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je connois que vous avez parlé d'une personne, et que j'ai entendu une autre (IX, 298, Mal. im. I, v). Je m'aperçois, je comprends que.... Vous voyez votre erreur, et vous avez connu

Que par un zèle feint vous étiez prévenu (IV, Tart. 1611).

Je n'ai point connu qu'elle ait dans l'âme aucun ressentiment de mon ardeur (VII, 398, Am. magn. I, 11).

Mais enfin je connus, ô beauté toute aimable,

Que cette passion peut n'être point coupable (IV, Tart. 949).

On connoitra... que, n'étant autre chose qu'un poëme ingénieux,... on ne sauroit la censurer sans injustice (la comédie) (IV, 380, Tart. Préf.). Comme je commence à connoitre qu'on m'a toujours tenue dans l'ignorance... (III, 226, Éc. d. f. Lettre d'Agnès; cf. V, Mis. 1791).

...

Voy. encore VII, 140, Av. III, 1v; I, Ét. 1357; I, Dép. a. 1719; II, Éc. d. m. 356; II, D. Garc. 1548; IV, Pr. ďÉ. 271; VI, Mélic. 206; VIII, Psy. 676; IX, F. sav. 1151.

Je connoitrai bien si vous l'aurez instruite (IX, F. sav. 640).

La résolution où il vous écrivit hier qu'il étoit... est une prompte voie à vous faire connoître s'il dit vrai, où non (IX, 293, Mal.`im. I, 1v). Faire connoître, encore: II, D. Garc. 676; IX, F. sav. 703, 1402, 1763. Connoître (se) à, en: M° A DANS. Je voudrois pour lui qu'il se connut mieux qu'il ne fait aux choses que nous lui donnons. M° DE MUS. Il est vrai qu'il les connott mal... (VIII, 47, Bourg. g. I, 1).

[La cour]... a du sens commun pour se connoitre à tout (IX, F.

sav. 1343).

Voy. III, 355, Crit. vi; VI, 84, Méd. m. l. II, iv; VII, 107, dv. II, v. Consultes-en ton goût: il s'y connoît en maître (IX, Val-de-Gr. 360). Je tiens pour le bécarre: vous savez que je m'y connois (VI, 237, Sic. 1). De ces gens qui... parlent hardiment de toutes choses, sans s'y connoitre (III, 335, Crit. v). [I, n).

ÉR. Nous dis-tu vrai? SB. Oui, si je me connois en gens (VII, 243, Pourc. Voy. V, 341, Am. med. III, 111. - Cf. GIBIER, PHYSIONOMIE, PLAISIRS. Comme il se connoissoit fort bien en étoffes... (VIII, 169, Bourg. g. IV, 1). Conquête Oui, j'aime qu'un secours, qui hasarde [met en péril] sa tête, Semble à sa passion donner droit de conquête (II, D. Garc. 128).

... On ne veut devoir qu'à son propre mérite

La conquête de ses amants (VIII, Psy. 502; cf. IV, Pr. ďÉ, 54).

L'on n'en voit point de si fière qui ne s'applaudisse en son cœur des conquêtes que font ses yeux (VI, 247, Sic. vi; voy. V, Mis. 805, 1021; IX, F. sav. 92, 140; VIII, 572, Escarb. 11).

Comme Alexandre, je souhaiterois qu'il y eût d'autres mondes, pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses (V, 88, D. Juan, I, 11).

Conquêts, terme de droit : III, Éc. d. f. 1074.

Consacrer: (Cette Princesse) Dont au grand Dieu naissant...

Le zèle magnifique a consacré ce lieu (IX, Val-de-Gr. 210).

On me reproche d'avoir mis des termes de piété dans la bouche de mon Imposteur.... Il suffit... que j'en aie retranché les termes consacrés, dont on auroit eu peine à lui entendre faire un mauvais usage (IV, 378, Tart. Préf.).

Ma liberté est la seule maîtresse à qui je consacre mes vœux (IV, 188, Pr. d'É. III, Iv; cf. IX, F. sav. 1530).

Mon cœur vous consacroit une flamme immortelle (IX, F. sav. 139).
Aristote a consacré des veilles au théâtre (IV, 380, Tart. Préf.).

