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sage successif et l'injection de tous les vides correspondant aux cavités intérieures. Ces fossiles, très imparfaitement connus jusqu'ici, sont les « Gyrolithes» dont M. le professeur Dewalque m'a procuré de très beaux exemplaires. La substance organique ne s'est ici dissoute qu'après l'opération du remplissage des cavités intérieures par une matière sédimentaire très fine et très plastique à laquelle l'eau a servi de véhicule. Il se trouve donc, à la faveur de cette circonstance, que les plus petits détails de structure ont été sauvegardés et peuvent être observés, en tenant compte toutefois de la particularité que les pleins actuels se rapportent aux vides de l'ancien organe.

Fig. 4.

Vexillées. Vexillum Rouvillei, Sap.

calcaire, on découvre une zone ou étui formé d'une multitude de ramifications entrelacées qui représentent tout un plexus de tubulures rampantes et

sinueuses, qui partaient

d'une cavité centrale, comblée par la matière du sédiment, pour aller aboutir à l'extérieur. Dans ce mouvement les tubulures suivaient en se ramifiant une direction des plus obliques et l'accolement des sommités étroitement contiguës des dernières subdivisions tubuleuses, soudées entre elles, constituait le pourtour de l'organisme fossile. C'est par injection que ces prolongements cellulaires si délicats ont conservé intacte leur disposition caractéristique, et il suffit d'une comparaison attentive pour reconnaître dans cette structure celle qui caractérise les Siphonées en général, particulièrement les Siphonées actuelles, bien que celles-ci diffèrent morphologiquement des anciennes Gyrolithes. Mais entre les diverses types de Siphonées actuelles, comparés entre eux, en dépit de leur structure uniformément unicellulaire, les mêmes différences se laissent remarquer et elles dépendent des diversifications, pour ainsi dire indéfinies, qu'en

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Fig. 5. Gyrolithes. Gyrolithes Davreuxi.

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Les Gyrolithes se présentent à nous sous l'aspect de corps cylindriques, diversement repliés ou contournés en spirale; on dirait d'un boudin ou ressort hélicoïde (fig. 5). Leur superficie est lisse ou du moins unie, mais en même temps marbrée de linéaments sinueux ou de légers sillons disposés en un réseau irrégulier. Audessous de cette croûte superficielle qui semble correspondre à une paroi faiblement incrustée de

traînent les modifications d'un plan essentiellement mobile dans sa simplicité même.

Si l'on compare impartialement les Gyrolithes et les Siphonées en général, considérées au point de leur structure intime, avec les Chondritées, les Taonurus, les Bilobites, les Vexillées, etc., on reconnaîtra qu'aucune incompatibilité ne sépare ces types et qu'ils ont pu faire aisément partie d'une seule et même catégorie organique, c'est-à-dire qu'ils ont sans doute constitué des organismes du même ordre. Qu'on veuille les supposer également formés de prolongements cellulaires toujours émis pour chacun d'eux, selon une disposition déterminée, diversement agencés selon le type que l'on considère, et provenant toujours du dédoublement d'une cavité aux parois extensibles, avec des passages et des termes divers entre une simplicité absolue et une extrême complexité, et l'on obtiendra sans peine, d'une part, la cavité unique qui semble avoir caractérisé les Palæophycus, conformés comme des doigts de gants, d'autre part, les ramifications sympodiques, multiples et librement étalées des Chondritées; d'autre part enfin, les thalles aux parois résultant de prolongements tubulaires entremêlés et dépendant d'une cavité centrale ou périphérique, tels que nous les montrent les Gyrolithes et tels aussi que les Taonurus et les Bilobites ont dù les avoir; tout cela au travers d'une foule de variations individuelles dont il est impossible de juger à l'inspection seule des moules.

Ce sont là, dira-t-on, de simples présomptions, appuyées, il est vrai, d'un commencement de preuve. Mais, dans une question aussi obscure et aussi controversée, c'est bien quelque chose que d'avoir à invoquer des indices. Aux observateurs et aux chercheurs incombe la tâche de les suivre, de les réunir, d'en accroître le nombre et la portée, d'en préciser le sens, jusqu'au moment où une clarté plus vive venant à se répandre, il sera permis d'atteindre la solution définitive. N'est-ce pas ainsi que procède presque toujours la science, surtout la science d'observation? Marquis DE SAPORTA.

