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Le chiffre des ouvrages exposés était considérable comme de coutume, ainsi que l'armée des exposans; toutefois, le public ne remarqua pas d'abord sans surprise et sans regrets, que les chefs de premier et de second ordre manquaient pour la plupart à cette armée. Quelques uns, ont été emportés par ce cruel fléau qui, dans le cours de l'année 1832, a décimé tant de familles, éclairci tant de corporations; les autres, et parmi eux on comptait MM. Paul Delaroche, Léopold Robert, Schnetz, Gudin, Steuben, Ingres, avaient négligé d'occuper les places qu'ils remplissent ordinairement par d'importantes compositions, et ne brillaient cette fois que par leur absence: c'est assez dire que l'exposition de 1833 devait avoir à regretter ce qui eût fait véritablement sa gloire et son éclat.

M. Horace Vernet a été du petit nombre de ceux dont les ouvrages Concourent ordinairement à la rlchesse de nos salons, qui n'ont pas fait défaut à l'appel; mais la fatalité qui poursuivait la peinture a voulu que lui-même ne se tint pas à la hauteur qu'il avait prise en 1827 et en 1831. Cet artiste s'est proposé de rendre, dans les dimensions du genre historique, avec un style pur, noble et travaillé, une anecdote de la vie de Michel Ange et de Raphaël. Ces deux illustres rivaux,

l'un rassasié de gloire et d'années,
l'autre dans toute la force du talent
et en possession de toute la faveur
publique, se rencontrant au Vatican:
«Vous marchez avec une suite
nombreuse ainsi qu'un général», dit
le peintre du Jugement dernier au
jeune Sanzio entouré de ses élèves;
« Et vous, reprit celui-ci, vous allez
seul comme le bourreau. » Cette
anecdote; si elle est vraie, n'honore
pas Raphaël, et peut-être, pour un
artiste, est-ce avoir eu la main mal-`
heureuse que de l'avoir choisie pour
sujet d'un tableau. Mais ce choix
admis, M. Horace Vernet a-t-il du
moins rendu son idée avec force et
clarté ? Si peu, à notre avis, que
rien, absolument rien n'indique que
Raphaël et Michel Ange viennent
d'échanger ces aigres paroles. Michel
Ange, les bras chargés de plâtres,
d'outils, de clefs, descend l'escalier
du Vatican, tandis que Raphaël est
arrêté beaucoup plus haut, sur un
pallier, d'où il fait une étude d'après
une jeune paysanne placée au de-
sous de lui, à gauche, scène que le
vieux pape Jules II observe d'un
étage supérieur. Quant à la manière
dont Raphaël peut faire cette étude,'
il est difficile de la comprendre, eu
égard à la position respective du
peintre et de la jeune femme.
Quoi qu'il en soit, cette femme, qui
tient un enfant dans ses bras, et
sur laquelle M. Vernet a eu raison

Ann. hist. pour 1833. Appendice.

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d'appeler la lumière la plus brillante de sa composition, aurait été digne, par la pureté de ses formes, par l'expression céleste de sa tête, de servir de modèle au peintre de la Vierge par excellence.

M. Horace Vernet figurait encore au salon pour plusieurs portraits, entre lesquels celui d'une dame ros maine, touchant du piano pour amuser son enfant que lui présente une nourrice, offre un heureux assemblage de toutes les belles qualités qui recommandent son pinceau. Ceci est plus qu'un portrait, c'est un tableau, et un tableau loft beau de composition, d'exécution, de dessin et de couleur.

L'auteur d'un tableau représen tant les honneurs funèbres rendus au Titien, mort à Venise, pendant la peste de 1576, M. A. Hesse, s'est placé haut cette année dans l'estime des connaisseurs. On trouve ici une unité de pensée et d'exécution, un accord du tout avec chaque partie qui constituent le mérite particulier de l'ouvrage. On sent que l'auteur a étudié avec profit des tableaux et la ville de Venise. Le style est bien approprié à la nature du sujet, la lumière distribuée avec une extrême justesse, la scène disposée avec une grande simplicité;, le caractère des têtes et des expressions vrai en même temps que varié, et enfin la couleur locale observée avec soin. x 1.

