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et sans être obligé d'abattre un côté de la grille d'enceinte. Déposée à la naissance de cette pente, la statue a été poussée sur des rouleaux jusqu'au dessous du câble qui devait la bisser, et qui descendait du sommet de la colonne. Il a fallu plus de trois heures pour cette opération; c'était à peu près le temps que l'architecte avait calculé.

On sait qu'un échafaudage a été élevé au dessus de la lanterne de la colonne. Là se trouve un plancher de o pieds carrés environ. Un autre plancher moins large a été établi aussi sur le tailloir du chapiteau, pour y placer des ouvriers qui pussent éloigner la figure, au moment de son pass ge, et prévenir ainsi un frottement dangereux. L'architecte, M. Lepère, auquel on doit la construction de ce beau monument, et, ce qui est également digne d'éloge, tous les procédés ingénieux qu'il a fallu inventer pour cette construction, M. Lepère, disons-nous, a combiné le système de charpente de son échafaudage de manière à trouver le centre de la colonne pour point d'appui, et pour contrepoids la calotte de bronze qui pèse 34 mil

liers.

un

Tout ayant été prévu, et la machine ayant été faite sur poids triple de celui de la statue, on a placé, vers les neuf heures et demie, le crochet du mouffle, pendant à l'extrémité de la double corde, au haut de l'armature préservative en fer, dont on a garni la figure sous son enveloppe de toile. Aussitôt les ouvriers se sont mis à l'oeuvre; ils étaient au nombre de seize environ, tant pour mouiller le câble et diriger les cordages, que pour faire mouvoir le double moulinet du treuil sur lequel venait se rouler la corde à mesure que la statue s'éloignait de terre. C'est du côté de l'ouest, en face de la chancellerie, que la figure a été montée. L'appareil dont on s'est servi est fort simple, il consiste en une chèvrechariot, glissant dans une rainure de fer ménagée sur les deux pièces principales du plancher supérieur.

Cette machine s'avançait presqu'à l'extrémité du plancher, où une ou verture cariée avait été pratiquée pour le passage de la statue. Trois heures ont été employées pour faire traverser à ce poids énorme (il est de 4 milliers environ) un espace d'à peu près 126 pieds. L'ascension était à peine sensible; il fallait cesser de regarder pendant quelques instans et prendre un point de remarque pour juger des progrès, lorsqu'on reportait de nouveau les yeux sur cette masse. D'autres ouvriers étaient sur la place, et retenaient la figure, avec des cordes, dans un angle plus ou moins allongé, pour qu'elle n'éprouvât pas de trop fortes Oscillations. Lorsque la statue est parvenue au dessus du niveau du plancher, et qu'elle s'est trouvée suspendue entre les deux montans de la chèvre, les deux poulies se joignant presque, alors on a débarrassé le plancher, on a fait couler le chariot avec facilité, et la plinthe de la figure est venue s'ajuster sur la place qu'on lui avait préparée. A midi et demi tout était terminé.

La statue a été fixée au moyen de boulons en cuivre, qui sont scellés dans la colonne et rivés sur la plinthe.

22. Théâtre de l'Opéra. 1re représentation de ALI-BABA, Opéra en quatre actes, avec prologue; paroles de MM. Scribe et Melesville, musique de M. Cherubini. Nous

croyons le conte si intéressant, des Mille et une nuits, avec lequel M. Scribe a fabriqué son nouvel opéra, trop connu des lecteurs pour les entretenir ici longuement de cet opéra ; d'autant plus que ce serait gåter leurs souvenirs, en leur racontant une de ces profanations sans esprit et sans intérêt, comme celle dont le même M. Scribe s'était rendu coupable envers WalterScott, deux jours auparavant. II faut relire l'aventure d'Ali-Baba et des quarante voleurs exterminés par une esclave, et oublier à jamais l'opéra de M. Scribe. D'ailleurs ce n'était pas de lui qu'on se préoccu

Ann. hist. pour 1833. Appendice.