CHIMIE SANS APPAREILS

Lorsqu'on s'occupe d'analyse chimique qualitative, il y a nécessité de changer de récipient presque à chaque réaction; ou bien on est astreint à des lavages fréquents qui, s'ils ne sont pas effectués convenablement, peuvent compromettre les résultats de la réaction subséquente. On a cherché à s'affranchir de ces sujétions, et, parmi les moyens indiqués, un des meilleurs consiste dans l'emploi des capsules enfumées proposées par M. Violette : voici comment s'exprime l'auteur sur la préparation de ces capsules:

«J'appelle capsule enfumée un petit godet en porcelaine enduit de noir de fumée par immersion dans la flamme d'une bougie. Une goutte d'eau ou de dissolution saline, déposée avec soin dans cette capsule, y prend la forme globulaire, limpide comme une perle de cristal,

sans adhérence avec l'enduit charbonné, et l'addition dans ce globule d'une autre goutte de solution saline ou d'une parcelle solide de réactif, y produit tous les phénomènes de coloration, de précipitation et de cristallisation, avec une grande évidence et une parfaite netteté. L'œil y saisit et y suit les moindres changements rendus plus manifestes par le grossissement lenticulaire, sans être gêné par l'interposition de la paroi de verre servant ordinairement de récipient. Le phénomène étant observé et constaté, on projette au dehors le globule par une légère secousse de la capsule, qui reste nette, sans résidu, et parfaitement propre à l'examen d'une autre réaction, sans aucun mélange avec la précédente le vase est pour ainsi dire propre sans qu'il soit besoin de le nettoyer, et l'on n'a pas à craindre ces souillures, mêmes légères, qui dans les vases ordinaires compromettent quelquefois les résultats analytiques.

«La capsule, qui n'a que 0,022 de diamètre, n'est autre qu'un des plus petits godets en porcelaine en usage pour les couleurs à l'eau; pour la plonger dans la flamme, on la saisit avec des pinces; mais on la manie plus facilement en lui adaptant avec de la colle forte un disque mince en liège dans lequel on enfonce une épingle servant de poignée. Il faut user de précaution pour enfumer convenablement une capsule; on doit plonger celle-ci à plusieurs reprises, avec des alternatives de refroidissement, dans le tiers supérieur de la flamme d'une bougie. La couche de fumée doit présenter une teinte égale d'un beau noir; si elle est trop mince, elle se mouille au contact du globule qui s'étale et disparaît; elle doit avoir une épaisseur suffisante que l'expérience fait bientôt connaître. Il faut attendre que la capsule soit bien refroidie avant d'y déposer un globule, car autrement elle se mouillerait. L'enduit charbonné est mouillé instantanément par les liquides acides, alcooliques et éthérés, et les solutions aqueuses y prennent seules la forme globulaire. >>

On peut encore simplifier cette manière d'opérer en mettant à profit la propriété que possèdent les feuilles de quelques végétaux de n'être pas mouillées par l'eau et les dissolutions salines aqueuses. Parmi ces feuilles, celles de la capucine ont une forme qui se prête plus spécialement à ce genre d'emploi. Lorsqu'on les tient par le pétiole, leur face supérieure présente une dépression dans laquelle on peut facilement déposer un globule; on peut done avec ces feuilles procéder exactement comme avec une capsule enfumée. Quant le mouillage d'une feuille a lieu, ce qui arrive forcément après quelques réactions, rien n'est plus facile que de la remplacer par une feuille nouvelle, et nous sommes à une époque de l'année où chacun peut en faire la vérification. G. SIRE.

Besançon, le 9 septembre 1885.

L'ÉCLAIRAGE ÉLECTRIQUE

DE LA PETITE VILLE DE TRÉBERG

La petite ville de Tréberg, renommée depuis longtemps pour sa fabrication d'horloges de la Forêt Noire, compte environ 2500 habitants. Elle est située au fond de la vallée de Gutach, à 2300 pieds au-dessus du niveau de la mer, et est entourée de toutes parts de collines d'au moins 1000 pieds de hauteur. La Gutach, après avoir traversé un bois de sapins de 600 pieds de largeur sur un lit de rochers de granit des plus raides, tombe au pied de la

montagne et forme la célèbre chute d'eau qui couronne ce site, un des plus beaux de l'Allemagne.

Sur les rives de ce torrent se sont établies une quantité de fabriques; la chute principale n'est pas utilisée : on a tiré parti du dixième de la puissance disponible.

Jusqu'ici les rues de la ville étaient misérablement éclairées au pétrole; pour satisfaire les nombreux visiteurs de cet endroit pittoresque, on reconnut nécessaire d'installer un éclairage plus parfait. Fallait-il recourir à un plus grand nombre de lampes à pétrole, au gaz ou à l'électricité; la force motrice dont on disposait fit donner la préférence à l'électricité. L'extension de l'éclairage au pétrole eût été moins coûteuse au point de vue des frais de premier établissement, mais moins économique au point de vue de l'entretien. Quant au gaz, bien qu'une usine établie dans la localité aurait pu desservir également les particuliers, cette considération fut de peu de valeur, vu que cet éclairage ne serait pas revenu meilleur marché celui au pétrole. que

