La cosmologie hellénique (suite) L'astronomie latine au Moyen Age |
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La cosmologie hellénique (suite) L'astronomie latine au Moyen Age Pierre Maurice Marie Duhem Affichage du livre entier - 1914 |
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 82 - Je dis qu'il les a achevées, parce qu'aucun de ceux qui l'ont suivi jusqu'à notre temps, c'est-à-dire pendant près de quinze cents ans, n'a pu rien ajouter à ses écrits, ni y trouver une erreur de quelque importance.
Page 81 - L'auteur de ce livre, dit IbnRoschd , dans la Préface de la Physique, est Aristote, fils de Nicomaque , le plus sage des Grecs , qui a fondé et achevé la logique, la physique et la métaphysique. Je dis qu'il les a fondées, parce que tous les ouvrages qui ont été écrits avant lui sur ces sciences ne valent pas la peine qu'on en parle, et ont été éclipsés par ses propres écrits.
Page 42 - A quelque hypothèse que l'on s'arrête,' les apparences seront sauvées ; c'est pour cela que l'on peut considérer comme vaines les discussions des mathématiciens, dont les uns disent que les planètes ne sont emportées que sur des cercles excentriques, dont les autres prétendent qu'elles sont portées par des épicycles, et d'autres encore qu'elles se meuvent autour du même centre que la sphère des étoiles fixes. Nous démontrerons que les planètes décrivent par accident ces trois sortes...
Page 43 - Théorie physique d'examiner ce qui concerne l'essence du Ciel et des astres, leur puissance, leur qualité, leur génération et leur destruction ; et, par Jupiter, elle a aussi pouvoir de donner des démonstrations touchant la grandeur, la figure et l'ordre de ces corps. L'Astronomie, au contraire, n'a aucune aptitude à parler de ces premières choses ; mais ses démonstrations ont pour objet l'ordre des corps célestes, après qu'elle a déclaré que le Ciel est vraiment ordonné ; elle discourt...
Page 89 - Regarde, par conséquent, combien tout cela est obscur. Si ce qu'Aristote dit dans la Science physique est la vérité, il n'ya ni épicycle ni excentrique, et tout tourne autour du centre de la Terre. Mais d'où viendraient alors aux planètes tous ces mouvements divers ? Est-il possible d'une manière quelconque que le mouvement soit parfaitement circulaire et égal et qu'il réponde en même temps aux phénomènes visibles, si ce n'est en l'expliquant par l'une des deux hypothèses ou par toutes...
Page 89 - Dieu seul connaît parfaitement la véritable nature du ciel, sa substance, sa forme, ses mouvements et leurs causes; mais, pour ce qui est au-dessous du ciel, il a donné à l'homme la faculté de le connaître, car c'est là son monde et la demeure où il a été placé et dont il forme lui-même une partie. Et c'est la vérité; car il nous est impossible d'avoir les éléments (nécessaires) pour raisonner sur le ciel , qui est loin de nous et trop élevé...
Page 250 - Maïmonide veut faire allusion aux faces des animaux de la vision d'Ezéchiel, chap. I, v. 6 et 10, qui désigneraient les figures des astres. CHAPITRE X. On sait, et c'est une chose répandue dans tous les livres des philosophes, que, lorsqu'ils parlent du régime ( du monde ), ils disent que le régime de ce monde inférieur, je veux dire du monde de la naissance et de la corruption, n'a lieu qu'au moyen des forces qui découlent des sphères célestes.
Page 43 - Soleil est grand, ou que la Terre est sphérique ; mais, dans ce cas, ils ne procèdent pas par la même voie ; le physicien doit démontrer chacune de ses propositions en les tirant de l'essence des corps, de leur puissance, de ce qui convient le mieux à leur perfection, de leur génération, de leur transformation...
Page 50 - Que l'on n'aille pas considérer les constructions que nous avons agencées, afin de juger par là les difficultés mêmes des hypothèses. Il ne convient pas, en effet, de comparer les choses humaines aux choses divines ; il ne faut pas fonder notre confiance touchant des objets si haut placés, en nous appuyant sur des exemples tirés de ce qui en diffère le plus. Y at-il rien, en effet, qui diffère plus des êtres immuables que les êtres continuellement changeants?
Page 230 - Ce monde-ci est lié en quelque sorte, et d'une manière nécessaire, aux mouvements locaux du monde supérieur, en sorte que toute la puissance qui réside en notre monde est gouvernée par ces mouvements...