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Se conjugue sur CRAINDRE. II | trefois, et quelques-uns disent encore, aveine (Acad.).

est familier.

AVENANT. part. prés. du v. avenir. T. de Pratique: Avenant le décès de l'un des deux. Adj. signifiant Qui a bon air, bonne grâce : Des manières avenantes.

AVENIR. v. n. ou intransit. Quelques-uns, dit l'Académie, écrivent advenir. Il se conjugue sur VENIR, et seulement aux troisièmes personnes : Quelque chose qu'il avienne. Les choses qui sont avenues.

AVEUGLE.s.m.-A l'aveugle. En aveugle, locutions adverb. L'Académie ne met aucune ditférence entre ces deux expressions. Il agit à l'aveugle, en aveugle. Juger en aveugle.

AVILISSANT. part. prés. du v. avilir et adj. verb. Il est dans une dépendance avilissante.

AVISER (S'), v. a. ou transit. et pronomin. Le part. passé s'accorde toujours avec l'un des pronoms me, te, se, nous, vous, qui le précède comme complément direct. Elle s'en est avisée. Ils s'en sont avisés trop tard.

AVISO. s. m. T. de Marine. Petit bâtiment de guerre chargé de porter des avis, des ordres, etc. Le plur, est avisos.

irrég.

AVOIR. v. a. ou transit. et - INDIC. Prés. J'ai, tu as, il a; nous avons, vous avez, Imparf. J'avais, tu ils ont. avais, il avait; nous avions, vous aviez, ils avaient. - Passé défi. J'eus, tu eus, il eut; nous eúmes, vous eûtes, ils eurent. - Futur. J'aurai, tu auras, il aura; nous aurons, vous au

rez, ils auront.- CONDIT. Prés. J'aurais, tu aurais, il aurait; nous aurions, vous auriez, ils auraient.-IMPÉR. Aye ou aie; ayons, ayez. SUBJONCT.

Prés. Que j'aye ou que j'aie, que tu ayes ou que tu aies, qu'il ait; que nous ayons, que vous ayez, qu'ils ayent ou qu'ils aient. Imparf. Que j'eusse, que tu eusses, qu'il eût; que nous eussions, que vous eussiez, qu'ils eussent. - Passé. Que j'aye eu ou que j'aie eu, que tu ayes eu ou que tu aies eu, qu'il ait eu; que nous ayons eu, que vous ayez eu, qu'ils ayent eu ou qu'ils aient eu.PARTIC. Prés. Ayant. - Passé. Eu, eue. — L'orthographe aye, que j'aye, etc. de l'impératif et du subjonctif n'est plus guère usitée; on écrit généralement aie, que j'aie, etc. (Acad.)

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Le participe de ce verbe dolt rester invariable, lorsqu'il est suivi de la préposition à et d'un infinitif. Quels travaux n'a-telle pas eu à supporter (M. de Pradt). Les livres que j'ai eu à lire. Voilà les ennemis que la reine a eu à combattre, et non pas n'a-t-elle pas eus à suppor

AVOCAT. s. m. Il a pour féminin correspondant avocate, mais seulement au figuré, pour désigner celle qui intercède en faveur d'une personne, qui en soutient, qui en défend les intérêts auprès de quelqu'un. Madame, soyez mon avocateter, j'ai eus à lire, a eus à comaprès de lui. battre. En effet, Elle a eu à supAVOINE. s. f. On disait au- porter des travaux, j'ai eu à

lire des livres, la reine a eu à combattre des ennemis.

Il n'y a que veut le subjonctif: J'ai remarqué qu'il n'y a que l'Europe où l'on vende P'hospitalité (J. J. Rousseau). Cependant on met le verbe à l'indicatif lorsqu'on veut présenter la chose comme incontestable; Calypso, lasse de sa vie et condamnée à l'immortalité, a dû dire : Il n'y a que moi qui ne puis mourir (Fénelon).

Il y a eu est une forme du verbe impersonnel il y a, et le partic. eu est alors invariable: La disette qu'il y a eu cet hiver.

Il y eut mille hommes de tués, ou simplement tués (Voir De). AVOIR PEUR. Ce verbe exige la négation après lui dans

B. s. m. La seconde lettre de l'alphabet et la première des consonnes. Elle se prononce bé suivant l'appellation usuelle, et be d'après l'appellation nouvelle.

On redouble le b dans les mots abbaye, abbé, rabbin, sabbat, et dans leurs dérivés abbatial, abbesse, rabbaniste, rabbiniste, rabbinisme, rabbinage, rabbinique, sabbatine, sabbatique; mats on prononce comme s'il n'y en avait qu'un seul. - Cette lettre change quelquefois de valeur soit au milieu, soit à la fin de certains mots, comme : observer, obtenir, absent, etc., que l'on prononce comme s'il y avait un p à la place du b; et comme dans plomb, où le o ne se prononce pas.

les mêmes cas que CRAINDRE (Voir Craindre).

AVRIL. s. m. Le se prononce mouillé (Acad.).

AXILLAIRE. adj. des deux genres. Qui appartient à l'aisselle. On prononce les 1, mais on ne les mouille pas (Acad.).