Consacrez d'autres soins à sa pleine victoire :

Vos louanges n'ont rien qui flatte ses desirs (IX, 268, Ier Prol. du Mal.

Conscience. Voy. DÉTOURS (les) de la conscience.

... Mais dis, en bonnne conscience,

[im.).

(Au mystère...) Est-il quelque ombre d'apparence? (VI, Amph. 768.) En conscience, vous en payerez cela (VI, 61, Méd. m. `l. I, v).' Parlerai-je, Monsieur, selon ma conscience,

Ou comme auprès des grands on le voit usité? (VI, Amph. 709.)

(Il est une science) D'étendre les liens de notre conscience (Tart. 1490). Oui,... je puis vous dire les choses sans blesser ma conscience (VII, 297, Pourc. II, IV).

Mais, Monsieur, mettez la main à la conscience: est-ce que vous êtes malade? (IX, 299, Mal. im. I, v).

Je te le mets sur ta conscience au moins (VII, 69, Av. I, 111).

Je n'ai pas le courage de les mener [mes chevaux], et je ferois conscience de leur donner des coups de fouet, en l'état où ils sont (VII, 132, 4v. III, 1). De ces gens... qui ne font non plus de conscience de tuer un homme que d'avaler un verre de vin (VIII, 457, Scap. II, v).

J'ai trop de conscience pour cela.... Ne m'allez pas tromper...: il y auroit de la conscience à vous (V, 118, 120, D. Juan, II, 11).

C'est une conscience de voir une pauvre jeune femme traitée de la façon (VI, 588, G. D. III, ví; cf. IV, Tart. 549). De consentir plus longtemps à voir....

C'est conscience de le battre (V, 124, D. Juan, II, 111; cf. II, Éc. d. m. 245; ... Pouvois-je, après tout, avoir la conscience [III, Fách. 143).

De le laisser mourir faute d'une assistance? (III, Éc. d. f. 539.)

Pouvais-je me mettre sur la conscience, avoir le cœur de... :

Quoi! de tuer un homme auriez-vous conscience?

(Scène 11, vers 167 du Florentin. Voy. La Fontaine, t. VII, p. 413 et note 8.) Par un pur motif de conscience (V, 98, D. Juan, I, 11).

Ce fut par un motif de cas de conscience (IV, Tart. 1585).

Conseil Allons voir quel conseil on doit vous faire élire (IV, Tart. 1822 : note; voy. II, D. Garc. 1492).

Il faut, pour me donner conseil, que je voie ma cassette (VII, 203, Av. V, vi; voy. I, Dép. a. 1164, 1166).

Seigneur, quand vous aurez reçu quelque soufflet, je suis homme aussi de conseil, et je pourrai vous rendre la pareille (VI, 268, Sic. xII).

Il est informé de tout ce qui s'agite dans le Conseil d'en haut du PrêteJean et du Grand Mogol (VIII, 555, Escarb. 1: note).

Conseils, terme de pratique : VIII, 465, Scap. II, v : note.

Conseiller, subst. : (Sais-tu) Que chez moi les avis ont de tristes salaires, Qu'un valet conseiller y fait mal ses affaires? (I, Ét. 51.)

MONSIEUR TIBAUDIER, conseiller, amant de la Comtesse (VIII, 549, Escarb. Acteurs note; cf. VIII, 572, 573).

Le conseiller des graces [le miroir]: II, 70, Préc. vi: note.

:

Conseiller, verbe (Ce doit être à vous) A me donner conseil....
Conseillez-moi, Frosine (I, Dép. a. 1168).

(J'ai) besoin d'un bon conseil sur cette matière ... Je vous prie de me conseiller tous ce que je dois faire (V, 304, Am. med. I, 1).

(Une bile) Qui veut me conseiller quelque action virile (II, Sgan. 470). Conseiller (se): Je me suis... conseillé au Ciel pour cela; mais, lorsque je l'ai consulté... (V, 198, D. Juan, V, 111).

