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de la famille Calas. Mensonge de Jean Calas. Suite funeste de ce mensonge. III. Les Capitouls accourent à la maison de Calas. David de Baudrigue. Caractère de ce Capitoul. Son ambition. Iniquités auxquelles elle le pousse. - Il se constitue l'accusateur des Calas. — IV. Arrestation des Calas et de La Vaisse. - Leur procès commence. Monitoire lancé par le clergé. Funérailles splendides de Marc-Antoine. Le clergé le proclame un saint martyr mis à mort par ses parents. V. Les Capitouls ne peuvent établir la preuve de la culpabilité des accusés. Ils prononcent la peine de la torture contre Calas, sa femme et leur fils Pierre. Les condamnés interjettent appel du jugement. Le Parlement casse l'arrêt des Capitouls et retient l'affaire. Bruits calomnieux répandus contre les protestants. On les accuse de professer cet affreux dogme qu'ils doivent être les propres bourreaux de leurs enfants s'ils changent de religion. — VI. Indignation des protestants. Protestation énergique de la vénérable Compagnie des pasteurs de Genève. Ecrit de Paul Rabaut. — VII. L'écrit de Paul Rabaut est déféré au Parlement. Le Parlement condamne l'écrit à être lacéré par la main du bourreau. Calas est condamné à mort. — VIII. Calas appliqué à la torture. Sa patience admirable. Les tourments ne lui arrachent que la déclaration de son innocence. David de Baudrigue en face de l'échafaud de Calas. sommation qu'il fait à Calas d'avouer son crime. Calas lui! répond par son silence. Belle réponse de Calas au P. Bourges qui le supplie d'avouer son crime. Fin du supplice de Calas. Terreur des juges de Calas. Pierre Calas condamné au bannissement. Élargissement de La Vaisse, de la femme et de la servante de Calas. IX. Terreur des protestants à la nouvelle du supplice de Calas. Voltaire. Son indignation à l'ouïe des détails de l'exécution de Calas. - Détails biographiques sur cet homme célèbre. - X. Voltaire s'intéresse vivement au sort de la famille Calas. Ses démarches. Ses plaidoyers. Il fait casser l'arrêt de Toulouse et obtient la réhabilitation de la mémoire de Calas et celle de sa famille. — Intérêt que prend toute la France à la famille Calas. Colère du Parlement de Toulouse.

réhabiliter le Parlement.

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Essais tentés pour Belles paroles d'un magistrat à

l'occasion du procès de Calas..

LIVRE LII.

・ ・ Page 257.

I. Les Églises du Languedoc. - Nouvelles persécutions. Courage de Paul Rabaut. la fidélité à leur Dieu.

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le Languedoc. les protestants. synode général. nodales.

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Caractère du prince. Sa bienveillance pour Ils tiennent leur dix-septième et dernier - Modération et sagesse des assemblées syII. Le prince de Beauveau, témoin de l'amour des protestants pour leur souverain, leur permet de tenir leurs assemblées. Joie des protestants. Physionomie de l'une de leurs assemblées. - III. Condamnation de la morale des Jésuites. Leur expulsion. IV. Les idées de tolérance prennent chaque jour plus de consistance. Les galériens protestants. - M. de Lasterme. - Sa lettre à Paul Rabaut. Les prisonniers de la tour de Constance.

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Sa constance. Son zèle. dance avec Paul Rabaut.

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- Son courage.

Marie Durand.

Sa correspon

Détails touchants. - V. Paul Rabaut engage le prince de Beauveau à visiter la tour de Constance. Le chevalier de Boufflers accompagne le prince. Impression douloureuse qu'il éprouve à la vue des prisonniers. VI. Le prince de Beauveau délivre les prisonniers. Marie Durand retourne dans son village. Le Consistoire de Rotterdam lui fait une pension. Le vieux galérien protestant et Marie Durand. VII. La cause protestante commence à devenir populaire. Turgot et Servan prennent leur défense. Magnifique discours de Servan en faveur de la femme Robequin. Arrêt remarquable du Parlement de Grenoble. VIII. Gilbert des Voisins défend, mais avec des restrictions les protestants. IX. La famille Sirven accusée d'avoir donné la mort à leur fille Élisabeth. Voltaire prend sa défense.

Sa réhabilitation. X. Mort de Louis XV.

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sa vie. Son successeur. Le célèbre édit de 1787. XI. Rabaut Saint-Étienne. Il passe sa première jeunesse avec son père, Paul Rabaut, dans le désert. Il se voue au ministère évangélique. Il est nommé pasteur à Nîmes.

