Anecdotes à méditer

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1819 - 80 pages
 

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Fréquemment cités

Page 46 - A ces causes et autres à ce nous mouvans, de l'avis de notre Conseil, et de notre certaine science, pleine puissance et autorité royale, nous avons, par ces présentes signées de notre main, dit, déclaré, et ordonné, disons, déclarons et ordonnons, voulons et nous plaît ce qui suit : Art.
Page 37 - Si l'on nous parle de la part de ces gens-là, nous n'écouterons rien; si c'est de la vôtre, nous écouterons; mais nous irons droit notre chemin : ainsi, si l'on veut que vous nous fassiez dire quelque chose, ne vous gênez pas. Soyez tranquille sur...
Page 48 - Tout à coup, la porte s'ouvre : je vois entrer le président du conseil s'appuyant sur le bras du nouveau ministre... Ô Louis le Désiré ! ô mon malheureux maître, vous avez...
Page 9 - Ou qu'un souffle ennemi dans sa fleur a séché! Mais si ce même enfant, à tes ordres docile, Doit être à tes desseins un instrument utile, Fais qu'au juste héritier le sceptre soit remis; Livre en mes faibles mains ses puissants ennemis ; Confonds dans ses conseils une reine cruelle!
Page 61 - ... dont toutes les actions sont des contre-temps : « Au lieu de s'arrêter « à ce point de l'occasion, si recherché par les sages « et si nécessaire pour la perfection des affaires, ils « vont toujours devant ou après; ou ils le passent , ou « ils n'y arrivent pas. Aujourd'hui ils déclarent la « guerre par colère ; demain ils demandent la paix « par lâcheté; ils flattent les ennemis naturels de la » patrie, et offensent les anciens alliés de la couronne. « En Espagne , ils voudroient...
Page 46 - autorité royale, disoit-il, nous supprimons ses « compagnies de gendarmes et de chevau-légers , « le privons de son gouvernement d'Auvergne, et « ordonnons qu'il ne pourra jamais, à l'avenir, « avoir aucune administration en ce royaume, ni « être régent pendant la minorité de nos en(( fants.
Page 55 - ... entière sur le droit divin , exige de la part des peuples une soumission absolue. Secondés par de grands ministres, ils ne relèvent que de Dieu, et les peuples qu'ils gouvernent ne doivent avoir d'autre souci que d'adresser à Dieu, comme le fait Balzac, de ferventes prières « pour qu'il accorde aux souverains cet esprit de commandement et de conduite qui leur est nécessaire pour gouverner , et qu'il leur donne assez d'intelligence pour se bien conseiller eux-mêmes ou pour bien choisir...
Page 58 - ... et, qu'avec un peu de malice , nous pourrions, à notre tour, appliquer à plus d'une circonstance de l'histoire contemporaine. « Le prince ne devra pas pousser incontinent dans « le conseil ceux qui lui auront été agréables dans la « conversation. Il fera différence entre les personnes « qui plaisent et celles qui sont utiles, entre les « récréations de son esprit et les nécessités de son « état. Il se voit en effet plus d'une fois des idoles , « même en pays de chrétienté....
Page 43 - Touchés de tant de merveilles, épanchons nos cœurs sur la piété de Louis, poussons jusqu'au ciel nos acclamations et disons à ce nouveau Constantin, à ce nouveau Théodose, à ce nouveau Martien, à ce nouveau Charlemagne ce que les six cent trente pères dirent autrefois dans le concile de Chalcédoine : Vous avez...
Page 68 - II n'est point de si misérable, de si sale, de si infâme captivité que celle du prince qui se laisse prendre dans son cabinet et par un des siens : il ne saurait exercer une plus lâche patience ni être malheureux plus honteusement. Je dis bien davantage. Lorsqu'un roi mange son peuple jusques aux os et qu'il vit en son État comme en terre d'ennemi, il ne s'éloigne point tant du devoir de sa charge que quand il...

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