ÉRIPH. Si je me conseillois à vous pour ce choix? SOSTR. Si vous vous conseilliez à moi, je serois fort embarrassé (VII, 416, Am, magn. II, 111: note). Consentement: Ce titre [de mère] n'a rien qui me choque, puisque, de mon consentement, je me suis exposée à le recevoir (VII, 401, Am, magn. I, 11). (Le père) Donne à cette hyménée un plein consentement (I, Ét. 2010). Consentir, admettre :

ARBAT. Ce trait, Moron, n'est pas généreux. MOR. J'y consens :

LEX. DE M.

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Il n'est pas généreux, mais il est de bon sens (IV, Pr. d'É. 219).
Mais je veux consentir qu'elle soit [la lettre] pour un autre (V, Mis. 1341).
Consentir, vouloir bien, accorder :

Puisque nous consentons à l'arrêt qu'on peut rendre (VI, Mélic. 279).
Non, non, un franc aveu n'a rien que j'appréhende :

J'y consens pour ma part (V, Mis. 1638).

Je consens qu'une femme ait des clartés de tout (IX, F. sav. 218). Consentir que... Voy. encore II, Éc. d. m. 1025; VI, Amph. 1189. Consentir de... (et un infinitif): (Un cœur) Peut-il bien consentir, hélas! D'être donné par ce qu'il aime? (VIII, Psy. 477, 478.)

Consentir à... (et l'infinitif): VIII, 205, Bourg. g. V, vi; IX, F. sav. 247. Absolument : A-t-elle consenti? L'affaire est-elle faite? (IX, F. sav. 644.) Activement: Mais je mourrai plutôt que de consentir rien (II, D. Garc. 373). Conséquence: M DE PHIL. Bien tirer une conséquence par le moyen des figures Barbara, Celarent... (VIII, 82, Bourg. g. II, iv).

Toute la conséquence qu'on peut tirer de cette diversité d'opinions... c'est que... (IV, 379, Tart. Préf.).

Et de là nous pouvons tirer des conséquences,

[1013). Qu'on n'acquiert point leur cœur sans de grandes avances, (Que...) (Mis. Laissez aux libertins ces sottes conséquences (IV, Tart. 1621).

On n'enveloppe point, dans une fausse conséquence, la bonté des choses que l'on corrompt avec la malice des corrupteurs (IV, 381, Tart. Préf.). SGAN. Parbleu! il faut bien qu'il me le semble, puisque cela est. MARPH. Ce n'est pas une conséquence; et il peut vous sembler, sans que la chose soit véritable (IV, 48, Mar. f. v).

C'est ce qui fait pour vous, et sur ces conséquences

Votre amour doit fonder de grandes espérances (II, Éc. d. m. 315).
Vous êtes du métier, vous savez les conséquences (IX, 347, Mal. im. II, v).
C'est un jeune sot, qui ne sait pas encore la conséquence des paroles qu'il
dit (VII, 146, Av. III, ví).,

Celui-ci (ce vice) est, dans l'État, d'une conséquence bien plus dangereuse

que tous les autres (IV, 377, Tart. Préf.; cf. V, 328, Am. méd. II, v). Ce procès m'est d'une conséquence tout à fait grande (VII, 118, Av. II, v). Un homme mort n'est qu'un homme mort, et ne fait point de conséquence (V, 324, Am. med. II, 11). Et cela n'a pas de suite, n'est pas une affaire. Il s'agit d'une chose de conséquence... (IV, 18, Mar. f. 1; voy. II, D. Garc. 1512, 1696; VII, 291, Pourc. II, ш). D'importance.

Une affaire de la dernière conséquence (VI, 574, G. D. III, iv; voy. V, 97, D. Juan, I, ш).

(Un homme) de ma conséquence (VI, 120, Méd. m. l. III, x1).

Conserver, se conserver: Savez-vous... que c'est cela qui me conserve, et que Monsieur Purgon dit... ? (IX, 396, Mal. im. III, III.)

Oui, je suis Dom Alphonse et mon sort conservé... (II, D. Garc. 1746). Les uns à s'exposer trouvent mille délices;

Moi, j'en trouve à me conserver (VI, Amph. 730).

(Elle n'a d'autre soin) Que de se conserver à vous... (IV, Tart. 776).

