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zonville, et Judith sa femme, donnèrent à ce monastère. Ce que nous en savons, c'est l'abbaye de saint Mathias leur terre et leur qu'en 1215, Viric de Bascourt, chevalier, fief de Cons et de Bern-Castel (1). Dans le du consentement de Helvide son épouse, même temps, Adalberon, prévôt de saint et de ses enfans, donna au monastère de Paulin de Tréves, de la maison de Luxem- Berup le cours de l'eau d'un ruisseau pour bourg, et proche parent d'Adalberon, ériger un moulin. En 1234, Pierre, avoué dont nous venons de parler, possédait de Metz, et Helvide sa mère, firent quelBern-Castel. L'archevêque Poppon se ren-ques donations à ce monastere pour augdit maître de cette forteresse, défendue par menter le nombre des religieuses. les partisans d'Adalberon et la démolit; Ce monastère ne subsiste plus, soit que enfin, Adalberon lui-même touché du re-l'ordre l'ait supprimé, ou que les malheurs pentir, restitua à l'archevêché de Trèves des guerres l'aient détruit. C'est aujourtout ce qu'il en tenait, et passa le reste de d'hui une cense seigneuriale, avec une sa vie tranquile dans son église de saint église, qu'un prêtre stipendié va desservir. Paulin. Les revenus sont réunis à l'abbaye de SaEn 1277, Henri de Finsting, archevê-lival. Ce lieu est du diocèse de Metz, bailque de Trèves, bâtit ou répara le château liage de Château-Salins, cour souveraine de Bern-Castel, mais il y a apparence que de Lorraine. Annal Præmonstrat. tom. la ville appartenait alors aux comtes de 1, pag. 302. Salm de Vôge, car en 1280 (2), Henri, comte de Salm de Vôge, et son fils Jean, vendit à Henri, archevêque de Trèves, tout ce qui lui appartenait à Bern-Castel et à Montirville, pour la somme de cinq cents livres de Trèves, et renonça aux lettres qui avaient été passées, par lesquelles on s'obligeait de ne pas bâtir de forteresse sur les montagnes dudit Bern-Castel, où il y avait alors un château bâti par ledit comte de Salm, ou par ses prédécesseurs.

BETANCOURT. Betancourt ou Bettancourt, village de 'Montignon cédé avec Sierk.

Bettoncourt ou Pettoncour, village de Mirecourt, situé sur le Mâdon, BettonisCuria. La paroisse a pour patrons saint Martin et saint Sébastien. Collateur, l'abbé de saint Urbain en Champagne; décimateur, le curé pour un tiers de la grosse dime, et toute la menue contre l'abbé de saint Urbain pour les deux autres tiers. Les empereurs Albert et Rodolphe con- Principauté de Joinville, baillage de Chaufirmèrent à la prière de l'archevêque Boc-mont; seigneur, M. le duc d'Orléans. mond, les priviléges de la ville de Bern- C'est apparemment de ce lieu que la Castel. Cette ville a beaucoup souffert par maison de Bettancourt a tiré sa dénominales guerres; elle est en réputation par ses tion; elle était de l'ancienne chevalerie, et bons vins, qui y attirent beaucoup d'é- portait de gueule à trois salades ou armets trangers et de marchands. mornes d'or.

BERUP.-Berup, Bellus-Rivus, que BEZONVAUX. Bezonvaux, Bezoles pères Lairvel et Pagi nomment Bel-nis-Villa, village du diocèse de Verdun, Etang, Bellum-Stagnum, était autrefois à deux lieues d'Etain, aujourd'hui annexe un monastère de religieuses de l'ordre de de Beaumont. Saint Gilles est le patron de prémontré, fille de l'abbaye de Salival, l'église. C'était autrefois la mère église; à cinq lieues de là, et à trois de la ville de Metz, situe sur le bord d'un petit ruisseau qui sépare la Lorraine du pays Messin. On ignore le temps de la fondation de

Ibid. p. 370, 371, 37a et note 373.
Idem ibid, page 812.

mais du temps de M. de Béthune, évêque de Verdun, Beaumont a été érigé en cure, comme étant un lieu plus peuplé. Bezonvaux est le chef-lieu de la prévôté de ce nom, du baillage d'Etain, cour souveraine de Lorraine. Les seigneurs sont M. le baron de Coussey et les dames de l'abbaye de

Juvigny. On y compte environ trente ha

bitans.

