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պէտ տիրեաց բոլոր Հայրենեաց իշխանութեց Հօրն. սակայն ոչ կամեցաĆ զզըկութի առնել եղբարցն : } յլ եպիսկոպոսօք՝ վարդապետօք, եւ ազատօք բան Ժանեաց զամ` ժառանգութին, եւ ետ ըստ պատշարին ղբաժին եղբօլն է ալալին ՚ի նա. եւ զբաժն հօրեղբօրորդւոյն | իպարտին ՚ի նա: Էւ այնպէս կայն միաբանութբ` եւ վարէին զտէրութի այսը նահանգի մեծ-արզոյ եւ շքեղաշուք իշխանութեամբ, պատուեցեալ եւ փառատրեցեալ յաչս աշխարհակալացն եւ մեծաՌծ-ացն , պահելով զաշխարհս զայս ՚ի խաղաղութե, եւ զվանորայս ՚ի շինութե: Եւ զի յայսմ` ժամանակի ամ` աշխարհ աւերեցեալ եւ ապականեցեալ էր. եւ վանորայք խափանեցեալ էին ՚ի պաշտմանց : լւ ամենեքեան առ Հասարակ դիմեալ ՚ի տէրութի սը : Աստ զՀանգիստ առեալ զետեղէին. ոպ եւ եկն կաթուղիկոմն Աղուանից էր Ստեփանոս, եւ բնակէր եւ առ Տեառն տեփաննոսի եղբօր սորա. եւ այլ բազում` եպիսկոպոսք եւ վարչ դապետք յազաաարանց: իւ էր տեսանել շնոր հօք ած զտունս զայս՝ իբր զտապան ՙՆոյեան Հի մէջ աշխարհակործան ալեացն. զոր եւ տը ածն անսասանելի պահեսցէ բարեխօսութբ սբ ածածնին եւ ամ սբց մինչ ՛ի կատարած- աշխարհի: Րայց այսու յոյժ գեղեցկացն. զի ինքեանք մարմնական իշխանութբն պայծառանային, եւ եղբայրն իւրեանց Çï Ստեփաննոս հոգեւոր շնորհօք եւ բարձր դիտապետութբ շքեղանայր : ւ յեռեալք սիրով ընդ միմեանս՝ կային հանդարտութբ. ըստ այնմ թէ. ( սաղմոս 132, գլուխ : } « () բարի՝ կամ զի վա յելուչ• զի նակին եղբարք ՛ի միասին :

כל

I

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Եւ ունէին սոքա բողբոջք բարեբոյս զանակաց.

frères; il partagea tout ce qu'il possédoit avec les évêques, les vartabieds et les nobles; puis, selon la justice, il en donna une portion à son frère Dchalal, et une autre à son cousin paternel Libarid. De cette manière ils restèrent unis et gouvernèrent la souveraineté de cette contrée, avec honneur et distinction. Ils se rendirent respectables et se firent considérer du maître du monde et des grands, en maintenant la paix dans leur pays et en bâtissant des monastères; ce qui étoit fort nécessaire, car, dans ce temps-là, tout le pays étoit dévasté et ruiné, et tous les monastères avoient été enlevés aux fidèles. Tout le monde venoit aussi s'établir dans la principauté d'Éligoum, pour y trouver un séjour tranquille. C'est ainsi que le patriarche d'Albanie, Étienne, vint auprès d'Étienne, frère d'Éligoum, avec beaucoup d'autres évêques et vartabieds, issus de familles nobles. La famille Orpéliane sembloit être alors, par la grâce de Dieu, comme l'arche de Noé, au milieu des flots qui devoient détruire le monde; et il est à espérer que le Seigneur la fera subsister dans cet état jusqu'à la fin des siècles, par l'intercession de son divin fils et de tous les saints. Ils s'élevèrent aussi, sous le gouvernement d'Éligoum, à une grande gloire; leur pouvoir temporel parvint alors à son plus haut éclat, et la puissance spirituelle de son frère Étienne acquit la plus grande splendeur. Ils s'aimèrent beaucoup, et vécurent en paix, selon ce qui est dit dans le livre des psaumes (ps. 132, N. 1. ): « Que c'est bien, que c'est agréable, lorsque les frères habitent dans un même lieu ! »

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Ces princes eurent une belle postérité : Éligoum eut deux

Էլիկումին որդիք երկուք՝ ոյրթէն եւ ուղտա անուն եւ դուստր մի՝ զոր ետ ՚ի նութի դեղեցկա ծաղիկ իշխանին եւ մեծ կողմնակալին աչու որդւոյ Հասանայ՝ որդւոյ գռոշայ մեծ- իշխանին . որ էր որդի քաջին վասակայ՝ զոր վերագոյն յիշեցաք Իսկ իպարտի որդիք Հինգք. որոց երիցագոյն Սմբատ՝ որ փեսայացեալ էր տան Աթաբակ Սադունեանց. եւ մղումն Դովհաննես՝ զոր առեալ ե առն Ստեփաննոսի՝ մնոյց, եւ վարժեաց ուսմամբ, եւ ած- ՛ի քահանայութի:

fils, Pouirthel et Poughda, avec une fille, qu'il donna en mariage à un illustre et puissant prince, Eatchou, fils d'Hasan, fils du grand prince Brhosch, qui étoit fils du vaillant Vasag, dont nous avons déjà parlé. Libarid eut cinq fils (14), dont l'aîné, nommé Sempad, épousa une fille de la maison de l'atabek Satoun, et le second, appelé Jean (15), fut élevé par Tévêque Etienne, qui l'instruisit dans les lettres pour qu'il embrassât l'état ecclésiastique.

NOTES

SUR

L'HISTOIRE DES ORPÉLIANS..

CHAPITRE I."

(1) LES hautes montagnes et les profondes vallées qui se trouvent dans toutes les parties de la Géorgie et des autres contrées Caucasiennes, ont sans doute donné naissance à la dénomination de quyfir my Jumps, Dzmagain aschkharh, Pays ténébreux, dont l'historien des Orpélians se sert pour désigner ces régions. Les montagnes voisines des sources de l'Euphrate portoient aussi le nom de l'r, Dzmag léarhn (voyez le premier volume, p. 50), c'est-à-dire, montagne ténébreuse, sans doute par une raison de la même nature. Nous pensons, malgré cela, que ce n'est pas là l'origine du nom donné par les Arméniens aux pays Caucasiens, mais qu'elle vient de leur situation du côté du nord, regardé comme le côté des ténèbres. C'est par suite d'une opinion semblable que les Chinois appellent régions de ténèbres, les pays du nord de l'Asie, et que les Arméniens donnent aux montagnes qui les séparent de la Géorgie, le nom de o, Mthin, qui signifie aussi ténébreux. (Voyez le premier volume, p. 47.)

(2) Les expressions dont se sert notre auteur semblent faire croire que le mont Armaz et la forteresse d'Orpeth, appelée ensuite Schamschouïldé, étoient dans la même région, tandis qu'on pourra remarquer, un peu plus bas, qu'il place la même montagne dans le voisinage

de

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