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branche s'est établie depuis longtemps en Italie et l'autre dans la province d'Auvergne. Ce même Jean-Antoine Sablon du Corail épousa, le 4 juillet 1761, Marie Valeix, fille de Blaise Valeix, seigneur d'Auteroche, conseiller du roi. Il fut père d'Antoine Sablon du Corail, écuyer, seigneur de la Terrasse, Praloube et Beaubost, entra, le 6 juin 1776, dans le régiment Lyonnais, et fut promu au grade de lieutenant, le 1er avril 1778. Il assista aux états généraux de 1789 et émigra à Coblentz. Arrêté à Lyon, à l'époque du siége, il fut jugé et exécuté le 1er frimaire an II (22 novembre 1793). Du mariage qu'il avait contracté, le 16 septembre 1782, avec Marie Rochette de Malauzat, naquirent trois enfants, deux fils dont nous allons parler, et une fille, Marie-Amable-Jeanne Sablon du Corail, qui épousa, le 5 février 1805, Amable-Laurent de Rigauld.

PIERRE SABLON DU CORAIL, l'aîné des fils d'Antoine, habitant Marsat près de Riom, a eu de Françoise-Henriette du Jouhanel de Jenzat trois enfants :

1o Pierre-Hyacinthe Sablon du Corail, élève de l'école polytechnique, capitaine d'artillerie;

2o Gabriel-Abel Sablon du Corail;

3o Marie Sablon, mariée le 19 mars 1843 à M. Charles-Marie de Pomey.

AMABLE SABLON DU CORAIL, second fils d'Antoine, élève de l'école impériale de cavalerie de Saint-Germain, nommé officier de dragons, le 16 mai 1812, a épousé, le 11 février 1821, Mlle Marie-Marguerite Teillard du Chambon, de laquelle sont nés deux fils et une fille :

1o Pierre-Alphonse Sablon du Corail;

2o Claude-François-Marie-Edmond Sablon du Corail;

3o Jeanne-Perrette - Mathilde Sablon du Corail, mariée le 12 octobre 1846 à M. Antoine de

Boisset de Torsiac.

Indépendamment des alliances que nous avons mentionnées, cette famille en compte d'autres avec les familles du Floquet, Soubrany de Bénistan, Carmantran, de Bézance, de Fretat, etc.

ARMOIRIES.D'azur, à une ancre d'or
posée en pal, au chef d'argent chargé
d'une épée de gueules posée en fasce.
(Voyez pl. 1re, fig. 1".)

SACHETTE.-D. Coll cite Etienne Sachette, écuyer, de la paroisse de Barriac, comme vivant en 1302. Si, comme nous le soupçonnons, ce renseignement a été tiré des archives de la maison de Rodez, Etienne Sachette pouvait appartenir au Rouergue, où il existe aussi une paroisse de Barriac. Nous sommes conduits à cette supposition par l'absence totale de tout autre témoignage qui constate l'existence d'une famille de ce nom dans la haute Auvergne.

SACRESTE ou SACRISTE, seigneurs de Muret, paroisse de Thiézac et d'Anterrieux, près de Chaudesaigues. Raymond Sacreste était seigneur de Muret, en 1324, et il eut

pour successeurs: Michel Sacreste, seigneur de Muret et d'Anterrieux, qui fournit reconnaissance féodale au vicomte de Carlat en 1342 et 1352; Martin Sacreste en 1370; Antoine Sacreste en 1382. Celui-ci ne laissa qu'une fille unique, Guérine, alias Geneviève Sacreste, mariée deux fois : 1o à Jean, dit Guinot de Tournemire; 2o à autre Jean de Tournemire, dit Fontarnier, et c'est d'elle que descendait N.... de Tournemire, seigneur de Muret (1), décapité en 1574 pour avoir fait couper le poing à un huissier qui était allé instrumenter dans son château (2).

ARMOIRIES.- Inconnues.

DE SADOURS.-Raymond de Sadours, écuyer, seigneur du lieu, en la paroisse de Mourjou, prévôté de Maurs, assigné lors des recherches de 1666, ne produisit que des titres insuffisants, et fut renvoyé au conseil d'état dont la décision n'est pas connue.