Nous connaissons encore un autre Pagus Bedensis, dont la capitale est Void, Ve dum ou l'edulum, en Lorraine, sur la rivière de Meuse; ce Pagus ou canton, comprend le bourg de Void, la ville de Commercy, Troucey, Sorcy, Gombervaux, l'abbaye de Riéval et les environs. Nous avons parlé de Riéval, de Void et de Commercy dans des articles particuliers. Nithard place ce Pagus Bedensis entre l'Ornay et le Blésois, Odornensis et Blesensis; par conséquent fort différent de Pagus de Bedensis, du pays de Luxembourg.

La seigneurie de Bezonyaux, avec celles de Beaumont et de Douaumont, étaient anciennement du domaine des ducs de Lorraine.(1) Le grand-duc Charles envendit un tiers en toute propriété, et engagea les deux autres tiers, à faculté de rachat, à Jean de Triconville, ne s'en réservant que les droits de fief, de ressort et de souveraineté et de garde au château de Saulcy. Les lettres patentes sont du 27 avril 1588, septembre 1589 et 4 avril 1591. Les dames de Juvigny revendiquèrent un tiers dans celte seigneurie, qui leur fut adjugé par Miræus assigne encore une troisième une sentence du bailliage de saint Mihiel, ville de Beda ou Bidbourg, située assez du 5 mars 1590. Le duc Charles, pour près d'Antunnacum, Andernach et de indemniser Jean de Triconville, lui assigna Meyen; d'autres entendent sous le nom une rente de 515 francs sur la recette de d'Antennacum, la ville de Binghen, ou Sauley. Ces trois villages, qui auparavant Vingo ou Bingo. Voyez Adrien Valois étaient de la châtellenie de Saulcy, en fu-sur Antunnacum. rent en même temps distraits; et mis en la châtellenie d'Etain au mois de septembre 4589.

BIDBOURG OU BIEDBOURG. Bidbourg, en latin Beda, connu sous ce nom dans l'itinéraire d'Athicus, qui place Beda entre Trèves et Ausuna. Je ne trouve pas ce que signifie ce dernier terme, qui devait toutefois marquer une ville ou un bourg de distinction, de même qu'Illiodurum, situé sur la même route romaine que Beda et Ausuna. Myræus croit que c'est le village de Pallescheit. Beda était capitale du pays de Beda, Pagus Bedensis, qui comprenait les prévôtés d'Epternach et de Bidbourg. Vittlich, Schomechk, Manderscheit, et tout ce qui est arrosé de la Kill, de la Nims, de la Pruim, de la Salm et de la Leser.

On trouve plusieurs anciens titres datés de Beda, ou du Pagus Bedensis, sur la rivière de Pruim ou sur la rivière de Sure, ou sur la rivière de Salm, ou sur la rivière de Lesere. On nomme aussi ce canton Betasus ou Vetasus ou Vetalius. Taeite en plus d'un lieu parle des Vétises.

(1) Archives de Lorr. Layette Etain.

En 1136 (1), Alberon, archevêque de Trèves, remporta une victoire à Biedbourg contre le comte de Luxembourg.

L'historien de Luxembourg nous apprend que la ville de Biedbourg est située sur une des chaussées romaines qui conduit de Trèves à Cologne (2), entre la Nims et la Kill. Qu'elle était autrefois fameuse sous les rois de la race Carlovingienne, qu'on lui donna le titre de pays ou de comté, et que sa juridiction comprenait toute la partie de l'Ardenne, qui va de ce côté là jusqu'au Rhin. Il en est parlé dans le partage du royaume de Lorraine, fait à Marsenne, entre Louis de Germanie et Charles-le-Chauve, roi de France, en 870. Ce pays passa ensuite à la possession des princes de la Mosellane, ou comtes d'Ardenne, et puis à Sigefroi un de leur petit fils, premier comte de Luxembourg.