Et rien ne fait tant voir sa constance éprouvée (de notre amitié)

Que de se conserver au milieu de l'amour (VIII, Psy. 414).

Conservons-nous donc dans le degré d'estime où leur foiblesse [des hommes] nous a mis (V, 338, Am. méd. III, 1).

Hélas! dans cette humeur conservez-le toujours (IX, F. sav. 1447).

Conserver tout le monde est votre grande étude (Mis. 1641; cf. Dép. a. 1226). L'ayant plus de douze ans conservé [le secret] dans son âme (Dép. a. 388). Et pour mieux conserver l'estime et le respect qu'on doit aux vrais dévots... (IV, 387, Tart. 1o Plac.).

(Est-ce là) le respect qui m'est dû? le respect que tu me conserves ? (VIII, 424, Scap. I, m.) Voy. Garder.

Conservons mon honneur (I, Dép. a. 862).
Notre gloire n'est plus aujourd'hui conservée,

Et l'on n'est plus au temps de ces nobles fiertés... (VIII, Psy. 280).
... Les belles draperies,...

Dont l'ornement aux yeux doit conserver le nu (IX, Val-de-Gr. 141). Considérable : ... Si jamais mon bien te fut considérable (I, Ét. 687).

Si jamais tu as pris mon bonheur en considération.

Le bien n'est pas considérable lorsqu'il est question d'épouser une honnête personne (VII, 79, Av. I, Iv: note). A considérer.

La noblesse de soi est bonne, c'est une chose considérable assurément (VI, 508, G. D. I, 1).

J'ai le bien, la naissance, et quelque emploi passable,

Et fais figure en France assez considérable (III, Fách. 184).

Il est vrai, le jugement de Monsieur Lysidas est quelque chose de considérable (III, 344, Crit. v1).

Monsieur, votre vertu m'est tout à fait considérable, et je vous donne ma fille (VI, 119, Méd. m. l. III, x1).

Quatre ou cinq mille écus est un denier considérable, et qui vaut bien la peine qu'un homme manque à sa parole (VII, 332, Pourc. III, v11). Il s'engage à la prendre sans dot.... C'est pour moi une épargne considérable (VII, 85, Av. I, v).

Je sais qu'avec mes vœux vous me jugez capable

De vous porter en dot un bien considérable (IX, F. sav. 1466).

C'est un art (celui des flatteurs) où l'on fait, comme on voit, des fortunes considérables (V, 338, Am. méd. III, 1).

Le Seigneur Anselme est un parti considérable (VII, 84, Av. I, v : note). (Le sort) Auprès d'elles me rend trop peu considérable (VI, Mélic. 348). C'est (Lully est) un admirable homme et le Roi pourroit perdre beaucoup de gens considérables qui ne lui seroient pas si malaisés à remplacer que celui-là (VI, 601, Gr. Div. roy.).

Un haut-d'ais, réservé pour les places des personnes royales et de ce qu'il y a de plus considérable à la cour (VIII, 364, Psy. Livr. de 1671). ... Oui, de ma part, je vous tiens préférable

A tout ce que j'y vois [dans l'État] de plus considérable (V, Mis. 270). Qu'est-ce à dire ? L'affaire est donc considérable? (IX, F. sav. 451.) Considération : Vous me permettrez... d'entrer en considération de la maladie dont il s'agit, avant que de toucher à la thérapeutique (VII, 271, Pourc. I, vIII).

Avoir si peu de conduite et de considération! (VIII, 453, Scap. II, v.) De circonspection, de réflexion.

Et c'est en quoi l'on voit de quelle considération nous autres nous devons être dans un État (VIII, 74, Bourg. g. II, 11).

Cet habit me met déjà en considération (V, 135, D. Juan, III, 1).
Non pas pour l'amour d'elle, mais pour votre seule considération (VII, 332,
Pourc. III, vii). Uniquement par considération pour vous.

Ne vous imaginez pas... que ce soit ma passion qui m'ait forcé à courir après vous.... Ce n'est que la seule considération que j'ai pour Monsieur votre père (VII, 334, Pourc. III, VII). Voy. ÉGARDS.

