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La cause fut ajournée jusqu'à cette autorisation (voyez l'Histoire, p. 136.) M. Boucly, avocat-général, présente quelques considérations sur l'ensemble de l'écrit qui tend à passer en revue les actes du gouvernement, et à tâcher de le montrer aussi odieux, aussi méprisable dans ses deux années de vie qu'il a été illégitime et impur à la naissance, ce qui résulte pour l'accusation des titres seuls des chapitres suivans: « Abus de confiance. Trahison envers la révolution. Système de dissimulation, de tromperies, de mensonges et de calomnies. -Nom. breuses violations de la Charte et des lois.Etat de siége »; et comme il dévoile, par un chapitre intitulé «Le roi gouverne seul », que LouisPhilippe est personnellement l'auteur du système odieux qui, selon ce député, pèse sur la France, il s'ensuit, selon lui, que Louis-Philippe doit seul en être responsable. Enfin le ministère public dénonce M. Cabet comme ayant avancé que les usurpateurs de la révolution de juillet ne regardaient le peuple que comme un barbare qui devait être muselé, et auquel on ne doit concéder qu'un droit, celui de se battre pour river ses fers; qu'une aristocratie liardeuse avait succédé à l'aristocratie des parchemins que les oppresseurs du peuple, et le roi en tête, regorgeaient de tout, tandis que le peuple mourait de faim; que Louis Philippe avait pour devise: diviser pour régner, et que la guerre civile lui était nécessaire; que sa police avait seule provoqué les troubles des 5 et 6 juin; que lui-même, se promenant en vainqueur sur les boulevarts, avait donné l'ordre de continuer les mitraillades ; qu'il riait au fond de son palais au bruit du canon qui immolait le peuple ; que l'auteur de l'état de siége, en vertu d'une ordonnance contresignée Barthe et Montalivet, est bien plus coupable que celui qui lança les funestes ordonnances; et que, de dépit de s'être vu arracher par la cour de cassation ses tribunaux militaires, le pouvoir a voulu se venger lui-même;

il a fait commettre par ses agens les assassinats au pont d'Arcole.

M. l'avocat-général termine son réquisitoire en résumant en ces termes les griefs de l'accusation contre M. Cabet, résultant des imputations suivantes renfermées dans le livre:

« La royauté du 7 août est instituée par une charte usurpatrice et illégale. Elle se maintient par les moyens les plus honteux; elle a trahi la révolution de juillet, et la livrera, si besoin est, aux puissances étrangères. Mais la royauté doit être responsable, et la nation a su punir Louis XVI. »

M. Marie a présenté la défense de M. Cabet, qui a ensuite lu un discours.

Après les répliques respectives de M. l'avocat-général et du défenseur, les jurés sont entrés à quatre heures et demie en délibération.

La déclaration du jury a été, sur toutes les questions, que M. Cabet n'était point coupable.

Des applaudissemens ayant éclaté dans une partie de l'auditoire, M. le président a donné l'ordre de saisir tous ceux que l'on pourrait convaincre d'avoir manqué de respect envers la cour.

15. Institut. Election.—L'Académie des sciences a fait aujourd'hui un nouveau scrutin de ballottage entre MM. Isidore Geoffroy-SaintHilaire et Valenciennes. Sur 58 votans, le premier a obtenu 30 sufftages, et le second 22. Il y a eu 6 billets blancs.

19. Théatre-Français, ire représentation de CAÏUS GRACCHUS OU LE SÉNAT ET LE PEUPLE, tragédie en cinq actes et en vers de M. Théodore Dartois. -Vingt ou vingt-cinq ans plus tôt cette tragédie aurait pu obtenir un assez beau succès, et son auteur prétendre à être de l'Académie; mais s'il est une source tragique à jamais tarie, c'est assurément l'histoire romaine. Ainsi donc, encore un sujet mal choisi. A ce premier inconvénient ajoutez qu'on ne sait trop ici à qui s'intéresser, pour qu

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prendre parti, entre le sénat et le peuple, entre Caius Gracchus et le consul Opimius; que l'un et l'autre ne font pour ainsi dire que lutter à coups de harangues pendant cinq actes remplis de vaines paroles, de déclamations, de tirades à n'en pas finir, et vous comprendrez que cette tragédie n'ait pu avoir qu'une fort courte existence, bien que le troisième acte soit digne d'être vu et applaudi.