La ville de Biedbourg fut affranchie par Henri, comte de Luxembourg, vers l'an 1264, et leur servitude modérée à certains points fixes. Les comtes de Luxembourg (1) Hist. de Luxembourg, t. 4, p. 8.. (2) Hist. de Luxcinbourg, t. 5, p. 151 et

152.

s'y réservent les fours bannaux, et font défense à aucune Bourgeois d'y avoir des fours particuliers. Tous les marchands de vin paieront à Pâques et à la Pentecôte, tous les ans, cent sols argent de Trèves. Les bourgeois de Biedbourg entretiendront deux sentinelles pour la garde de leur ville, et dans le cas de guerre ou d'irruption d'ennemis, ils y mettront tout le monde nécessaire.

fait assassiner Renaud de Senlis, évêque de Toul, se sauva au château de Bildestein, qui est dans le canton d'Aubourg ou Aubure. Ce château appartenait alors au seigneur de Horbourg, près de Colmar.

Jean de Bayon, historien de Moyenmoutier, dit que le château de Bildestein appartenait au duc de Lorraine, à cause du mariage du duc Thiebaut avec Gertrude de Dasbourg; d'où l'on peut conclure que ce château était dans la basse Al

sace;

La maison de Bildestein, ou Billistein, ou Willistein, tire son nom du château de ce nom. Cette maison porte aujourd'hui écartelé au premier et dernier quartier d'or, à la bande de gueule, chargée de trois De plus, ils entretiendront deux mes-alérions d'argent, brisé d'un bourdon d'asagers pour porter les lettres de leur sei-zur, aux deux et trois d'or, à la face de gneur, ou celles des officiers du seigneur trois pièces de gueule, cimier, un alérion pour son service. Dans les expéditions mi- au-dessus de l'écu. litaires, tous ne se présenteront pas, mais il en restera un nombre suffisant pour la défense de la ville. Le comte de Luxembourg s'obligea par serment à observer ces réglemens; sa femme Marguerite et ses deux fils y apposèrent leurs sceaux. Il y avait alors un comte particulier à Biedbourg. BIEVRE (LA). La petite rivière de Bièvre, en latin Bevera ou Beveris ou Beveris, prend sa source à Plaindevalche, entre le Sarbourg et des terres de l'évêché de Metz, passe à Brouderdorff, Saint Louis, et entre dans la Sare au-dessus de Sarbourg. On connait une autre rivière en France de même nom, qui a sa source au midi occidental de Versailles, assez près de l'étang d'Arcy. Cette rivière, après avoir fait bien des tours et détours, perd enfin son nom pour prendre celui des Gobelins, à cause de la manufacture de ce nom, à laquelle clle fournit des eaux très-bonnes pour les teintures en écarlate et pour d'autres usages. Voyez le dictionnaire de la Martinière.

Lorraine long-temps avant le mariage de mais il appartenait à la maison de Gertrude. Quoiqu'il en soit, Ferri, avoué de Lorraine, premier auteur de la maison de Bildestein, était fils naturel du duc Charles II, mort en 1430, et d'Alison du May. D'autres mémoires portent que Charles II avait donné des promesses de mariage à cette demoiselle, qui était, selon les uns, de la maison de Harcourt, selon d'autres, de celle de Haraucourt, et selon d'autres, de la maison de la Roche en Ardenne, et que la duchesse Sophie, mère du duc Charles la nourrissait dans son palais.

Le duc Charles II, par son testament du premier janvier 1424, donne à Ferri son fils les château et terre de Bildestein, avec BILDESTEIN.-L'ancien château de deux cens florinées de terre pour lui et ses Bildestein, Bilstein ou Bilistein, était hoirs, au défaut desquels cette terre doit situé entre Sainte-Marie-aux-Mines et la retourner au domaine de Lorraine. Il veut ville de Ribauviller, sur une montagne de plus que cette somme de cent florins au-dessus d'Orbeis, village du val de Vil-puisse être rachetée par ses successeurs ler. Ce château appartenait depuis long- ducs de Lorraine, pour la somme de quatre temps à la maison de Lorraine, puisque mille florins.