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pait en allant à cette représentation; C'était de la musique. Depuis 1810, le célèbre auteur des Deux Journées n'avait plus rien donné sur la scène française; et il y reparaissait au jourd'hui avec Ali-Baba; c'était donc une solennité musicale. Le compositeur septuagénaire s'y est montré souvent comme au jour de sa jeunesse; non que sa nouvelle partition soit destinée à un succès de vogue; mais un grand nombre de morceaux, la marche du prologue, le trio et le chœur du premier acte, les duos du second et du quatrième, le trio des dormeurs au troisième acte, l'air de danse de la fin, qui sont d'une facture admirable, d'une exquise élégance, d'une verve prodigieuse, exciteront toujours des transports d'enthousiasme.

23. Londres. Exposition de peinture. L'exposition qui vient d'avoir lieu, à Londres, des ouvrages de l'Académie royale, à offert, à ce qu'on assure, un progrès remarquable. Ce n'est plus le portrait qui domine, c'est le paysage, le paysage poétique du genre élevé. Parmi les tableaux importans de cette exposition, on cite: de William Allen, David Rizzio massacré dans le cabinet de Marie Stuart, tableau auquel il ne manque qu'un meilleur coloris, suivant le défaut ordinaire de ce peintre; l'Embouchure de la Seine, Van Goyen cherchant un sujet, par Turner, auquel on a reproché de faire jaune, et qui fait trop gris maintenant; une Vue de Gand, par John, très-belle de couleur et de perspective; la Soirée de la Toussaint, en Irlande, pár MacClise; et les Rochers de la Mouette, par Collins. On remarque encore un très-beau tableau du genre de Wilkic, représentant des Moines espagnols; la couleur est un peu pâle, mais l'expression est admirable, comme dans les tableaux de ce peintre. Dans la sculpture, on peut citer le Rédempteur, par Howel; Caïus Marius, par Bailey; un groupe de Venus et l'Amour, par Gibson. Il y a aussi deux belles statues de Chan

trey; les gravures sont en petit nombre, et n'offrent rien d'important; la lithographie y est bien au dessous de ce que la France produit.

24. Paris. Theatre-Français. 1re représentation de l'ALIBI, comédie en trois actes et en vers, par M. Alexandre de Longpré. — Cet alibi n'est autre chose que l'anecdote de la cheminée tournante, anecdote où M. de la Popelinière joue un role si ridicale, Vaucanson un rôle si singulier, et que Marmontel a racontée dans ses Mémoires, avec beaucoup de gråce et de finesse.

Il y a ici cette différence, que la présence d'une autre femme dans l'appartement voisin, quand la cheminée tournante est enfoncée, et la déclaration du maréchal de Saxe attestant que madame de la Popelinière assistait dans le même moment à une revue de troupes, établissent en sa faveur un alibi gui la justifie aux yeux de son mari. M. de Longpié a su rajeunir ce sujet par la verve piquante du style et par le charme des détails; mais il n'a pu empêcher que le défaut de surpris,e quant à l'incident principal,ne jetat sur toute la pièce une froideur qu'il est de première loi d'éviter aa théâtre, et que ne compensent jamais l'esprit et le talent du dialogue.

30. Académie des Sciences. Monstruosité humaine.—Une jeune femme du département du Bas-Rhin est accouchée pour la première fois, il y a un an; elle a mis au monde

deux enfans du sexe féminin accollés l'un à l'autre par la partie antérieure du corps, depuis la base de la poitrine jusque vers le milieu du ventre; l'un de ces enfans est bien conformé l'autre est sans tête, ou, comme on dit, acéphale; toutes les autres parties de son corps paraissent être régulièrement constituées.

