Études sur l'origine des BasquesA. Franck, 1869 - 549 pages |
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Fréquemment cités
Page 448 - Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze. Treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt. Vingt, et des milliers d'autres encore ! On perdrait son temps a les compter.
Page 448 - Mais \<* rochers en roulant tombent ; ils écrasent les troupes ; — le sang ruisselle, les chairs palpitent. — Oh ! combien d'os broyés ! quelle mer de sang ! » Fuyez! fuyez ! ceux à qui il reste de la force et un cheval. — Fuis, roi Carloman, avec tes plumes noires et ta cape rouge. — Ton neveu, ton plus brave, ton chéri, Roland, est étendu mort là-bas.
Page 448 - Comme les bannières versicolorées flottent au milieu : Quels éclairs jaillissent des armes ! Combien sont-ils? enfant, compte-les bien : Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, Treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt. Vingt, et des milliers d'autres encore ! On perdrait son temps à les compter. Unissons nos bras nerveux, déracinons ces rochers, Lançons-les du haut des montagnes Jusque sur leurs têtes ; Ecrasons-les!
Page 446 - Ilfutdécidé dans l'assemblée du peuple que les deux coupables seraient à jamais bannis du pays. Quant à Lelo, il fut ordonné que, pour honorer sa mémoire et perpétuer les regrets de sa mort, tous les chants nationaux commenceraient par un couplet de lamentation sur lui. Si singulière que puisse paraître cette histoire , il ya un proverbe basque qui s'y rapporte et semble en attester sinon la vérité, du moins la popularité.
Page 465 - ... après un combat opiniâtre, tous les hommes jusqu'au dernier, pillèrent les bagages, et protégés par les ombres de la nuit qui déjà s'épaississaient, s'éparpillèrent en divers lieux avec une extrême célérité.
Page 470 - ... jusqu'aux souvenirs héréditaires du temps où les races vascones, acculées au pied des Pyrénées par l'invasion celtique, durent chercher sur leur sommet un refuge infranchissable aux dévastations de cette marée. Alors il s'offrit à ma pensée que, sans doute, ce chant avait retenti dès ces premiers âges comme une ode guerrière, où les aïeux, après avoir désigné par leur simple dénomination numérique les dures années de l'exil, appelaient une à une, par une sorte de symbolique...
Page 448 - Fuyez, fuyez, ceux à qui il reste de la force et un cheval. Fuis, roi Carloman, avec tes plumes noires et ta cape rouge! Ton neveu, ton plus brave, ton chéri, Roland, est étendu mort là-bas; Son courage ne lui a servi à rien. Et maintenant, Escaldunac, laissons les rochers; Descendons vite en lançant nos flèches à ceux qui fuient.
Page 454 - Le texte, dont nous ne donnons que le premier et le dernier couplet, a été copié, le 7 octobre 1821, dans la bibliothèque du couvent des capucins de Fontarabie. La tradition en a conservé les principaux passages qu'on chante dans les montagnes.
Page 448 - Les éclairs ne jaillissent plus de leurs armes souillées de sang. Combien sont-ils? enfant, compte-les bien : Vingt, dix-neuf, dix-huit, dix-sept, seize, quinze, quatorze, treize, Douze, onze, dix, neuf, huit, sept, six, cinq, quatre, trois, deux, un. Un ! il n'y en a même plus un.
Page 453 - ... moi, je leur réponds : Je ne veux pas, c'est assez ; j'aime mieux revenir dans mes montagnes et revoir celle qui possède mon cœur. Le pays est loin d'ici et il ya longtemps. t Oiseau , joli chanteur, chante doucement ! Je suis le plus malheureux qui soit au monde. J'ai quitté la montagne sans faire mes adieux et je m'abreuve de larmes.