Je vous donne ma parole, Seigneur Dom Pedre, qu'à votre considération, je m'en vais la traiter du mieux qu'il me sera possible (VI, 273, Sic. xvII). Cela m'empêcha, par quelque considération, d'achever ce que j'avois commencé (III, 159, É. d. f. Préf.).

D. CARL. Je lui suis redevable de la vie.... D. AL. Et voulez-vous que cette considération empêche notre vengeance? (V, 154, D. Juan, III, iv.)

Considérer: M'as-tu de tes gros yeux assez considéré ? (Amph. 1523.) Voy.

...

Touchez à Monsieur dans la main,

Et le considérez désormais dans votre âme

[NEZ (au).

En homme dont je veux que vous soyez la femme (IX, F. sav. 1101, 1102). Il n'a considéré père ni parenté (I, Dép. a. 919).

Allez, de tels soupçons méritent ma colère,

Et vous ne valez pas que l'on vous considère (V, Mis. 1410).

... Qu'un homme... ait si peu de cervelle, et considère si peu sa fille que de la marier avec... (VII, 303, Pourc. II, v1: note).

Si je suis blâmable de quelque chose, c'est d'en user trop bien avec lui.... Tout mon malheur est de le trop considérer (VI, 532, G. D. I, vi). Mais on sait leur rendre justice, et l'on se moque fort de les considérer (ces maris) au delà de ce qu'ils méritent (VI, 576, G. D. III, v).

...

Regardez l'honnête homme de père

Que vous avez du Ciel, comme on le considère (I, Ét. 320).

Comme on l'estime.

On n'aime ici que la vaine apparence et... on n'y considère point la vertu toute nue (II, 115, Préc. xv1).

Je te laisse à penser si sur cette matière

Il voudroit me tromper, lui qui me considère (III, Fách. 524).

Le personnage d'un honnête homme qui est bien aise de voir sa femme considérée (VI, 548, G. D. II, 11).

[II] fut si considéré en son temps, que d'avoir permission de... (VI, 526, Sans considérer s'il a raison ou non,

Votre esprit contre moi fait le petit démon (I, Ét. 377).
Tout bien considéré, je ne vois... (III, 157, Ép. à Mad.).

(G. D. I, v).

Vous devez considérer que c'est une jeune fille élevée à la vertu (VI, Considère par là l'amour que j'ai pour toi, [564, G. D. II, vin).

Et me voyant si bon, en revanche aime-moi (III, Éc. d. f. 1582).

Consister: ... Vouloir les réduire (vos vœux) à cette pureté

Où du parfait amour consiste la beauté (IX, F. sav. 1192).

Consolatif: Je suis homme consolatif (VIII, 413, Scap. I, 11: note).

Consolation: Encore si tu avois achevé de couper notre bois, je prendrois quelque consolation (VI, 117, Méd. m. l. III, 1x).

Vous aurez la consolation qu'elle sera morte dans les formes (V, 33o, Am. méd. II, v).

Ma fille, dont je faisois toute ma consolation (VIII, 506, Scap. III, v1). Mamie, vous êtes toute ma consolation (IX, 311, Mal. im. I, vi). Voy. Consoler: Et je vous ferai voir que les petits marquis

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Ont, pour se consoler, des cœurs du plus haut prix (Mis. 1698; cf. 1132).

Consommer, consumer (voy. aussi ce mot):

Et quoi que l'on reproche au feu qui vous consomme (I, Dép. a. 1073). Voy. le Lexique du Corneille, t. I, p. 210 et 211.

Consommer (se) dans, arriver à la perfection de :

La vertu fait ses soins, et son cœur s'y consomme

Jusques à s'offenser des seuls regards d'un homme (Éc. d. m. 447 : note). Dans l'amour du prochain sa vertu se consomme (IV, Tart. 1817: note). Qui se donne à sa cour se dérobe à son art;

Un esprit partagé rarement s'y consomme (IX, Val-de-Gr. 347: note). Puisque en raisonnement votre esprit se consomme (III, Éc. d. f. 1545: note). Consommé : Un Esculape comme vous, consommé dans votre art (VII, 272,

Pourc. I, VIII).

Homme consommé dans toutes les sciences... (IV, 45, Mar. f. 1v).

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