L'enfant acéphale vit nécessairement aux dépens de sa sœur, puisqu'il n'a point de bouche pour y introduire les alimens; et la manière dont s'exécutent les fonctions prouvent que les organes intérieurs, au

moins ceux de la digestion, commu. niquent ensemble par des conduits particuliers; on a remarqué que l'enfant bien conformé mange beaucoup plus que ne le fait un enfant ordinaire du même âge.

Plusieurs questions intéressantes de physiologie et même de psychologie s'élèvent à propos de ce phénomène. Les fonctions des deux enfans sont-elles sous l'influence du même système nerveux? Il faut bien croire que les sensations se transmettent également de tous les points au seul cerveau qui existe, puisque, comme nous l'avons dit, les fonctions s'exercent également bien des deux côtés ; et cependant les membres et les muscles dont l'action est soumise à la volonté ne jouissent que de peu de mouvemens chez l'enfant acéphale; c'est même à peine si on l'a vu quelquefois donner des signes douteux de douleur lorsqu'on a tenté de lui pincer fortement la peau. Dans un seul cas sa sœur a paru ressentir la douleur, sans que l'on ait pu s'expliquer dans cette circonstance la cause de cette sensation. L'enfant bien conformé joue très-souvent avec les mains ou les jambes du petit monstre qui lui est uni, comme si c'étaient les membres d'un autre individu.

L'auteur de cette intéressante communication se demande si ces deux corps ont chacun une ame; il ajoute qu'un seul des deux a été admis au baptême catholique.

Dans la séance du 12 août, l'Aca démie a reçu la nouvelle de la mort de cet enfant double. M. Salle, chirurgien de l'hôpital de Châlons, a eu l'occasion d'en faire l'autopsie. On voit par la description qu'il en donne que l'acéphale parasite était uni à sa sœur par deux artères principales: l'une, qui était la continuation de la mammaire interne gauche, produisait les deux artères brachiales; l'autre, qui partait du voisinage du tronc cœliaque, donnait naissance aux vaisseaux qui se distribuent au bassin et aux jambes de l'enfant surnuméraire.

Un fait mérite de fixer particu

lièrement l'attention des anatomistes, M. le docteur Salle dit n'avoir trouvé aucun vestige de veine dans l'organisation de l'acéphale.

31. Bordeaux. Tribunal de 10 instance. Episode de la révoluion de juillet. On n'a pas oublié les événemens qui signalèrent à Bordeaux les premières journées de la révolution de 1830. Ce fut le 28 juillet que le Moniteur apporta les fatales ordonnances; une sourde manifestation ne tarda pas à se développer. Dès leur arrivée, et avant l'expiration des délais après lesquels les actes du gouvernement peuvent être exécutoires dans notre ville, M. de Curzay, alors préfet de la Gironde, s'empressa de les faire publier. Le lendemain, un commis saire de police, assisté de gendarmes, se présenta à l'imprimerie du Mémorial et de l'Indicateur; les presses furent démontées et les caractères saisis. Toutefois d'énergiques protestations témoignèrent seules pendant cette journée de l'indignation des citoyens. Le 30, le journal de la préfecture ne craignit pas cependant d'annoncer que les ordonnances avaient été reçues avec joie par la population. L'exaltation augmente, et à peine le courrier a-t-il fait connaître en arrivant que les rues de Paris sont jonchées de cadavres, qu'aussitôt un rassemblement se forme, se présente devant les portes de la préfecture, les brise, envahit les appartemens et jette les meubles dans la rue aux cris de vive la Charte! vive la liberté !

