La Wasprie: ou, L'ami WaspAux dépens de M. Wasp, 1761 - 152 pages |
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Expressions et termes fréquents
abfurde admire affez Affurément aftre ainfi anacronique auffi avoit beau belle Boileau c'eft c'eſt chofe cœur connoître Corneille Cotin critique d'airain d'Arnaud Daçarq deftins difoit dire divin Ecrits efprit Eft-ce eſt étoit expreffion expreffions facré fagacité falloit fang fans doute fçait fçavoir fe doute femble fens fentir feroit fervir fes Feuilles feul fiécle foit font Fort-l'Evêque fottife fous fouvent François Fréron fublime fuis fuppofe fur-tout Gacon Gant gens gloire goût grace Henriade heureux Homere homme Horace ignorance illuftre inepte infolent infulte j'ai jufqu'à jufte juftice l'Ami Wafp l'Année Littéraire l'efprit l'urne lauriers Longin Madame Dacier Mademoiſelle main Meffieurs miférable Monfieur n'eft n'eſt n'étoit obfcur Opufcules Ovide paffe pauvre Wafp penfe perfonne phrafes Pindare plaifir Poëfie Poëte poëtique Pradon Public qu'un Racine raifon refte ridicule rien Rouffeau s'eft Tibulle tonneau urne verfer Virgile Voici Voilà Voltaire Wafp eft WASP Zoile
Fréquemment cités
Page 20 - Toute votre félicité, Sujette à l'instabilité, En moins de rien tombe par terre, Et comme elle a l'éclat du verre, Elle en a la fragilité.
Page 28 - Ni l'or ni la grandeur ne nous rendent heureux. Ces deux divinités n'accordent à nos vœux Que des biens peu certains, qu'un plaisir peu tranquille : Des soucis dévorants c'est l'éternel asile ; Véritables vautours, que le fils de Japet Représente, enchaîné sur son triste sommet.
Page 143 - Si cela convient, je suis à ses ordres et j'espère avoir à vous remercier, jusqu'au dernier jour de ma vie, de m'avoir procuré l'honneur de faire ce que devait faire M.
Page 133 - Jette un œil de pitié sur ton Sang malheureux. «HÉLAS ! si jusqu'à toi mes pleurs ont pu descendre, » CORNEILLE ! si mes cris ont éveillé ta cendre, » Venge l'éclat d'un Nom par toi-même anobli ! » Que dis-tu quand tu vois le Rejeton fidèle » D'une Tige immortelle •» Languir dans les horreurs d'un indigent oubli ? » AINSI de tes Lauriers les promesses sont vaines ; » Et ton sang généreux coulera dans mes veines » Pour se voir insulté des Destins ennemis :
Page 113 - Ah ! monsieur, je vous avoue que depuis vingt ans j'ai bien débité du galimathias; mais vous venez d'en dire plus en une heure que je n'en ai écrit en toute ma vie.
Page 7 - Scudery , dont la fertile plume, Peut tous les mois, fans peine, enfanter un volume , Tes Ecrits, il eft vrai, fans art...
Page 142 - Je vous ferais , monsieur , attendre ma réponse quatre mois au moins , si je prétendais la faire en aussi beaux vers que les vôtres. Il faut me borner à vous dire en prose combien j'aime votre ode et votre proposition. Il convient assez qu'un vieux soldat du grand Corneille tâche d'être utile à la petite-fille de son général. Quand on bâtit des châteaux et des églises, et qu'on a des...
Page 135 - LES Pleurs coupent sa voix O surprise ! ô merveille ! Dans sa retraite obscure un doux éclat l'éveille ; Son lit paraît flotter dans l'azur radieux : Ses regards éperdus nagent dans la lumière ; Une Ombre auguste et fière Dévoile avec splendeur tout Corneille à ses yeux. Quoi, ma Fille ! ton cœur soupçonne ma tendresse!
Page 62 - Grands réviseurs, courage, escrimez-vous ; Apprêtez-moi bien du fil à retordre. Plus je verrai fumer votre courroux, Plus je rirai ; car j'aime le désordre. Et, je l'avoue , un auteur qui sait mordre En m'approuvant peut me rendre joyeux : Mais le venin de ceux du dernier ordre Est un parfum que j'aime cent fois mieux.
Page 67 - Des colosses jetés en fonte Sont l'objet d'un culte nouveau ; Et l'artisan troublé se prosterne sans honte Devant ces dieux muets , enfans de son ciseau.