Les Quatre saisons du Parnasse, ou, Choix de poésies légeres depuis le commencement du XIXe siècle...

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P. Didiot, l'ainé, 1805
 

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Fréquemment cités

Page 245 - ... auquel vous ressemblez le plus ; et la troisième de considérer que j'ai L'honneur de vous écrire une lettre où le mot de souscription ne se trouve point.
Page 97 - Bernis * sut armer Pompadour et la France. Dans la bouche des rois le rire est trop amer : Le rôle de Momus sied mal à Jupiter. Le plus grand des Louis , toujours discret et sage , Jamais d'un trait moqueur ne se permit l'usage. D'un bon mot toutefois l'heureuse liberté Peut même aux souverains offrir la vérité. Entouré d'ennemis que fuyait sa faiblesse , Vaincu par les Anglais moins que par sa mollesse , Charle...
Page 106 - La gentillesse à la beauté, Que les plaisirs, que la tendresse, Divinités de la jeunesse, Embellissent tes doux loisirs ; Rends-leur des hommages durables, Sans négliger les arts aimables; Les arts sont aussi des plaisirs. Qu'agitant les cordes dociles Sur la harpe tes doigts agiles Voltigent, guidés par l'amour; Et que ta voix, tendre et plaintive, Chante la romance naïve De quelque nouveau Troubadour. Moissonne le champ de la vie, Tandis que les sombres hivers N'ont pas encor glacé les airs,...
Page 96 - D'une vaine colère adoucissez l'éclat , Et que des jeux d'esprit ne soient point un combat. De la Harpe , at-on dit , l'impertinent visage Appelle le soufflet > ; ce mot n'est qu'un outrage. Je veux qu'un trait plus doux , léger, inattendu , Frappe l'orgueil d'un fat plaisamment confondu. Dites : Ce froid rimeur se caresse lui-même ; Au défaut du public il est juste qu'il s'aime ; II s'est signé grand homme', et se dit immortel Au Mercure! Ces mots n'ont rien qui soit cruel.
Page 109 - S'élève, redescend, et se relève encor, S'abat sur une fleur, se pose sur un chêne. L'heureux lecteur se l,ivre au charme qui l'entraîne Ce n'est plus qu'un enfant qui se plaît aux récits De géants , de. combats , de fantômes , d'esprits ; Qui , dans le même instant, désire , espère, tremble, S'irrite ou s'attendrit, pleure et rit tout ensemble : Trop heureux si sa muse ornait la vérité...
Page 38 - Triomphe ! m'écrîrai-je à son heureux passage ; Triomphe ! redira le Tibre et son rivage. Les vœux , les fleurs , l'encens , partout seront offerts ; Et de loin, secondant avec ma faible lyre Ton sublime délire , Je mêlerai ma voix à tes doctes concerts. Immole en ce grand jour dix taureaux, dix génisses! Je...
Page 259 - JeanJacques m'est antipathique, il remettrait tout dans le chaos; je n'ai rien vu de plus contraire au bon sens que son Emile...
Page 37 - Tel le cygne d'Ismène, ouvrant ses vastes ailes , Que soutiennent des vents les haleines fidèles , Plane, avec majesté, dans le ciel le plus pur; Et moi , timide abeille , errante dans la plaine , Je ravis , non sans peine, Un peu de miel aux fleurs qui parfument Tibur. Jules, c'est donc à toi de célébrer la gloire Du héros qu'en nos murs ramène la...
Page 91 - IL est un Art charmant d'amuser et de rire ; II faut de sel attique égayer la Satire. L'adresse est de choisir le Trait qu'on doit lancer : Qu'il effleure en volant , et pique sans blesser. / FILLE de l'à-propos, la Saillie est plus vive : Un bon mot répété perd sa grâce naïve. Ingénu , mais discret, vif sans être mordant , Qu'il soit d'un homme aimable, et non pas d'un pédant: Son rire vous attriste ; il décoche avec flegme , Au défaut de saillie , un antique apophthegme , Et , de cent...
Page 41 - Princesse, pardonnez, en lisant cet ouvrage, Si vous y retrouvez, crayonnés par ma main, Les traits charmants de votre image : J'ai voulu de mon livre assurer le destin. Pour embellir mes héroïnes, A l'une j'ai donné votre aimable candeur, A l'autre ce regard , ce sourire enchanteur, Ces grâces à la fois et naïves et fines. Ainsi , partageant vos attraits Entre ma Célestine , Elvire et Fclicie , II a suffi d'un de vos traits Pour que chacune fût jolie.

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