De la ploutocratie, ou Du gouvernement des richesimpr. P. Leroux, 1848 - 264 pages |
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De la ploutocratie, ou Du gouvernement des riches Pierre Leroux (Philosophe) Affichage du livre entier - 1848 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 5 - Ainsi , la puissance législative sera confiée et au corps des nobles , et au corps qui sera choisi pour représenter le peuple , qui auront chacun leurs assemblées et leurs délibérations à part , et des vues et des intérêts séparés.
Page 121 - ... et l'abaissent au gré de leur consommation ; qui jouissent pleinement du présent, et n'ont de vœu pour leur sort du lendemain que la continuation de leur sort de la veille et l'éternelle continuation d'une constitution qui leur donne le premier rang et la meilleure part.
Page 27 - Il est bien vrai que, depuis la Révolution, la population des campagnes s'est attachée à posséder. La propriété, telle est la seule voie d'affranchissement que la Révolution, après son avortement, a montrée aux travailleurs de l'agriculture. Ils n'ont pas d'autre ciel ouvert devant eux, pas d'autre route de moralité et de bonheur; ils se précipitent donc vers la propriété, mais, la plupart, sans jamais y atteindre... Les...
Page 100 - Ce sont des lions et des animaux sans défense qui vivent ensemble; on ne peut augmenter la part de ceux-ci qu'en trompant la vigilance des autres , et en ne leur laissant pas le temps de s'élancer.
Page 9 - Comme nation guer« rière (a dit Franklin), l'Angleterre aime les conquêtes; comme « nation ambitieuse, elle convoite la domination; et comme nation «commerçante, elle est avide d'un gain exclusif." Déjà, sous Elisabeth , Bacon disait : « La mer est une espèce de monarchie « universelle que la nature semble avoir donnée en dot à la Grande• Bretagne, qui, tôt ou tard, doit avoir les trésors de l'Inde à sa
Page 194 - Le revenu net des terres est ce qui reste au propriétaire, déduction faite sur le produit brut, des frais de culture, semence, récolte et entretien.
Page 12 - Nation, cachée derrière le tiers état, et que l'on nomme les prolétaires. Que fit M. de Rambuteau? Il imagina de nier les prolétaires et de couvrir la France de propriétaires. Il put, sans rire et sans sourciller, affirmer devant l'honorable Chambre que « le sol de la France est possédé par plus de...
Page 94 - .taxer d'office , on lui demande , pour ainsi dire, de quelle somme il veut bien consentir à diminuer son revenu. Sa cote n'étant établie que d'après ce revenu qu'il déclare luimême, il ne se fait pas faute de profiter de cette latitude pour faire sa part aussi petite » que possible (1). » On aura donc trouvé, pendant cet intervalle de neuf ans, le moyen de percevoir quatre à cinq millions de plus sur les prolétaires des campagnes. Il existe en France, le croirait-on? près de 350,000...
Page 68 - ... une modification à la constitution qui tolère et nécessite de si odieux sacrifices? Et cependant ce n'est là qu'une faible partie du mal. Quand la faim et la peine ont creusé le tombeau du pauvre travailleur, la société n'y prend garde, elle a toujours un coin de terre, un fossoyeur et un prêtre...
Page 21 - ... d'ordinaire, ces familles et ces individus vivent du travail pénible et journalier de leurs mains; le salaire de la veille est tout ce qu'ils possèdent le lendemain , et la propriété territoriale, quand ils y arrivent, est pour eux beaucoup moins la règle que l'exception. Ces hommes, qui ne sont...