B

AYANT. adj. verb. T. de Pratique dont on ne se sert que dans les deux locutions, Ayant cause, ayant droit. Exemples. Les héritiers ou ayants cause. Chacun des ayants droit. (Acad.)

AZIMUT. s. m. On prononce le t. T. d'Astronomie. Angle compris entre le méridien d'un lieu et un cercle vertical quelconqué. Ce cercle vertical luimême.

BABIL. s. m. On mouille / dans ce mot et dans les suivants, qui appartiennent à la même famille babillage, babillard, babillement, babiller.

BAC. s. m. On prononce le c. BACCALAURÉAT. s. m. On fait sentir les deux c.

BACCHANAL. s. m. et BACCHANALE. s. f. Le premier se dit d'un Grand bruit : Faire bacchanal. Le second se dit des Fêtes que les anciens celébraient en l'honneur de Bacchus; dans ce sens il se met au pluriel. Au singulier, il signifie, Une danse bruyante et tumultueuse, telle que celle des prêtresses de Bacchus, et, par extension, Une débauche faite avec grand bruit; en ce sens il est bas et

familier. L'un et l'autre se pro- | faire une porte ou une fenêtre.

noncent comme s'il n'y avait qu'un seul c et point d'h. Il en est de même du mot BACCHANTE. S. f., tandis que dans BACHIQUE, adj. des deux genres, ch se prononce comme dans

chimie.

BACCIFÈRE. adj. des deux genres. Se dit des Plantes qui portent des bares (Voir Baie). Le premier c se prononce comme k, le second comme dans citron.

BADAUD. s. m. Au féminin badaude. Le d final au masc. ne se prononce pas. Ce mot s'emploie aussi adjectivement.

BAFRER. v. n. ou intransit. T. bas et de mépris, qui signifie, Manger gloutonnement.

BAH interj. employée dans le langage familier, pour marquer le doute, l'étonnement. Il ne faut pas la confondre, pour l'orthographe, avec les mots BAS. S. m., BAS. adj. A BAS, EN BAS, locutions prépositives et adverbiales (Voir Bas).

BAIL. s. m. Fait au pluriel baux. Donner à bail; renouveler des baux.

BAILLER. v. n. ou intransit. Faire un bâillement (Voir Bayer).

BAILLER. v. a. ou transit. T. de Pratique et vieux mot qui signifie donner (Voir Bayer).

BAILLEUR. s. m. Celui qui baille. L'Académie ne donne pas à ce mot un correspondant féminin.

BAILLEUR. s. m. Au fém. bailleresse. Celui ou celle qui donne à bail, à loyer, qui fournit des fonds pour une entreprise.

BAILLI. s. m. On écrivait autrefois baillif.

BAILLIVE. s. f. La femme d'un bailli.

BAIN. s. m. Se dit De l'immersion du corps dans l'eau ; De l'eau ou du liquide dans lequel on se plonge; De la baiBains au

BAHUT. s. m. On ne fait pas gnoire elle-même.

sentir le t.

BAIE. s. f. Ce mot a plusieurs significations qu'il est bon de distinguer. Il était employé autrefois comme synonyme de Mensonge, tromperie; mais il a vielili dans ce sens. En Botanique, il est le nom d'un Petit fruit mou et charnu qui renferme des pepins et de petits noyaux.-En termes de Géographie, il est souvent employé pour signifier un Golfe; quoique en général la baie doive être plus petite que le golfe. - En terme de Maçonnerie, une baie est une Ouverture destinée à

pluriel signifie, Un appartement ou un établissement consacré à l'usage des baigneurs. Bainmarie, ne s'emploie qu'au singulier.

BAÏONNETTE. s. f. On écrivait autrefois bayonnette.

BAL. s. m. Au plur. bals. Un bal bourgeois, des bals publics.

BALAI. s. m. Ustensile de ménage qui sert à rassembler et à repousser les ordures. Il ne faut pas le confondre avec l'adj. balais.

BALAIS. adj. m. Rubis-balais, c.-à-d. couleur de vin paillet.

Au plur. bambous.

BALAYER.v. a. ou transit. En. | roseau particulier aux Indes. lever les ordures avec un balai. 11 se conjugue comme PAYER (Voir ce mot).

BALBUTIEMENT. s. m. et BALBUTIER. v. n. ou intransit. Let se prononce comme

un c.

BALISTIQUE. s. f. Art de soumettre au calcul le jet des bombes et des autres projectiles de guerre.

BALLADE. s. f. On ne prononce qu'un seul dans ce mot et dans les suivants : BALLANT. adj. m. - BALLE. s. f. -BALLER. v. n. ou intransit. Vieux mot qui signifie, Danser. -BALLET. s. m.- BALLON.

BAN. s. m. et BANC. s. m. Ces deux mots se prononcent de même. Le premier signifie, Une annonce, une publication officielle; Exil, bannissement; et; en termes de Féodalité, Convocation que le prince faisait de la noblesse pour le servir à la guerre. Le second se dit D'un siége sur lequel plusieurs personnes peuvent prendre place à la fois.