Il y a lieu de croire cependant que Raymond de Sadours était d'ancienne noblesse, et qu'il descendait d'autre Raymond de Sadours et de Guillaume de Sadours, posses

(1) L'auteur de l'Ancienne Auvergne a commis une erreur en disant que ce seigneur de Muret avait été le dernier de la race des anciens seigneurs de Tournemire; nous verrons plus tard que de nombreuses branches ont subsisté depuis, et qu'il en existe encore actuellement.

(2) D. Coll.-Noms féodaux, p. 861.-Chabrol, t. iv, p. 665.Dulaure, p. 585.

sionnés féodalement dans la mouvance de Calvinet,

en

1490 (1). Hélise de Sadours, fille de noble Pierre de Sadours, seigneur de la Souquairie, épousa, le 1er avril 1521, Guy d'Olmières, alias d'Ulmières, auquel elle apporta la terre de la Souquairie.

ARMOIRIES.-Parti: au 1er de gueules, à

la tour d'argent ajourée et maçonnée de
sable, au 2e d'azur, au lion d'or.

(Voyez pl. 1, fig. 2.)

DE LA SAIGNE, barons de Saint-Georges, dans la Marche.-Ancienne noblesse d'épée, qui compte un maréchal de camp promu à ce grade en 1649 et plusieurs autres officiers supérieurs. Cette famille a fourni un signataire de l'acte de coalition de la noblesse d'Auvergne en 1791 (2).

ARMOIRIES.-Inconnues.

DE SAIGNES. — Comptours de Saignes, seigneurs du Châtelet-d'Antignac, de la Daille, de Rignac, de Cheyrouse, de Trizac, de Lieuchy, de Luc et autres lieux, en haute Auvergne.

Maison d'antique chevalerie, qui avait pris son nom d'un fort château qui avait titre de comptoirie ou comptourat,

(1) Productions de 1666.-Noms féodaux, p. 861.

(2) Comte de Waroquier, t. iv, p. 260.-Noms féodaux, p. 861. -France militaire, p. 20.

et dont les ruines existent encore au milieu de la petiteville de Saignes, aujourd'hui chef-lieu de canton de l'arrondissement de Mauriac. La qualité de Comptour que prenaient les seigneurs de Saignes fait présumer qu'ils descendaient des Comptours d'Apchon. La terre de Saignes sortit, on ne sait comment, de la maison de son nom avant le commencement du quatorzième siècle, car elle appartenait dès lors aux barons de la Tour, et Françoise de la Tour la porta en dot, en 1469, à Gilbert de Chabannes, dont les descendants la vendirent à la maison de Lévis-Charlus, d'où elle passa au marquis de la Croix de Castries, et enfin à M. de Caissac de la Roquevieille, en 1783.

Quant à la généalogie des Comptours, elle remontait à Eudes ou Odon Ier, Comptour de Saignes, chevalier, vivant en 1187. Il eut pour successeurs: Archambaud, Comptour de Saignes, qui fonda un anniversaire à l'abbaye de Valette, en l'an 1200;-Odon II, qui transigea avec l'abbé du même monastère de Valette, le vendredi après la fête de saint Barthélemy 1217; Pierre de Saignes assista au traité fait entre le comte-dauphin d'Auvergne et Edmond de Brossadol, en 1201;-Geraud de Saignes était chanoine de Cler→ mont de 1292 à 1299; -Odon III, Comptour de Saignes, époux de Gaillarde de Murat, vivait en 1304, et fut père, selon toute apparence, d'Ebles et d'Archambaud de Saignes, qui étaient sous la tutelle de Bernard de la Tour, en 1328; Ebles vivait encore en 1351;-Odon IV traita avec l'abbé de Valette, toujours à raison du lieu du Broc, en 1359, et fit son testament en 1373. Celui-ci avait épousé Jeanne de Châteauneuf de Mallet près de Chaudesaigues, fille de Béranger

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