Richerius, historien de Senones, dans sa Ferri de Bildestein eut pour fils Antoine chronique, lib. 3, c. 4, dit que Maherus de Bildestein. Antoine épousa Marie de ou Matthieu de Lorraine grand-prévôt de Provenchères. On peut voir la généalogie saint-Diez et évêque de Toul, après avoir de la maison de Bildestein à la tête du

uná

tom. II, de la nouvelle histoire de Lor-religieux de saint Léon de Toul pour le raine. page 43 et suiv. tont. L'évêque Frotaire donna aux reliBILLY. Billy-sous-les-Côtes, à une gieux de saint Evre, la pêche pour deux. demi-lieue d'Hatton-Châtel, auquel il nuits à Pierre, en 956. In vallá quæ dicirépond; diocèse de Verdun; office, mar-tur Petra ex piscatoria nostra, quisat et prévôté d'Hatton-Châtel, recette quaq. hebdomada duas noctes. En 922, le et bailliage de Saint-Mihiel, cour souveroi Charles-le-Simple, confirma la pêche raine de Lorraine. Le roi en est seul sei-de ce lieu à l'évêque de Toul. gneur. Il est annexe de Vieuville dont il Pierre est annexe de Biqueley, Bikeest distant d'un petit quart d'heure. Il y aliacus (1); mais autrefois Pierre était dans ce lieu une chapelle où le curé de mère-église, comme il parait par une Vieuville va dire la messe fêtes et diman-charte de l'évêque Pibon, qui donna ce ches, et dont il a une certaine rétribution lieu à l'abbaye de saint Léon de Toul, à en argent des habitans, qui ont pour pa- charge que si l'église de Pierre se rétablistron saint Hubert. sait et que les habitans se multipliassent, Il y a encore Billy, village sous Man-elle rentrerait dans son ancien état. gienne; c'est de là que l'ancienne maison de Billy, de nom et d'armes, tire son nom. Elle est à présent éteinte. Elle portait d'azur à trois billettes d'argent, c'est apparem-l'histoire. L'église est dédiée à saint Marment Billy qui est dénommé Barundula (1), tin; collateur, l'abbé de saint Léon de dans le diplôme de l'empereur Frédéric Toul. La cure est regulière et administrée Barbe-Rousse, confirmatif des biens de par un chanoine régulier; décimateurs, l'évêché de Verdun en 1156. les religieux de saint Léon pour les trois quarts des grosses dimes. M. l'évêque de Toul pour l'autre quart, le curé est à portion-congrue.

Pierre répond au présidial de Toul et au parlement de Metz.

Biqueley n'a rien de particulier pour

L'histoire des évêques de Toul (2), porte, que l'évêque Endulanus acquit pour son église la terre de Biqueley, et que l'évêque saint Gauzelin acquit une partie du même lieu, Partem in Bucaliaco. L'évêque Endulan vivait vers l'an 600 et saint Gauzelin est mort en 962.

BIONCOURT.- Bioncourt, village situé sur la Seille, fief mouvant d'Amance, diocèse de Metz, doyenné de Delme, dont la cure est à la nomination de M. l'abbé de Gorze. La maison de Bioncourt était de nom et d'armes, à présent éteinte; elle portait d'argent à la face d'azur. La terre de Bioncourt passa dans la maison de Guermanche par le mariage de Jeannette de Bioncourt avec Henri de Guermanche. Elle y resta jusqu'en 1540 que Françoise La cure de Biqueley fut donnée à l'abde Guermange la porta dans celle de Cus-baye de saint Léon de Toul en 1185, par tine, par son mariage avec Martin de Pierre de Brixei évêque de Toul. Ce lieu Custine. est du présidial de Toul, et parlement de

BIQUELEY ET PIERRE, Villages Metz.

sur Moselle. Pierre, village sur la Elle a pour annexe le village de Pierre Moselle à deux lieues de Toul, en remon-dans le territoire duquel est situé le Prieuré tant ce fleuve, ainsi nommé à cause des de Saint Nicolas de la Rochette, qui fut belles carrières de moellons qu'on y voit, fondé par Lutulphe doyen de l'église de et d'où l'on amène la pierre à Toul par la Toul, sur la fin du onzième siècle. L'évêMoselle; en latin Petra (2); l'église a pour que Pibon en fit la dédicace. Il fut uni à patron saint Christophe. Décimateurs, les l'abbaye de saint Léon de Toul en 1557,

(1) Hist. de Verd., pag. 379. Preuv. (2) Hist. de Lorr. tom. 1, page 302.