BANAL, E. adj. Il fait au pl. masc. banaux. Un compliment banal. Des fours banaux.

BANDIT. s. m. Le t ne se prononce pas.

BANNE. s. f. Grosse toile pour couvrir des marchandises; espèce de grand panier en osier. — BANNEAU. s. m. ou BANNETTE. s. f. Petite banne. BANNERET. s. m. - BAN

s. m.-BALLONNÉ. adj. Gonflé.-BALLONNEMENT. s. m. Gonflement de l'abdomen. BALLONNIER. s. m. Fabricant ou marchand de ballons à jouer.- BALLOT. s. m. Paquet de marchandises. -BALLOT-NETON. s. m.- BANNIÈRE. s. TIN. s. m. Petit ballot. — BAL- f. -BANNIR. v. a. ou transit. LOTTAGE. s. m. T. de Manége. BANNISSABLE. adj. des Action de ballotter. BALdeux genres. BANNISSEMENT. s. m. Dans tous ces mots, on ne prononce qu'un seul n.

LOTTE. s. f. T. de Botanique: Marrube noir.- BALLOTTEMENT. s. m. Action de ballotter.- BALLOTTER. v. a. ou transit. Agiter en divers sens. BALSAMIER. s. m.- BALSAMINE. s. f.

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BAP

BAPTÊME. s. m. — BAPTISER. v. a. ou transit. TISMAL, ALE. adj. (Au plur. BALSAMI-baptismaux).Dans tous ces mots on ne prononce pas le p.

QUE. adj. des deux genres. BALSAMITE. s. f. Dans ces quatre mots les se prononce comme z. La balsamine et la balsamite sont deux plantes différentes; la seconde s'appelle aussi tanaisie.

BALUSTRE. s. m. Sorte de petit piller façonné. Un balus tre de marbre.

BAMBOU. s. m. Espèce de

BAPTISTAIRE. adj. m. II n'est ordinairement employé qu'accompagné des mots extrait, registre. On ne prononce pas le p.

BAPTISTÈRE. s. m. C'est le nom qu'on donne à la Partie d'une église où sont placés les fonts baptismaux. On ne prononce pas le p.

BARBARISME. s. m. Il ne faut pas le confondre avec le solécisme. Il y a plusieurs sortes de barbarisme. Ainsi, un mot forgé, altéré ou détourné du sens que l'usage lui donne; un adverbe employé comme une préposition; des prépositions, des conjonctions ou d'autres mots employés ou omis mal à propos; un nom employé à un nombre que l'usage lui refuse; un verbe présenté sous une forme qui n'est pas autoriséc par l'usage, par exemple: il soye, il aye, pour il soit, il ait, sont autant de barbarismes (Voir Solécisme).

BARBE. Ce mot est mase. !orsqu'il signifie, Cheval de Barbarie; il est féminin dans tout autre sens. On dit au plur. Barbes de toile ou de dentelle, Sortes de bandes qui font partie de certaines coiffures de femmes. Barbes de baleine Crins à l'extrémité des fanons de la baleine. Barbes de plumes, les petits filets qui garnissent les tuyaux des plumes.

BARBE-DE-BOUC. s. f. Au plur. Barbes-de-bouc. Salsifis sauvage.

BARBE-DE-CAPUCIN. s. f. Chicorée sauvage étiolée, qui se mange en salade. Au plur. barbes-de-capucin.

BARBE-DE-JUPITER. s. f. Nom donné à plusieurs sortes de petits arbrisseaux. Au plur. barbes-de-Jupiter.

BARBE-DE-MOINE. s. f. Plante parasite. Au plur. barbes-de-moine.

BARBEAU. s. m. Nom d'un Poisson d'eau douce qui a quatre barbillons. On donne le nom

de barbote, s. f., à deux pois sons de rivière : la lotte et la loche. Barbeau. s. m. est aussi le nom d'une fleur connue généralement sous le nom de bluet, s. m.

BARBET. s. m. BARBETTE

s. f. Chien à poil long et frisé qui va à l'eau; le masc. s'emploie aussi comme adjectif; on

dit: Un chien barbet.

BARCAROLLE. s.

qu'il ne faut pas confondre avec BARQUEROLLE. s. f. La barcarolle est une chanson que chantent les gondoliers ou les gens du peuple de Venise; la barquebarque pour naviguer sur les rolle est une sorte de petite

côtes.

BARDE. s. m. Poëte chez les anciens Celtes. s. f. Tranche de lard très-mince.

BARDEAU. s. m.-BARDOT. s. m. Le premier se dit De soliveaux de bois que l'on pose sur les solives pour former un plancher ou un toit. Le second se dit D'un petit mulet qui marche à la tête d'un convoi de mulets, et qui porte le muletier et son bagage.

BARDIS. S. m. Séparation en planches que l'on fait à fond de cale dans les navires de commerce, pour transporter des blés. On ne prononce pas le s

BARDIT, s. m. Le t se prononce. Chant de guerre chez les anciens Germains.

BARIL. s. m. On ne prononce pas le 1. Petit tonneau, petite barrique.

BARILLET. s. m. ( mouillés.) Petit baril, petite bolte qui en a la forme.

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