Parmi les sujets de tableaux mis au concours pour la Chambre des députés, celui de Boissy-d'Anglas saluant la tête de Féraud massacré au sein de la Convention dans la journée du ser prairial an 111 (20 mai 1795), parait avoir surtout convenu à l'imagination de M. Court; car, bien que son esquisse n'eût pas ob tenu la préférence du jury, cet ar-. tiste n'en a pas moins persisté à exé cuter ce sujet dans une grande composition. Rien de mieux que cette confiance dans ses forces, dans son talent, mais il faut que le succès y réponde. Or, M. Court a échoué devant le public comme devant le jury. Sa composition, malgré tout

le fracas qu'il y a mis, laisse le spectateur froid, et manque de vérité dans la couleur. M. Court semble avoir voulu renchérir sur l'horreur du sujet, c'est à la fois un défaut de goût et d'esprit.

M. Orsel, à l'imitation des premiers peintres de la renaissance, a présenté le développement d'une idée morale dans une suite de scènes variées et coordonnées entre elles, que renferme le même tableau. Le sujet représente allégoriquement le bien et le mal sous la forme de deux femmes, dont l'une, après une vie vertueuse, est admise dans le ciel, tandis que l'autre, pour avoir prêté l'oreille aux conseils du démon,finit par devenir sa proie. On reconnait dans ce tableau l'application de toutes les grandes doctrines professées par David. Le dessin de M. Orsel est correct, le jeu de la lumière renda avec soin, la composition bien ordonnée, et l'exécution, dans beaucoup de parties, fait honneur at talent du peintre. Ce tableau n'était pas d'ailleurs le seul de son genre à l'exposition. M. Couder a rassemblé aussi, dans un seul cadre, les principales scènes de Notre-Dame de Paris, en surmontant le tout du portrait de l'auteur du roman M. V. Hugo. Ce genre, au total a fait peu de sensation dans le pu blic, et ne paraît pas devoir se reproduire souvent.

Il y avait au salon quelques grandes pages où se rencontraient sans doute des qualités estimables; mais qui ne sont pas de celles dont l'esprit reste frappé. Plusieurs ouvrages, qui attestaient un talent réel, avaient le défaut d'avoir été traités dans de trop grandes dimensions: tels étaient Don Juan et Haidée, de M. Dubuffe; Ali pacha et Vasiliki, et Blanche de Beaulieu, par M. Monvoisin.

·M. Ziegler s'est fait distinguerpar son tableau du Giotto dans l'atelier de Cimabué, et M. Guichard par ses rêves d'amour toutefois, dans l'attention qu'on accordait à ce der nier onvrage, il y avait plus d'éton nement que de satisfaction, car il

LETTRES, SCIENCES ET ARTS.

était difficile, pour ne pas dire impossible, de rien comprendre à la composition, et l'œil n'était rien moins que flatté par la beauté des personnages: tout cela n'avait cependant pu sortir que de la tête d'un homme heureusement doué pour la peinture, et qui promettait un coloriste. C'est par la couleur et la verve que pechaient au contraire les trois anges de M. Broc, qui offraient d'ailleurs quelque chose d'animé, d'inspiré, et dont les formes étaient originales et variées.