Au milieu de cette scène de tu multe, M. de Curzay, l'épée à la main, paraît dans la foule; sa contenance, l'énergie qu'il montre dans cette circonstance imposent un moment, mais bientôt les coups pleuvent sur lui; ses habits sont déchirés, le sang ruisselle sur son visage. Le dévouement de quelques jeunes gens, parvient à l'arracher à une mort certaine. Après les plus grands efforts ils lui, assurent un refuge dans la maison de M. Galos, d'où

on le fait passer secrètement dans une maison voisine pour le soustraire à l'animadversion publique. Pendant la nuit il est transporté sur une civière à l'hotel de la mairie, devant lequel se forme dès le matin un nouveau rassemblement. Soit par un malentendu, soit autrement, une lutte s'engage entre les citoyens et les troupes retranchées dans cet hôtel; une décharge de mousqueterie a lieu, plusieurs personnes tombent mortes, des femmes, des enfans sont atteints. La ga de nationale se forme, et rétablit l'ordre; mais on est obligé de conduire M. de Curzay, pour sa propre sûreté, dans la maison de campagne d'un propriétaire des environs, où il reçoit la plus généreuse hospitalité.

Par suite de ces faits, M. de Curzay a cru devoir former devant le tribunal de première instance, contre la commune de Bordeaux, en vertu de la loi du 10 vendémiaire an 4, une demande tendant à la faire condamner à lui payer trente et quelques mille francs, tant pour la valeur des objets mobiliers pris ou brisés à son préjudice, que pour les frais de maladie et de yoyage qu'il a été obligé de faire.

Le tribunal a rejeté les prétentions de M. de Curzay, attendu que la loi du 10 vendémiaire an 4 n'est pas applicable à la cause; que l'événement du 30 juillet a été la suite et le résultat d'une désorganisation totale, lors de laquelle les lois étaient sans force et les autorités civiles sans pouvoir; qu'ainsi il serait contraire à l'esprit comme à la lettre de la loi, de rendre la commune de Bordeaux responsable des pertes résultant d'un événement que l'administration municipale était dans l'impossibilité physique de prévenir et d'empêcher."

AOUT.

2. Paris. Séance publique annuelle de l'Académie des inscriptions et belles-lettres. Cette académie joue de malheur, aucun des mémoires

qu'elle a reçus cette année sur les questions proposées par elle ne lui a paru digne d'être couronné, et quelques unes de ces questions déjà plusieurs fois remises au concours, ont été définitivement retirées.

M. Delaborde a lu un rapport sur l'état des travaux relatifs aux recherches sur les antiquités de la France.

Trois médailles ont été accordées aux auteurs des travaux les plus importans; ce sont MM. Albert Lenoir, architecte, auteur d'un mémoire relatif à l'ancien monument existant à Paris, et connu sous le nom de Palais des Thermes; Guibert, auteur d'un'ouvrage intitulé: Description de la Cathédrale d'Amiens; Berger de Xivrey, auteur de l'ouvrageintitulé: Lettre à M.Hase, sur une inscription latine du 2° siècle, trouvée à Bourbonne-lesBains, et sur l'histoire de cette ville

L'académie a de plus accordé sept mentions honorables à MM.Jouannet pour son Mémoire sur les antiquités nouvellement découvertes à Nérac ; Du Mège, auteur d'un Mémoire sur les antiquités récemment découveries à Nérac, et sur quelques inscriptions trouvées près de la même ville, et relatives au règne de Tétricus; Alexandre - Adolphe Scribe, auteur d'un Mémoire sur les antiquités de la ville d'Amiens; De La Saussaye, conservateur de la bibliothèque de Blois, pour son travail sur l'origine de la ville de Blois et ses accroissemens successifs jusqu'au dixième siècle; Pilot, pour son Mémoire sur les antiquités dauphinoises; Cauvin, pour son travail sur le département de la Sarthe; Frary, pour son Mémoire sur les monumens de Vauclu e. M. le secrétaire perpétuel a ensuite annoncé qu'un anonyme avait déposé une somme de 500 fr. destinée à l'auteur du meilleur Mémoire sur un point relatif aux antiquités nationales.