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19. Théâtre de l'Opéra-Comique. rereprésentation de LES GONDOLIERS, opéra-comique en deux actes; paroles de MM. Champeaux et Breant, musique de M. Blangini. Il s'agit d'unir la fille d'un gondolier à un autre gondolier qui n'a rien et qu'elle aime, en dépit d'un troisième gondolier qui a quelque fortune et qu'elle n'aime pas, tout protégé qu'il est par son père. Pourquoi tous ces gens-là sont gondoliers, plutôt que laboureurs, bergers, vignerons, c'est ce qu'on ne saurait expliquer que par cette raison: ainsi l'ont voulu les auteurs. Or il arrive, par une suite de circonstances dont nous faisons, grâce au lecteur, que le père endosse une robe d'ermite et marie lui-même les deux amans déguisés. Sans aucun donte, la partition de M. Blangini méritait un meilleur livret : elle ne manque ni de grâce ni d'esprit; une ouverture agréablement instrumentée, un duo passionné, un choeur, un air chanté par un ancien cuirassier devenu ermite, quelques couplets délicatement, touchés ont été distingués et applaudis; mais en général, cette œuvre d'un charmant compositeur de nocturnes et de romances laisse à désirer plus de force, d'invention et d'originalité.

25. Cloture de la session de 1832. -Voyez l'Histoire, page 206."

26. Ouverture de la session de

1833. -Voyez l'Histoire, page 208.

27. Constantinople. Réception des, saint-simoniens. Le troupeau de Saint-Simon, après ses nombreuses déconvenues en France, s'est dispersé aux quatre coins du monde:

peiconen ceux-ci sont allés en Egypte, ceuxlà en Angleterre, d'autres enfin à Constantinople, toujours en quête de la femme-libre, et dans le but de propager la doctrine. Voici quel ques détails que nous fournit une lettre de ce jour, sur la manière dont ces derniers ont été reçus dans la capitale de l'empire ottoman

« Les saint-simoniens étaient partis de Marseille et arrivés à Con stantinople sans en avoir donné avis à notre ambassadeur. Néans moins, dès le lendemain de leur apparition. l'amiral Roussin s'oc cupa de traiter de leur séjour. Mais les saints-simoniens, qui n'avaient qu'une pensée fixe, commencèrent par le rendre impossible. Rassembles en groupe, ils se portaient dans les rues les plus populeuses, sur les places les plus fréquentées, chantant des cantiques, prêchant leur doctrine, et surtout commentant leur

évangile en saluant toutes les femmes, en se prosternant devant elles, en proclamant, jusque devant le sérail du grand-seigneur, qu'ils ve naient chercher la femme libre, la femme Messie qu'ils savaient être en Orient. Say no lo « Il n'est pas besoin de vous dire l'effervescence qui se manifestait à chaque instant davantage sur leur passage, Bientôt ils ne furent plus en sûreté, et le danger d'une émeute devint imminent. Le séraskier, sur l'ordre du grand-seigneur personnellement insulté, fut obligé d'arrêter les dangereux apôtres, et de les enfermer dans la chancellerie turque, où d'abord ils se trouvèrent à l'abri contre tout accident fâcheux.

» Mais bientôt les menaces du peuple éclatèrent de nouveau avec tant de violence, qu'il devint né cessaire, pour l'apaiser et sauver la vie aux saint-simoniens, de les faire disparaître. On les fit ainsi s'em barquer pour les Dardanelles.

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française. Il avait abjuré l'obéissance envers son évêque, et s'était fait le correspondant de M. l'abbé Châtel. L'évêque l'avait interdit. Cet état de choses devenait préjudiciable à ceux des habitans restés fidèles à la religion catholique, et qui étaient obligés de recourir au clergé de Chartres pour remplir leurs devoirs religieux.

On voulut donc rendre à la commune de Levès un curé catholique, et restituer à l'église la destination qui lui est attribuée par les lois. L'évêque envoya, dans ce but, un ecclésiastique à Levès. Une portion des habitans se mit en état de résistance ouverte contre cette décision.

Le 28 au matin, le préfet d'Eureet-Loir et M. le général commandant le département se transportèrent dans la commune de Levès avec quel ques cavaliers pour protéger l'installation du curé. Ils essayèrent d'abord tous les moyens de persuasion. Mais un attroupement considérable s'étant formé devant l'église, et des barricades même y ayant été élevées, il fallut renoncer (toutefois après la destruction des barricades) à user des moyens énergiques à l'aide desquels on aurait pu disperser cette foule. On ne voulut pas risquer des accidens trop graves, et cette conduite de la part des autorités est d'autant plus généreuse, que les attroupemens formés sur plusieurs points, et dans lesquels se trouvaient un grand nombre de femmes, leur lançaient une grêle de pierres. Le général a été blessé à la jambe.

Tandis que les choses se passaient ainsi à Levès, quatre cents perturbateurs s'étaient détachés, par derrière, pour se porter à Chartres sur l'évêché, où ils ont pénétré par surprise, et qu'il ont dévasté. Le gé néral, rentrant à peine dans la ville, se rendit immédiatement sur le lieu du désordre. Cinq à six mutins furent arrêtés.

MAI.