(1) Benoît, Pouillé de Toul, tome 1, p. 90. Hist. de Lorr. t. 1, p. 126.

par le pape Paul III. Ce prieuré est situé au comte de Sarwerden, vers l'an 1150, sur la Moselle, près d'une forte grosse dit expressément que la terre de Bitche source qui bouillonne à la sortie d'un ro- dont il était alors possesseur, avait été cher, et forme un étang considérable, à possédée par le duc Gérard d'Alsace son l'extrémité du quel est un moulin; la cha-trisaïeul, qui l'avait laissée en héritage à pelle est située sur la roche. Il y a près de là une belle et grande maison, sur une des faces de laquelle on voit une niche destinée à mettre une statue de la Ste.-Vierge, avec ces mots : Sum quod eram ; nec eram quod sum, nunc dicor utrùmque. Fecit magna mihi, qui dedit ista loqui.

On voit aussi sur le bord de la Moselle l'hermitage de sainte Reine, et la ferme de la Trêche.

La ferme de Gimel dépendait de Pierre; les comtes de Toul à qui elle appartenait, la donnèrent à l'abbaye de Clairlieu.

Thieri son fils, qui fut depuis comte de
Flandre. Que celui-ci l'avait cédée au duc
Simon Ier son frère, et qu'enfin Simon l'a-
vait laissée à lui Mathieu qui parlait.

Dans cette lettre on voit distinctement les limites de la terre de Bitche, et les bourgs et villages qui la composaient alors.

Mathieu Ier mort en 1176, donna la terre de Bitche à Ferri son second fils, qui la laissa ensuite à Ferri II son fils, et Ferri II la donna à Renaud son fils. Ils ne prenaient alors que le nom de seigneurs de Bitche.

Mais Renaud étant mort sans lignée Bitche retourna au duc de Lorraine Ferri III, son neveu. Elle fut ensuite possédée par le duc Thiébaut II, successeur de Ferri III, et Thiebaut la donna en mariage à Agnès sa fille, qui épousa Evrard comte des Deux-Ponts.

BITCHE.— Bittes, ou Bittis, ou Bitche, est une petite ville du diocèse de Metz et ancien fief de la même église; dans la Lorraine-Allemande, située au-delà de la Sare, sur les confins du duché des Deux-Ponts et de la basse-Alsace. Le châtrau de Bitche est posé sur un rocher escarpé, au milieu de grandes forêts. Au Le duc Ferri III (1), échangea avec pied du château est la petite ville de Bit-Evrard comte des Deux-Ponts, ce que che ou Kalthausen, et plus avant vers ledit comte avait et pouvait avoir à Mersl'Alsace, est l'abbaye de Stulzbron fondée perck, à Guémonde et à Lindres, contre par le duc Simon Ier. Bitche et ses dépendances, que Ferri lui Cette ville et son territoire ont titre de céda ; le tout à condition de réachat de comté, et ont été possédées depuis très-long-part et d'autre. En 1208, nous trouvons temps par les princes de la maison de Tancraste de Bitche. Balciesun, page Lorraine. Elle a appartenu à Albert, lxxxiv. ayeul, et à Gérard père du duc Gérard Ou trouve un acte de l'an 1251 (2), d'Alsace. Cette terre ne portait pas alors par lequel Alexandre de Bitche se rele titre de comté. Thierri d'Alsace, fils du connait vassal et homme-lige de Jacques duc Thierri, surnommé le vaillant, eut de Lorraine évêque de Metz, et s'oblige pour son partage la seigneurie de Bitche, lui et ses successeurs de reprendre de laet fut protecteur de l'abbaye de Bouzon-dite église, et dans les journées des vasville.

Thierri ayant épousé Sunechilde fille et héritière de Robert II comte de Flandre, rendit à Simon son frère duc de Lorraine, la terre de Bitche, qu'il avait reçue en apanage. Nous donnerons ailleurs la suite des comtes de Bitche.

Le duc Mathieu dans une lettre écrite

saux de l'église de Metz, depuis le mois de mai 1520 jusqu'en novembre 1535, où sont écrits les noms de hommes féodaux de l'évêché de Metz, Vekher de Bitche et Jacques, comte de Bitche, et

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