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Un fait dont nous devons féliciter l'école française, et qui a continué à ressortir de cette exposition, c'est que la fureur du moyen-âge se calme de plus en plus, c'est que toutes ces innovations rétrogrades, que ces imitations du quinzième siècle qui remplaçaient les imitations de l'antique, avec d'outrecuidantes prétentions à l'originalité, ont lassé le public, et qu'enfin un retour s'est opéré vers des études sévères et consciencicases. Entre les Ouvrages qui viennent à l'appui de ce fait, nous citerons ceux de M. Scheffer aîné. Le portrait de la reine des Belges, le Giaour, et la Marguerite de Faust attestent un progrès fort remarquable dans la maniere de cet artiste déjà si distingué. Tous les personnages dans ce dernier tableau sont traités avec une finesse de dessin et de modelé que l'auteur n'avait pas encore atteinte. L'attitude de sa Marguerite n'est cependant pas exempte de quelque

affectation.

Sans appartenir au genre historique ni par la nature du sujet ni par la proportion du cadre, la composition où M. Amiel a représenté la fable de La Fontaine: Le vieillard et ses enfans, n'en est pas moins d'un style pur et élevé. Le dessin, le modelé, l'effet sont étudiés avec autant de soin que de goût; les atti-' tudes et les expressions des personnages sont simples et vraies, et tout dans cette production plaît à l'œil et à Fesprit.

Dans le genre anecdotique et fa

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milier on a distingué, comme d'ha-
bitude, un assez bon nombre de
tableaux qui témoignent du succès
avec lequel il est cultivé par nos ar
tistes. Des noms avec lesquels le pu-
blic est familiarisé depuis long-
temps, MM. Granet, Decamps
Alfred et Tony Johannot, Grenier
de Forbin, Beaume, Roqueplan,
ont soutenu dignement leur répu
tation, Il y avait de M. Granet un
excellent tableau où l'on voyait les
pères de la rédemption rachetant
des esclaves à Tunis. M. Decamps,
qui captive toujours l'attention par
la puissance de sa couleur et l'origi,
nalité de son pinceau, avait exposé,
entre autres, un singe occupé
peindre, que nous louerons non seu-
lement pour ces qualités, mais en-
core à cause du dessin qui nous a
paru plus soigné que de coutume
et aussi parce que ce tableau était
peut-être dans l'intention de l'artiste
une satire des pitoyables imitateurs
de sa mnanière. Ce qu'il y a en effet
à éviter par dessus tout dans les arts,
c'est la manière de quelqu'un. Dans
une scène de la St-Barthélemi, par.
M. Robert Fleury, on a justement
remarqué la force d'expression ré-
pandue dans tous les traits des per-
sonnages. M. Biard est du petit nom.
bre des peintres qui excitent dou-
Blement l'attention par le talent et
l'originalité dont leurs tableaux font
preuve: rien n'était amusant à voir
comme les Comédiens ambulans,
ouvrage d'un peintre habile et d'un
observateur plein de finesse. L'Hô-
pital des fous, du même artiste, nous
a paru pécher par l'abus des teintes
grises. Quant à ses sujets orientaux,
ils sont pleins de grandeur et de
vérité. On s'est encore arrêté avec
plaisir devant les petits drames de
M. Destouches, et les compositions
spirituelles de M. Spindler, où l'on
voudrait cependant plus de finesse
d'exécution. Un artiste né sans bras
et qui peint avec le pied, M. Ducor.
net, a exécuté, non sans art, des
Marchands juifs présentant des
esclaves à un pacha. Les Eufans dans
la forêt, de M. Grenier, une scène
d'orage par M. Beaume, la Lecture