2. Paris. Séance publique annuelle des cinq Académies. Le concours des auteurs n'était

pas très nombreux à cette séance.

M. Naudet, président, a prononcé le discours d'introduction. L'orateur a d'abord félicité l'Institut d'avoir, par le rétablissement de l'Académie des sciences morales et politiques, recouvré quelques uns de ses anciens membres. Il a dit ensuite quelques mots sur les savans que l'Institut a perdus depuis une année: Thurot, Serullas, Chézy, Abel Rémusat, Saint-Martin, et enfin l'homme irréparable, M. Cavier. M. Naudet, en quelques phrases concises et touchantes, a payé un juste tribut d'éloges à leur mémoire. Ce pieux devoir rempli, il s'est élevé à des considérations sur le mouvement littéraire de notre époque, dans lesquelles l'école romantique n'a pas été ménagée.

Peut-être M. Raoul-Rochette, en venant nous entretenir de la grande Mosaïque découverte à Pompéi, aurait-il dû supprimer quelques détails de son récit. Cette Mosaïque est sans doute fort curieuse. Elle représente une bataille des Perses contre les Grecs; la hauteur est de cinq mètres environ sur deux et demi de largeur, la perfection du travail telle qu'aucune ne peut lui être comparée. C'est à peu près tout ce qu'il y avait à dire sur une pareille matière devant le public des grandes séances.

M. Daunou, interprète de l'Académie des sciences morales et politiques, a prononcé ensuite sur les attributions de cette Académie un discours qui a paru vague et pâle. M. Geoffroy Saint-Hilaire, en traitant de l'influence des circonstances extérieures sur les étres organisés, n'a point été assez heureux pour intéresser vivement ses auditeurs : la faute en est sans doute au sujet.

Une ode de M. Lebrun sur Olympie a réveillé l'attention publique. Des sentimens généreux, de belles pensées, des traits de haute poésie, et le charme attaché au souvenir des lieux d'où les arts sont venus pour embellir notre civilisation, ont obtenu à plusieurs reprises de justes applaudissemens.

Le programme annonçait encore un discours de M. Quatremère de Quincy, sur la marche differente de l'esprit humain dans

les sciences naturelles et dans les arts; mais un besoin d'émigration s'était manifesté de toutes parts, et M. Naudet a dit que l'heure avancée ne permettait pas à M. Quatremère de lire son discours.

Nous soussignés, Thomas-Robert Bugeaud, membre de la Chambre des députés, maréchal-de-camp, com. mandant supérieur de Blayc;

Antoine Dubois, professeur honoraire à la faculté de médecine de Paris;

Charles-Francois Marchand-Dubreuil, sous-préfet de l'arrondissement de Blaye;

Daniel-Théotime Pastoureau, pré

tance de Blaye ;

Pierre Nadaud, procureur du roi près le même tribunal;

Guillaume Bellon, président du tribunal de commerce, adjoint au maire de Blaye;

Charles Bordes, commandant de la garde nationale de Blaye ;

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Elie Descrambes, curé de Blaye ; Pierre-Camille Delord, commandan de la place de Blaye;

Claude-Olivier Dufresne, commissaire civil du gouvernement, à la citadelle;

7. Théatre Français. Ire représident du tribunal de première ins sentation de: LA CONSPIRATION DE CELLAMARE, drame en trois actes et en prose de MM. d'Epagny et SaintEstebenne. Cette conspiration est exécutée ici de la manière la plus fausse et la plus incomplète. Le duc et la duchesse du Maine restent continuellement dans la coulisse, et c'est mademoiselle Delaunay, la femme de chambre, qui est le chef du complot. Sous le nom de Lignac, les auteurs ont fait du cardinal de Polignac un personnage parfaitement ridicule: Dubois luimême n'est plus qu'un agent de police ignoble et rusé; et quant au régent, qui se montre à peine, de même que Cellamare, il se trouve peint sous les couleurs les plus nulles On a donc eu raison de dire que cette pièce n'était pas; car une pièce vit d'action, d'intérêt, de style, de mœurs, enfin de ce qui est l'histoire ou la société,` et toutes ces choses manquent à celle-ci. Mademoiselle Delaunay a dit quelque part dans ses Mémoires en parlant de cette conspiration: « Je me dispenserai d'en expliquer le plan et les idées, parce que je n'y ai jamais rien compris ; et peut

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être M. de Cellamare et les autres n'y comprenaient ils rien euxmêmes. Tel est aussi notre jugement sur la pièce nouvelle, à laquelle nous croyons que ses auteurs n'ont pas non plus compris grand' chose.