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goûts littéraires. - Son penchant pour la poésie. Il publie le Vieux Cévenol. Succès de ce livre. Il sert la cause de la tolérance. XII. Rabaut Saint-Étienne écrit l'éloge de Prudent de Becdelièvre, évêque de Nîmes. Il travaille avec ardeur à faire abolir les édits de proscription. Il trouve des aides dans Rulhières et dans le marquis de Lafayette. dernier l'entend dans une assemblée du désert. favorable qu'il reçoit de cette prédication. clérical vaincu par l'esprit philosophique. clergé. Il insiste auprès de Louis XVI pour qu'on ne rende pas aux protestants leurs droits de citoyen. Loménie de Brienne, archevêque de Toulouse, se fait l'organe de ses haines et de ses craintes. Les événements sont plus forts que la résistance des évêques. Louis XVI rend le célèbre édit. Retour de Rabaut Saint-Étienne à Nîmes. Ovation qu'il y re

Colère du haut

çoit. Discours célèbre qu'il prononce. - Long souvenir qui en reste. XIV. L'édit est accueilli par toutes les Églises avec de grandes démonstrations de joie. Court de Gebelin, qui a soutenu avec tant d'ardeur la cause des Églises, meurt avant de voir ses efforts couronnés de succès. - Détails sur les dernières années de sa vie. Ses grands travaux scientifiques. — Ses douleurs corporelles. Son indigence. Sa mort. Page 277.

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LIVRE LIII.

I. Coup d'œil rétrospectif sur la réformation à Genève. — La journée de l'Escalade consacre l'indépendance de la ville. La mort de Théodore de Bèze l'affermit dans la foi. — CharlesEmmanuel Ier, humilié de sa défaite, essaye de prendre sa revanche. Henri IV l'en empêche. Mort de Henri IV. – Douleur des Genevois à la nouvelle de son assassinat. Les successeurs de Charles-Emmanuel essayent de s'emparer de Genève. Leurs intrigues. Leurs insuccès.

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L'école de Saumur.

dogme calviniste.

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- Il se rétracte.

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Le clergé veut obtenir de Louis XIV que la bulle de canonisation de François de Sales soit proclamée à Genève. Louis XIV refuse. Victor-Amédée II demande au monarque français l'autorisation de s'emparer de Genève. Refus du roi. Le clergé se décide à faire du prosélytisme pour reconquérir la cité huguenote. Ses insuccès. - II. Genève fidèle à la foi de ses réformateurs. Sa prospérité spirituelle et matérielle. Esprit de cette école. - Alexandre Morus, étudiant de l'école de Saumur. Son arrivée à Genève. Il demande à être admis au saint ministère. Il attaque le - La compagnie des pasteurs arrête que ses membres s'engageront par écrit à ne rien enseigner de contraire aux confessions de foi et aux canons de Dordrecht. Le petit conseil soutient la compagnie. III. La foi n'est pas obligée d'être tolérante. Si elle doit être charitable à l'égard des égarés, elle ne doit pas l'être à l'égard des erreurs. IV. La compagnie se montre rigide. Son zèle à faire respecter les ordonnances ecclésiastiques. La controverse avec les catholiques en honneur à Genève. – V. Nécessité de cette controverse. Introduction du culte catholique à Genève. Il se célèbre chez le résident français. Protestation des Genevois. Leur indignation. Une émeute est près d'éclater. La compagnie exhorte les Genevois à la modération. Deux députés sont envoyés à Louis XIV pour demander la cessation du culte catholique. tiennent. VI. Fidélité et courage des Genevois. Ils ouvrent les portes de leur ville aux victimes de l'intolérance

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Colère de Louis XIV.
Dieu les conjure. · VII. Genève.

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de Louis XIV. Dangers que court Genève. Sa grande influence pendant tout le dix-septième siècle. VIII. Avec le dix-huitième siècle commence, pour Genève, une ère de décadence dogmatique et morale. IX. Jean-Alphonse Turretin. Il bat en brèche le calvinisme. Tendances ariennes de Introson enseignement. — Divinité de Jésus-Christ niée. duction du socinianisme. La compagnie des pasteurs. Devoir de la foi. X. Les dogmes fondamentaux du christianisme sont peu à peu abandonnés. - Altérations de la liturgie. Protestation de Bénédict Pictet. Abandon du catéchisme de Calvin. XI. Voltaire. Son dessein de corrompre Genève. Résistance qu'il éprouve. Les Genevois font brûler son Dictionnaire philosophique par la main du bourreau. XII. Jeau-Jacques Rousseau. Flatteries dont il est l'objet. Le ministre Moultou. Son idolâtrie pour Rousseau. L'Émile. — Lettres de la Montagne, dans lesquelles Rousseau attaque la foi chrétienne. La compagnie lui répond mais, chez elle, l'abandon de la foi calviniste a produit l'impuissance. XIII. Décadence complète de Genève. perd sa foi, sa vie religieuse, ses libertés. ne fut plus mérité

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Elle

Jamais châtiment

Page 300.