de la Bible par M. Henri Scheffer, ont obtenu du public des éloges que le jugement réfléchi des connaisseurs a ratifiés. M. Henri Scheffer a traité son tableau avec un soin particulier, ety a répandu une onction pleine de douceur et de charme. M. Tony Johannot a exprimé avec vigueur la colère d'un paysan qui en prend un autre à la gorge. Suivant le peintre, ce tableau représente un cultivateur qui surprend sa fille avec celui qui l'a séduite; s'il en est ainsi, nous avouerons qu'il y a impossibilité de comprendre quelque chose à la composition, ce qui n'a empè ché personne d'y reconnaître la vérité de la couleur, la verve avec laquelle elle est exécutée, et l'intérêt qu'elle inspire. Dans son tableau de la Victoire d'Hastenbeck, annoncée par la duchesse d'Orléans, du haut d'un balcon du PalaisRoyal, M. Alfred Johannot a lutté. avec bonheur contre les inconvéniens du lieu de la scène et la bizarrerie des costumes.Il a triomphé d'un sujet ingrat à force de vérité dans la disposition et l'expression des figures, dans le dessin et la couleur. De l'esprit, de la grâce, et parfois un peu de coquetterie, voilà ce qui nous a semble distinguer l'Entrée de mademoiselle de Montpensier à Orléans, de ce même M. Alfred Johannot. Eu présentant une scène des Confessions de J. J. Rousseau, M. Roqueplan paraît avoir eu l'intention de faire un pastiche de Boucher, et quoique ce projet soit exécuté avec talent, on ne saurait approuver l'artiste de Pavoir conçu. Il est fâcheux que M. Louis Boulanger s'obstine à sacrifier entièrement le dessin à la couleur. Moins sensible chez M. SaintEvre, la négligence du dessin l'est encore assez toutefois pour mériter d'être relevée, après quoi il est permis de louer dans ses Florentins et dans sa Jeanne d'Arc présentée à Charles VII, une vérité de pantomime, de geste et d'expression, poussée à un degré fort remarquable. M. Sigalon n'a exposé, outre un fort beau portrait, qu'un sujet anacréontique où l'on trouve un coloris gra

cieux et une composition élégante, mais qui laisse à désirer plus de délicatesse dans le dessin et surtout dans le pinceau.

Le paysage le dispute aux tableaux de genre pour la faveur dont il jouit auprès du public, et le succès avec lequel il est traité aujourd'hui, soit à l'huile, soit à l'aquarelle. A cet égard, nous n'avons besoin que de citer les noms de MM. Jolivard, Giroux, Dagnan, Jules Coignet, Rémond, Renoux, Lapito, Jules Dupré, Jules André, mademoiselle Sarazin de Belmont, et tant d'autres qui sont depuis long-temps en possession d'une belle renommée. Ainsi, l'exposition de 1833 ne nous a appris sur MM. E. Isabey et Poitevin que ce que noussavions déjà, c'est-à-dire qu'ils ont un grand talent pour représenter les bords de l'Océan. Une vue de la forêt de Compiègne, par M. Dagnan, est venue témoigner d'un progrès qui fait beaucoup d'honneur à cet ar tiste. Tous les voyageurs qui ont visité la grotte d'azur découverte il y a quelques années à Caprée, ont déposé de la fidélité, de la vé rité avec lesquelles ce phénomène avait été rendu par M. Smargiassi. Il nous coûte de dire que M. Aligny n'a pas répondu à la vive attente qu'il avait excitée en 1831. Il y a de la simplicité et de la grandeur dans les paysages de cet artiste; mais ils sont trop défectueux sous le rapport de la finesse du pinceau, de la vraisemblance et de la perspective. On a reconnu la délicatesse et l'adresse qui sont particulières à M. Roqueplan dans plusieurs jolis petits paysages, et surtout dans une vue de Dieppe. Deux vues de Venise et une vue de Rivoli, par M. Turpin de Crissé, ont offert à louer leur finesse et leur précision, ainsi que la pureté de leur dessin et la fermeté de leur coloris. M. Rousseau a peint un site sauvage des côtes de Granville, où l'on a distingué l'extrême vérité de la couleur, et la manière franche et habile dont la lumière est dispensée sur les différens plans. M. Delaberge semble,

avoir pris Hobema pour modèle dans une vue de la Basse-Normandie qui se recommande par le fini des détails et par l'effet de l'ensemble. Enfin, nous citerons encore ici les aquarelles de MM. Siméon Fort et Huber qui ont élevé ce genre à une hauteur où la plupart même des meilleurs paysages à l'huile sont loin d'être parvenus.

