ancienne que celle de Tournemire en Auvergne. Voyez ce qui a été dit à l'article de cette dernière, t. vI. p. 366.

Vair naquit le 7 mars 1556; suivit, dans sa jeunesse, le barreau de Paris; devint conseiller au parlement pendant la Ligue, ambassadeur en Angleterre en 1596; premier président au parlement d'Aix en 1599; évèque-comte de Lisieux en 1619, et deux fois garde des sceaux : la première, depuis le 16 mai 1616 jusqu'au 25 novembre suivant; la seconde, depuis le 25 avril 1617 jusqu'à sa mort, arrivée le 3 août 1621, à Tonneins, en Languedoc, pendant le siége de Clérac, où il avait accompagné le roi.

Guillaume du Vair fut un homme de grand mérite, sur la vie duquel M. C.-A. Sapey, juge suppléant au tribunal de Versailles, a publié, en 1847, des détails pleins d'intérêt. Guillaume du Vair avait un frère nommé Pierre, évêque de Vence, de 1601 à 1638 (1), et deux sœurs, dont l'une mourut sans alliance, l'autre fut mariée à Nicolas Aléaume, conseiller au parlement de Paris.

ARMOIRIES.-D'azur, à la fasce d'or ac-
compagnée de trois croissants d'argent,
deux en chef, un en pointe; ceux du chef
surmontés d'un lambel de gueules.

(Voyez pl. 1re, fig. 3.)

DE LA VAISSIÈRE, OU DE LA VEISSIÈRE, seigneurs de la Vaissière, de Cat, de Beauregard, de la Borie, du Mas,

(1) Guillaume et Pierre du Vair frères ajoutaient pour brisure aux armes de la famille un lambel de gueules.

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de Cantoinet, de Candèze, de Cocural, d'Albaret et de Saint-Amand. Famille d'origine chevaleresque, qui a prouvé sa filiation non interrompue depuis Philippe de la Vaissière, damoiseau, vivant en 1327. Il y a apparence qu'elle a pris son nom du lieu de la Vaissière, commune de Raulhac, en Carladez, d'où elle s'est étendue en Rouergue, en Gévaudan et en Auvergne. - Aymeric de la Vaissière, du Carladez, rendit hommage au roi en 1284; Hugues de la Vaissière assista à l'accord intervenu entre Guillaume de Murat et Pierre de Brezons, en 1304; autre Aymeric de la Vaissière, et Pons, son fils, firent foi-hommage au vicomte de Carlat en 1335, 1351 et 1355, à raison de leurs possessions féodales sises dans la paroisse de Raulhac, près de Vic. Dans le même temps vivaient Philippe de la Vaissière, déjà nommé, et Amblard, son fils, seigneurs de Cantoinet, près de Mur-de-Barrès, qui fournirent successivement des reconnaissances féodales à Aymeric d'Aurillac, deuxième du nom, baron de Conros et de la Bastide, en 1366 et 1368. Antoine de la Vaissière, fils d'Amblard, seigneur de Cantoinet, renouvela cette formalité au profit de Louis de Courcelles, seigneur du Breuil et d'Aurouse, époux d'Alix d'Aurillac, baronne de Conros, le 3 mai 1461. Jean de la Vaissière fut compris à l'Armorial de 1450, et Guitard de la Vaissière était au nombre des gentilshommes du Carladez qui prêtèrent serment au roi Louis XI, en 1470. Bertrand de la Vaissière de Cantoinet, épousa Hélise Cat de Cocural, le 10 octobre 1474, et fit son testament le 24 avril 1495.

De cette branche de la Vaissière-Cantoinet, sont sorties celles des seigneurs de Beauregard, de Chiliaguet, du Mas

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