Poésies populaires de la Kabylie du Jurjura

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Adolphe Hanoteau
Imprimerie impériale, 1867 - 475 pages
 

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Page 126 - ... est pas moins tombé sur nos têtes, guidé par le maréchal, le père de la sagesse, dont la tête mûrit les projets. Le mercredi à l'aurore a été pour les hommes un jour terrible. Les étoiles brillaient encore quand la lutte commença. Bientôt cavaliers et fantassins s'entremêlent, la fumée s'élève en nuages, elle monte et descend dans le ciel. Il en est peu dont la vie se prolonge ; mais celui qui meurt enlève une houri ; ses péchés sont lavés ; il est pur. Comprenez, ô vous...
Page 7 - Les mers nous ont apporté ces pourceaux, qui fouillent les rivières. » — Ce sont des bêtes de somme sans croupières ; — leur dos est chargé ; — leur chevelure inculte est enfermée dans un boisseau. — Ils parlent un baragouin inintelligible. — Vous ne comprenez rien à leurs paroles.
Page 5 - Les forts qui entourent Alger, comme des étoiles, sont veufs de leurs maîtres, les baptisés y sont entrés. C'est la religion du chrétien qui est triomphante. 0 mes yeux, pleurez des larmes de sang, pleurez encore...
Page 125 - L'ennemi n'en est pas moins tombé sur nos têtes guidé par le maréchal, le père de la sagesse dont la tête mûrit les projets... « Le mercredi à l'aurore a été pour les hommes un jour terrible. Les étoiles brillaient encore quand la lutte commença. — Bientôt cavaliers et fantassins s'entremêlent ; la fumée s'élève en nuages, elle monte et descend dans le ciel. Il en est...
Page 18 - Heureux celui qui repose sous le sable ! — les nouvelles de ce monde n'arrivent pas jusqu'à lui ; — au moins il dort en paix. — Nous, comme des bêtes de somme, — nous mangeons l'herbe qui pousse sur les fumiers.
Page 284 - bonjour», nous avons reçu un coup sur le nez ; — les bénédictions ont cessé pour nous. » — « Le jour où nous fut révélé « merci », — nous avons reçu un coup sur la gorge : — la brebis inspire plus de crainte que nous.
Page 441 - Jeté sur le fumier ! 0 clair de lune des petites ruelles I Dis à nos amies Qu'elles viennent jouer ici. Si elles ne viennent pas, nous irons les trouver, Avec des sabots de cuivre. . Montre-toi, lève-toi, ô soleil! Nous te mettrons un vieux bonnet, Nous te labourerons un petit champ, Un petit champ de cailloux, Avec une paire de souris.
Page 124 - ... dans sa naïve simplicité . «Le Français, quand il se met en marche, roule »comme les flots d'une rivière; il a fait avancer de »nombreux bataillons, des zouaves plus encore que » des autres; il s'est abattu sur nous comme la glace » ou la neige lorsqu'elle couvre et durcit la terre. » Notre tribu était pleine d'émigrés ; de tous côtés » chacun se réfugiait chez les Aït-Iraten. Allons, disait»on, allons dans la confédération puissante, là nous » habiterons en lieu sûr....
Page 442 - Sors, lève-toi, ô Soleil, Nous te mettrons un vieux bonnet, Nous te labourerons un petit champ Un petit champ plein de cailloux Avec une paire de souris (z).
Page 9 - Ils traînent avec eux des canons — et ils savent s"en servir, les impies! — Quand ils font feu, la fumee forme d'épais nuages ; — ils sont chargés de mitraille, — qui tombe.

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