10. Blaye. Procès-verbal d'accouchement de la duchesse de Berry. L'an mil huit cent trente-trois, le dix mai, à trois heures et demie du matin;

Témoins appelés à la requête du général Bugeaud, à l'effet d'assister

à l'accouchement de S. A. R. Ma-
Siciles, duchesse de Berry;
rie-Caroline, princesse des Deux-

(MM. Merlet, maire de Blaye, et Regnier, juge de paix, témoins éga lement désignés, se trouvant momentanément à la campagne, n'ont pas pu être prévenus à temps. )

Nous nous sommes transportés dans la citadelle de Blaye, et dans la maison habitée par S. A. R. ; nous avons été introduits dans un salon

qui précède une chambre dans laquelle la princesse se trouvait cou

chée.

M. le docteur Dubois, M. le général Bugeaud, et M. Delord, commandant de la place, étaient dans' le salon dès les premières douleurs ; ils ont déclaré aux autres témoins que Mme la duchesse de Berry ve nait d'accoucher à trois heures vingt minutes, après de très-courtes douleurs ; qu'ils l'avaient vue accouchant, et recevant les soins de MM. les docteurs Deneux et Menière; M. Dubois étant resté dans

l'appartement jusqu'après la sortie de l'enfant.

M. le général Bugeaud est entré demander à Mme la duchesse si elle voulait recevoir les témoins; elle a répondu: « Qui, aussitôt qu'on aura « nettoyé et habillé l'enfant. »

Quelques instans après Mme d'Hautefort s'est présentée dans le salon,en invitant de la part de la duchesse les témoins à entrer; et nous sommes immédiatement entrés.

Nous avons trouvé la duchesse de Berry couchée dans son lit, ayant un enfant nouveau-né à sa gauche; aux pieds de son lit était assise Mme d'Hautefort; Mme Hansler, MM. Deneux et Menière étaient debout à la tête du lit.

M. le président Pastoureau s'est alors approché de la princesse, et Joî a adressé à haute voix les questions suivantes :

«Est-ce à Mme la duchesse de Berry que j'ai l'honneur de parler? « Oui.

« Vous êtes bien Mme la duchesse de Berry?

« Oui, monsieur.

« L'enfant nouveau-né qui est auprès de vous est-il le vôtre? *« Qui, monsieur, cet enfant est de moi.

1 « De quel sexe est-il ?

« Il est du sexe féminin. J'ai d'ailleurs chargé M. Deneux d'en faire la déclaration. >>

Et à l'instant Louis-Charles Deneux, docteur en médecine, exprofesseur de clinique d'accouchement de la Faculté de Paris, membre titulaire de l'académie royale de médecine, a fait la déclaration suivante:

«Je viens d'accoucher Mme la « duchesse de Berry, ici présente, « épouse en légitime mariage du « comte Hector Lucchesi-Palli, des « princes de Campo-Franco, gen«tilhomme de la chambre du roi « des Deux-Siciles, domicilié à Pa«<lerme >>

M. le comte de Brissac et Mme la comtesse d'Hautefort interpellés par nous s'ils signeraient la relation

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de ce dont ils ont été témoins, ont répondu qu'ils étaient venus ici pour donner leurs soins à la duchesse de Berry, comme amis, mais non pour signer un acte quelconque.

De tout quoi nous avons dressé le présent procès-verbal en triple expédition, dont l'une a été déposée en notre présence aux archives de la citadelle; les deux autres ont été remises à M. le général Bugeaud, gouverneur, que nous avons chargé de les adresser au gouvernement, et avons signé après lecture faite, les jours, mois et an que dessus.

(Suivent les signatures.)

16. Paris. Théâtre de l'OpéraComique. 1re représentation de LuDOVIC, drame lyrique en deux actes; paroles de M. Saint-Georges, musique de feu Herold et de M. Halevy. Ludovic est l'intendant de la fermière Francesca. Ludovic aime Francesca, qui, loin de le payer de retour, lui fait remettre au contraire son congé par une voie indirecte, ce que voyant, Ludovic, en vrai Corse qu'il est, revient furieux vers Francesta, et lui tire un coup de pistolet à bout portant, qui ne la tue pas toutefois. Singulière preuve d'amour! direz-vous.-Pas du tout; car, suivant M. de Saint-Georges, ce coup de pistolet change la haine de Francesca en amour, et, de redouté qu'il était, voilà Ludovic devenu intéressant, aimable, aimé, adoré, si bien que Francesca n'est plus occupée que de l'arracher à la mort, qu'elle sollicite sa grâce, et que, l'ayant obtenue, elle finit par épouser son meurtrier. Ce livret était échu au tant regrettable auteur de Zampa et du Pré aux clercs; malheureusement il n'a pu achever

sa

dernière partition, et c'est M. Halevy, bien digne de cette collaboration, qui s'est chargé de la terminer. L'ouverture et les quatre premiers morceaux appartiennent seuls à Hérold; ils témoignent qu'il est mort dans toute la plénitude de son talent, que même il n'avait pas encore déployé toute son originalité. La part de M. Halevy commence au

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