L'Académie a proposé pour sujet du prix qui sera adjugé en 1834: « Déterminer quels sont les princi«paux caractères de l'architecture

«

« des temps intermédiaires entre la « chute de l'empire romain et le quatorzième siècle, c'est-à-dire « de l'an 450 et de l'an 1300, tels « que les présentent des édifices de « cette période, particuliement en « France et en Italie. »

Enfin M. de Sacy, secrétaire perpétuel de l'Académie des belleslettres, a lu un éloge de M. Champollion Figeac.

Le Mémoire de M. Arthur Beugnot, sur les derniers Temps du Paganisme, a été plusieurs fois applaudi et avec raison. Il a semblé cependant qu'il n'avait vu cette grande époque qu'en raccourci; qu'il l'avait rapetissée par de petits faits, des anecdotes spirituellement racontées. Or, cette lutte entre de telles croyances ne doit pas être bornée à des anecdotes, à des épigrammes.

M. Dureau-Delamalle devait lire un Mémoire sur les finances de Rome sous la République et l'empire; M. Amédée Jaubert un autre Mémoire sur l'ancien l'Oxus ; l'heure avancée les a empêchés de parler.

cours

de

6. Théâtre de la Porte SaintMartin. 1 représentation de : LA CHAMBRE ARDENTE,, drame en cinq actes, de MM. Bayard et Mélesville.

Il n'est personne qui ne puisse se figurer ce que doit être un mélodrame avec la fameuse marquise de Brinvilliers pour principal personnage: les empoisonnemens d'abord y pulJuleront, et en effet MM. Melesville et Bayard ne s'en sont pas fait faute. On pourrait appliquer à leur pièce ce vers de Boileau, avec une légère variante:

Aimez-vous le poison? on en a mis partout. Il n'est pas jusqu'à la mort de mademoiselle Henriette d'Orléans qu'ils n'aient mise sur le compte de la Brinvilliers, faisant d'elle tout-àfait Ja Locuste du siècle de Louis XIV. Au total, si l'on admet qu'un mélodrame n'a rien à démêler avec le bon sens, la chronologie, l'histoire, la vérité des mœurs et du langage, on pourra louer dans la Chambre

ardente, un intérêt de curiosité qui a fait tout son succès, et convenir même qu'en certains endroits des traces d'un talent dramatique au dessus de ce genre se laissent apercevoir.

9. Paris. Séance publique annuelle de l'Académie Française. Réception de M. Tissot.-Distribution des prix d'éloquence, de poésie et de vertu, tout cela était à faire aujourd'hui à l'académie, et ne l'aurait pas empêchée peut-être de tenir sa séance dans le désert, comme il y a quelques jours (2 août) l'académie des inscriptions et belles-lettres ; mais M. Tissot devait prononcer son discours de réception, et aussitôt une assemblée brillante et nombreuse est venue envahir la salle de l'institut. Dans sa longue et glorieuse carrière d'homme de lettres et de professeur, M. Tissot s'était acquis une réputation trop belle, il s'était trop souvent concilié l'amitié de ses confrères, l'affection et la reconnaissance de la jeunesse, pour que les uns et les autres ne s'empressassent pas de lui faire cortége au moment où l'écrivain élégant et châtié, le critique plein de goût, l'homme enfin qui, dans sa chaire du collège de France, avait appliqué le don si rare et si heureux d'une parole éloquente à rappeler ses auditeurs aux sévères études de la poésie antique, allait être solennellement récompensé. Car la nomination du nouvel académicien n'était plus cette fois une affaire de coterie, de parti, ou de complaisance; c'était le juste prix d'une existence littéraire, signalée par les travaux les plus remarquables, par des succès non moins éclatans que mérités. Soit, en effet, que l'on considérât M. Tissot comme auteur de la traduction des Bucoliques, traduction que tant d'autres se sont efforcés de refaire après lui, sans approcher de la sienne, ou de celle des Baisers de Jean Second, que personne n'a été tenté de recommencer; soit que l'on vit en lui l'auteur de ces Poésies érotiques qui firent dire à Parny :« Mon cher Tissot, il y a une place à côté

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