Nous ne surprendrons personne en disant que le nombre des portraits a été immense, et que les trois quarts étaient fort médiocres ou tout-à-fait détestables. Il serait vraiment à désirer, dans l'intérêt de l'art et du public, que le Lonvre ne fût pas ainsi inondé chaque année d'un déluge de faces blêmes, rouges, vertes, grimaçant à faire peur, ou souriant à faire pitié. Cet amas de mauvaises peintures, à travers lequel on est contraint de passer pour rencontrer quelques bonnes produc. tions, fatigue l'attention, et transforme véritablement le Louvre en un bazar où le plus faible portraitiste se croit obligé de venir pendre son enseigne. Qu'on admette au salon les portraits que peignent MM. Schef. fer Steuben, Sigalon, Horace Vernet, Champmartin, Decaisne Rouget, Rouillard, Dubuffe, Lepaulle, Bremond, Court, etc., rien de mieux, quoiqu'il s'en faut que tous soient de la même force. Entre les plus remarquables, nous placerons, outre ceux que nous avons déjà signalés dans le cours de cette revue du salon, celui de M. Armand Carrel par M. Henri Scheffer, celui du médecin Portal par M. Champmartin, celui de M. E. député par M. Dubuffe, celui de M. le duc de Choiseul par M. Lepaulle, et celui d'une femme de couleur par M. Brune. Dans ce dernier portrait, étudié avec un soin consciencieux, l'artiste, par la fermeté du dessin et du modelé, ainsi que par l'extrême vérité du coloris, est arrivé à une imitation de la nature qui se voit rarement. Mais de tous les portraits, aucun n'a fait une aussi vive sensation, aucun n'a arrêté aussi longtemps les regards des connaisseurs

que celui de M. Bertin l'ainé par
M. Ingres. C'était, avec un autre
portrait de femme peint il y a une
vingtaine d'années, le seul contin-
gent de M. Ingres au salon de 1833.
Dans le portrait de M. Bertin, l'ar-
tiste, en y mettant cette finesse de
dessin qui est le cachet particulier de
tous ses ouvrages, est parvenu, sans
altérer cette précieuse qualité, à
donner plus de force encore à son
modelé, en accusant davantage les
demi-teintes et les ombres dont il
l'a accompagné. Sous ce rapport,
l'ouvrage est d'une perfection rare,
et il eût attesté à lui seul combien
sont fondés les titres de M. Ingres
à la mission qu'il s'est faite de per-
pétuer dans l'école les grandes
traditions de l'art du dessin. Il a
répandu dans la physionomie, dans
l'attitude, dans toute la personne
en un mot de son modèle, une vi-
queur d'expression, une puissance
de vie qui font presque illusion.
Mais, on le sait, M. Ingres place
l'étude des formes avant celle de la
couleur, et dans ce portrait que
nous venons de louer avec tant de
plaisir, nous n'avons pu mécon-
naitre un coloris terne, plombé,
sans transparence. L'extrême re-
cherche du dessin a aussi l'incon-
vénient de conduire quelquefois à
la dureté, à la sécheresse, comme
on a pu s'en apercevoir dans le por-
trait d'une dame italienne par le
même peintre.

En fait de portraits, c'est en les
mettant au rang des meilleurs à
l'huile, qu'il faut citer les minia-
ad-
tures de Mme de Mirbel. On
mire une imitation vraie et simple
de la nature, une expression bien
sentie des traits du visage, la vérité
et la finesse du coloris et du modelé,
peu
en un mot, un talent
dans tous les temps à rendre le jeu et
les formes de la physionomie hu-
maine. M. Saint est aussi un peintre
de miniatures d'un mérite fort re-
marquable.

commun

Quelques gravures ont vivement attiré l'attention, et en premier lieu le Virgile lisant l'Enéide devant Auguste, cette magnifique

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