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encore fubdivifée en vingt-quatre parties Aftronomie égales, qui font les points où le foleil Chinoife. fe trouve en parcourant les différens fignes de notre zodiaque. Chacune de ces vingt-quatre fections comprend quinze degrés; ce qui produit les trois cent foixante degrés que le foleil parcourt dans fa révolution annuelle.

La marche bizarre & irréguliere de la lune eft très-anciennement connue à la Chine. Avant même le regne d' Yao, les Aftronomes Chinois favoient déterminer avec affez de précision les momens de la nouvelle & pleine lune. Ils nomment Cho, principe, commencement, le premier jour de la nouvelle lune; & Ouang, qui fignifie efpérer, attendre, le jour de la pleine lune; parce que le peuple attendoit les bienfaits de certains Efprits qu'il n'invoquoit qu'à cette feule époque. Pour exprimer l'âge de la lune, on emploie, outre les nombres, les mots de corde fupérieure & inférieure: on dit Chang-hien, arc ayant la corde en haut ; & Hia-hien, arc ayant la corde en bas. C'eft ainfi qu'on défigne ce que nous appelons les quartiers de la lune. La méthode de l'intercalation a varié; mais elle a toujours eu lieu, ainfi que l'ufage de compter vingt-neuf

Ou

» l'aftre Hiu marquent l'équinoxe d'au

» tomne.

Aftronomie

"Le jour le plus long & l'aftre Ho Chinoife. » font la marque du folftice d'été.

دو

» Le jour le plus court & l'aftre Mao » font reconnoître le folftice d'hiver.

3°.» Yao apprend à Hi & à Ho que "le Ki eft de 366 jours, & que, pour déterminer l'année & fes faiquatre sons, il faut employer la lune inter» calaire «.

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On voit, par le premier des trois articles qui partagent ce texte, que du temps même d'Yao, dont le règne a commencé l'an 2357 avant notre Ere, il y avoit à la Chiné des Mathématiciens chargés par le Souverain de rédiger un Calendrier qu'on devoit diftribuer au peuple. Il paroît que les Auteurs de ce Calendrier devoient y marquer le temps de l'entrée des aftres dans les fignes, le lieu des planetes, & les éclipfes. Les Aftronomes qui négligeoient d'annoncer ce dernier phénomene, étoient punis de mort.

Le fecond article nous apprend qu'on favoit alors reconnoître les deux équinoxes & les deux folftices par la longueur des jours & des nuits. Il est affez

honorable pour les Chinois d'avoir fuj

Aftronomie dès ce temps-là, profiter du mouvement Chinoife. des étoiles, pour en comparer les lieux avec celui du foleil dans les quatre faifons.

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Le troisieme article prouve qu'on connoiffoit dès-lors une année de 365 jours & fix heures, laquelle, tous les quatre ans, devoit être compofée de 366 jours entiers. Yao préféra cependant l'année lunaire, en ordonnant l'usage de l'intercalation.

Les Chinois ont toujours fixé au folltice d'hiver le commencement de l'année aftronomique; mais le commencement de leur année civile a varié felon la volonté des Empereurs. Les uns l'ont placé à la troifieme, à la feconde lune après le folftice d'hiver; d'autres au point même du folftice.

De tout temps, les années Chinoifes ont été compofées d'un certain nombre de lunaifons douze lunaifons forment l'année commune; & treize, l'année embolifmique. Les Chinois comptent les lunaifons par le nombre des jours qui s'écoulent depuis le moment de la conjonction de la lune avec le foleil, jufqu'au moment de la conjonction fui

vante; & comme, dans l'intervalle d'une conjonction à l'autre, le nombre des Aftronomie jours ne peut être conftamment égal, Chinoife. ils admettent tantôt vingt-neuf, tantôt trente jours pour compléter leurs lunaifons.

Les Chinois divifent le jour en plus ou moins de parties égales; mais ordinairement ils le partagent en partagent en douze heures, doubles des nôtres. Ils comptent un jour d'un minuit à l'autre.

La route que décrit le foleil eft connue à la Chine depuis la plus haute antiquité, & l'on y a toujours diftingué l'écliptique de l'équateur. On appelle la premiere Hoang-tao ou chemin jaune; le fecond eft défigné fous le nom de Tchétao ou ligne équinoxiale, parce qu'on fait que ce grand cercle de la fphere eft à une égale distance des deux pôles, & que lorfque le foleil y arrive, les jours font égaux aux nuits.

L'année Chinoife, divifée en lunaifons, eft encore partagée en quatre parties égales, qui font les faifons, chacune defquelles a trois parties, fon commencement, fon milieu & fa fin, c'est-àdire, une lunaifon pour chacune de ces trois parties. De plus, cette année eft

encore fubdivifée en vingt-quatre parties Aftronomie égales, qui font les points où le foleil Chinoife. fe trouve en parcourant les différens fignes de notre zodiaque. Chacune de ces vingt-quatre fections comprend quinze degrés; ce qui produit les trois cent foixante degrés que le foleil parcourt dans fa révolution annuelle.

La marche bizarre & irréguliere de la lune eft très-anciennement connue à la Chine. Avant même le regne d' Yao, les Aftronomes Chinois favoient déterminer avec affez de précision les momens de la nouvelle & pleine lune. Ils nomment Cho, principe, commencement, le premier jour de la nouvelle lune; & Ouang, qui fignifie efpérer, attendre, le jour de la pleine lune; parce que le peuple attendoit les bienfaits de certains Efprits qu'il n'invoquoit qu'à cette feule époque. Pour exprimer l'âge de la lune, on emploie, outre les nombres, les mots de corde Supérieure & inférieure: on dit Chang-hien, arc ayant la corde en haut ; & Hia-hien, arc ayant la corde en bas. C'eft ainfi qu'on défigne ce que nous appelons les quartiers de la lune. La méthode de l'intercalation a varié; mais elle a toujours eu lieu, ainfi que l'ufage de compter vingt-neuf

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