LIVRE LIV.

I. Situation de la France après l'édit de 1787.

aux États généraux.

Ouvertures

des États généraux. Rabaut Saint-Étienne nommé député Part considérable qu'il prend aux traIl réclame pour ses coDéclaration des droits

vaux de l'Assemblée constituante. religionnaires la liberté religieuse. de l'homme et du citoyen. Article 18 de la déclaration. II. Admirable discours de Rabaut Saint-Étienne sur cet article.

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Analyse de son discours. III. Impression profonde causée par le discours de Saint-Étienne. Favorables dispositions de l'Assemblée pour proclamer la liberté religieuse. Résistance du parti catholique de l'Assemblée. Proposition restrictive du chartreux dom Gerle. L'Assemblée est partagée. La discussion est renvoyée au lendemain. Discours de Mirabeau. Dom Gerle retire sa proposition. proposition. IV. L'ASsemblée constituante fait restituer aux héritiers des réfugiés protestants les biens dont l'État est détenteur. La cause de la liberté religieuse est gagnée. Les passions s'apaisent. - Transformation dans les dispositions des catholiques du Gard à l'égard des protestants. L'harmonie cesse le jour où la Constituante décrète la vente des biens du clergé. Les

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massacres recommencent.

Renaissance de la Ligue. - Le

sang coule à Nîmes et à Montauban. Les protestants sont accusés d'être les auteurs des troubles. Leur innocence est constatée publiquement dans l'Assemblée constituante.

Paul Rabaut.

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- V.

Les troubles cessent. Les protestants de Nîmes lui construisent une maison pour abriter sa vieillesse. Jours de paix. Ils sont courts. Le clergé persécuteur est persécuté à son tour. VI. L'expiation est lente à venir. Venue, elle est terrible. L'Assemblée constituante. Physionomie de cette assemblée. - Ses membres sont en grande majorité incrédules et hostiles au christianisme. Projet de la Constitution civile du clergé. - Résistance des évêques. · Mirabeau défend le projet. Le décret passe. Ce décret est suivi de celui de la vente des biens du clergé, Irritation des évêques. Une insurrection, fomentée par le clergé, dans le peuple est sur le point d'éclater. VII. L'évêque de Poitiers proteste énergiquement contre l'atteinte portée aux droits de I'Église. Il n'a que quelques imitateurs dans le haut et le bas clergé. L'Assemblée législative succède à l'Assemblée constituante. Cette nouvelle assemblée hostile au clergé. Sa haine contre le christianisme. Elle veut écraser l'infâme. Hébert et Chaumette. Le culte de la déesse Raison. Inauguration du nouveau culte dans l'église de Notre-Dame.

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Honneurs rendus aux cendres infectes de Marat. — Délire des Parisiens. Paris revenu aux saturnales et au paganisme de la Rome des Césars. - VIII. Robespierre, disciple de Rousseau. Sa haine du christianisme.. Il veut donner à la France un culte nouveau, celui de l'Être suprême. - Fête en l'honneur de l'Etre suprême. Robespierre, le pontife du nouveau culte. IX. Les Hébertistes. Scandale donné par des prêtres. Gobel, archevêque de Paris, et ses vicaires se coiffent du bonnet rouge.... renient leur foi, et adoptent le culte de la déesse Raison. X. Le protestantisme et ses Judas.

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Le pasteur Julien de Toulouse. Lâcheté du Consistoire de Paris. Le clergé catholique retrempe sa foi dans les persécutions. Les prisonniers de La Rochelle. Héroïsme des 'religieuses de Compiègne. Leur belle réponse à leurs persécuteurs. Leur intrépidité devant l'échafaud. XI. Coup d'œil sur l'état de la France. Spectacle terrible et grandiose qu'elle présente. L'échafaud de Louis XVI.

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Causes primordiales de la Révolution française. XII. Henri IV. — Influence funeste de son abjuration. Richelieu travaille à son insu à la destruction de la monarchie. En décapitant la noblesse, il oublie qu'elle est à la fois l'ornement et l'appui naturel du trône. Louis XIV hérite du despotisme de Richelieu. - Il avilit la noblesse, révoque l'édit de Nantes. — XIII.

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