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15 Aour. Clôture de la session du parlement anglais.

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Ouverture de la session des Cortès en Portugal.

Défaite des insurgés de la Morée en Grèce.
Réforme de la constitution brésilienne.

1er SEPTEMBRE. Discussion d'une déclaration des droits

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-

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politiques dans la chambre des procurado-
rès en Espagne.

Ukase relatif aux principaux auteurs de la ré

volution polonaise de 1830.

Clôture de la session législative en Hanovre.

24 -Mort de don Pedro, régent de Portugal.
4 OCTOBRE. Clôture de la session législative de Hesse-
Cassel.

Ouverture de la session des États-généraux de

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· Hollande.

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Dissolution de la Chambre des députés de Hesse-
Darmstadt.

Clôture de la session législative en Saxe.

11 NOVEMBRE. Ouverture de la session législative en

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Belgique.

Révolution ministérielle en Angleterre.

1 Décembre. FRANCE. Réouverture des Chambres. Ouverture de la session du Congrès des États

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Unis de l'Amérique du Nord.

Massacre de Rathcormac en Irlande.

Dissolution de la Chambre des communes

d'Angleterre.

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HISTORIQUE UNIVERSEL

POUR 1834.

PREMIÈRE PARTIE.

HISTOIRE DE FRANCE.

ETAT du pays.

CHAPITRE PREMIER.

Ouverture de la session législative.

Travaux préparatoires de la Chambre des pairs.

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dans cette Chambre. Formation du bureau dans la Chambre des députés. Discussion et vote de son adresse en réponse au discours du roi.

Quoique l'année précédente se fût écoulée pour la France sans que latranquillité intérieuredu pays eût été, sinon menacée, du moins troublée, plusieurs incidens, peu graves quant à leurs conséquences immédiates, mais assez importans comme indices, avaient révélé des causes d'embarras et de désordres futurs. Évidemment le gouvernement ne voulait pas laisser aux adversaires irréconciliables de son principe les positions qu'ils avaient prises dans la presse, ainsi que dans les associations, et dont il avait vainement essayé de les débusquer à l'aide de la législation existante; on ne pouvait douter non plus que le parti républicain ne se verrait pas tranquillement déposséder de ses moyens d'action les plus énergiques. Tels Ann. hist pour 1834.

étaient les symptômes qui trahissaient de toutes parts une situation difficile, de sorte que si le calme régnait encore dans le présent, il ne paraissait nullement assuré pour l'avenir; et de là cet esprit d'incertitude au milieu duquel commençait l'année 1834, à l'instant où les Chambres venaient de s'assembler.

La session avait été ouverte, le 23 décembre, avec la solennité ordinaire, par un discours royal prononcé en présence d'une brillante assistance, où l'on remarquait le corps diplomatique au complet et une assez nombreuse réunion de pairs et de députés.

Le roi commençait par constater que le repos de la France n'avait point été troublé depuis la dernière session; que sous l'influence de l'ordre et de la paix, l'industrie et le travail avaient repris leur activité, et qu'ils recueillaient le fruit de leurs efforts. C'était à la confiance du pays dans la stabilité des institutions et dans la fidélité du roi à les garder, à la garantie et à la protection accordées à tous les droits et à tous les intérêts, à l'équité et à la modération de la politique du gouvernement qu'étaient dus ces heureux résultats. Le roi, pour en assurer la durée, proclamait donc la résolution de persévérer avec énergie et patience dans le même système.

« Une vigilance assidue est encore nécessaire, continuait-il; des passions insensées, de coupables manoeuvres, s'efforcent d'ébranler l'ordre social. Nous leur opposerons votre loyal concours, la fermeté des magistrats, l'activité de l'administration, le courage et le patriotisme de la garde nationale et de l'armée, la sagesse de la nation, éclairée sur le danger des illusions que voudraient propager encore ceux qui attaquent la liberté en prétendant la défendre, et nous assurerons le triomphe de l'ordre constitutionnel et nos progrès dans la civilisation. C'est ainsi, messieurs, que nous mettrons enfin un terme aux révolutions, et que nous accomplirons le vœu de la France. »

Après avoir exprimé la certitude que les Chambres seconderaient ses efforts pour l'accroissement de la richesse, du bien-être, et de l'activité du pays; après avoir manifesté l'espoir que la nouvelle législation des douanes produirait d'heu reux effets; après s'être enfin félicité de la salutaire impul sion donnée à l'instruction populaire, S. M., en annonçant la

prochaine présentation des lois de finance et de celles qu'exigeait l'exécution des traités, déclarait que le revenu public s'améliorait, et que tout présageait qu'il suivrait le mouvement ascendant de la prospérité nationale. Divers autres projets de loi, dont quelques uns avaient déjà été présentés, devaient, en outre, être soumis aux délibérations des Chambres, de sorte qu'il y avait lieu d'espérer que les promesses de la Charte seraient accomplies dans le cours de la

session.

Quant aux affaires extérieures, dont le roi s'occupait ensuite, les relations entretenues avec les puissances étrangères, et les assurances qu'on recevait d'elles, ne laissaient aucun doute sur le maintien de la paix générale. Des relations diplomatiques avaient été renouées avec le Portugal, dès que le gouvernement de la reine Marie II avait été rétabli à Lis bonne.

:

« En Espagne, ajoutait S. M., la mort du roi Ferdinand VII a appelé la princesse sa fille au trône je me suis empressé de reconnaître la reine Isabelle II, espérant que cette prompte reconnaissance et les rapports qu'elle établissait entre mon gouvernement et celui de la reine régente, contribueraient à préserver l'Espagne des déchiremens qui la menaçaient. Déjà le calme paraît renaître dans les provinces où la rébellion avait éclaté. Le corps d'armée dont j'ai ordonné la formation protége nos frontières à

tout événement. »

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Dans l'état d'union toujours intime entre la France et l'Angleterre, il y avait lieu de compter que les difficultés exis tant encore entre le roi des Belges et le roi de Hollande ne pouvaient plus compromettre ni les grands intérêts de la Belgique, ni la tranquillité de l'Europe. Dans le cours des dissensions que la sage fermeté de son gouvernement avait bientôt apaisées, la Suisse avait reçu du roi des Français tous les services qu'elle avait droit d'attendre d'un allié fidèle et désintéressé; enfin, S. M. était intervenue au milieu des périls qui avaient menacé l'empire ottoman, pour presser une pacification que réclamaient l'intérêt de la France et la stabi lité de l'ordre européen. A la suite de ce tableau qu'il venait de tracer, le roi déclarait que ces événemens, et particuliè

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