Les frais de premier établissement d'une installation à lampes à incandescence ou à lampes à arc sont à peu près les mêmes; on donna toutefois la préférence à ces dernières, en raison de ce que, à puissances égales, l'arc donne dix fois plus de lumière que l'incandescence, l'avantage de pouvoir disposer de dix fois plus de points lumineux rappelant assez les brùleurs au pétrole et au gaz, n'étant pas à comparer avec le premier. Les lampes à are produisent un effet imposant par leur éclat; il est vrai, par contre, que la non-uniformité de l'éclairage n'en est que plus sensible lorsque les lampes sont un peu trop éloignées. D'autre part, la ville de Tréberg devenant de plus en plus importante, par suite de l'affluence des visiteurs qui y viennent faire des cures de bon air, il n'y avait pas lieu de s'arrêter à la dépense d'entretien causée par le renouvellement des charbons.

L'installation a été faite par la maison Weil et Neumann, de Freiburg, qui y a appliqué son système de lampes et de dynamo (cette dernière a une grande ressemblance avec la machine Gramme). Le projet est établi pour 12 lampes, en deux circuits de 6 lampes actionnés chacun par une machine. La force motrice est fournie par une roue en dessus, qui se trouve à peu près au milieu de la grande rue, et actionne un moulin pendant le jour. Moyennant une rétribution annuelle, cette roue est louée à la municipalité. Jusqu'à présent, 9 lampes seulement ont été allumées, 6 en ligne droite dans la grande rue et 3 dans les rues transversales. Il parait que la force motrice n'est pas suffisante pour les 3 restantes. La chute utilisable est de 4 mètres et on ne manque pas d'eau, mais la roue trop étroite en prend trop peu. Il conviendrait done d'établir une roue spéciale pour l'éclairage.

Cette installation fonctionne actuellement très régulièrement. L'effet est magique, principalement lorsque, placé sur une hauteur, on plonge le regard dans la vallée. Les 9 lampes paraissent amplement suffisantes pour propager la lumière sur tous les points. Chaque lampe produit environ 1500 bougies.

Toute l'installation a coûté 18 500 francs; elle eût été évidemment plus coûteuse si l'on avait fait l'acquisition d'un moteur spécial et d'un bâtiment ad hoc. Les charges annuelles pour l'entretien, l'intérêt et l'amortissement s'élèvent à 50 pour 100 de plus que celles qui étaient relatives à l'ancien éclairage au pétrole, mais aussi on a dix fois plus de lumière 1. N. T.

1 D'après l'Electricien.

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Le grand Buffon disait : « L'homme ne connaît pas ses forces, il ne sait pas ce qu'il perd par la paresse et l'oisiveté; il ignore ce qu'il pourrait gagner par un travail assidu et la pratique d'un long exercice. >>

Cette remarque du savant philosophe trouve sa démonstration dans les exercices des disloqués et des gymnastes.

trent

Chez les personnes ne s'adonnant pas d'une façon continue aux exercices du corps, les articulations finissent par moins bien fonctionner, par devenir rebelles à l'exécution des mouvements qui ne renpas dans la série de ceux qu'elles ont l'habitude d'exécuter journellement. D'un autre côté, les muscles se refusent à une extension un peu étendue s'ils en ont perdu l'habitude; si l'individu qui est dans ces conditions veut exécuter un tour de souplesse, veut ramasser un objet par terre, faire toucher les bras derrière son dos, aussitôt toutes ses articulations, ses ligaments, ses muscles résistent, protestent et ne cèdent qu'aux dépens d'une douleur ou tout au moins d'une gêne plus ou moins vive. Mais si ses organes sont sollicités très fréquemment, ils s'accoutument à exécuter des mouvements qui étaient nouveaux pour eux et auxquels ils résistaient tout d'abord; alors les articulations cèdent peu à peu, les ligaments s'assouplissent, les muscles s'allongent et se développent.

Le corps humain est, en effet, susceptible d'acquérir une souplesse, une élasticité et une agilité telles que les acrobates, les disloqués, les hommes serpents, les gymnastes, semblent posséder des organes différents, avoir des articulations nouvelles comparativement à leurs spectateurs.

Parmi les principaux exercices exécutés par les acrobates de ce genre, on peut citer ceux que répète chaque soir au Cirque d'été le singulier disloqué, M. Sarina, qui fait de son corps un tel usage qu'on est tenté de croire à la vérité du surnom que lui donne l'affiche: the anatomical mystery; ces exercices sont les suivants (fig. 2) :

Faire toucher la tête à son dos, à ses reins; dans cette position appliquer les mains sur le sol de façon à être complètement plié en deux en arrière; jambes; y passer les épaules. passer la tête, toujours étant renversé, entre ses

Se dresser sur les mains, placer les pieds sous les aisselles, sur les épaules, sur la tête.

Avancer les jambes de façon que les jarrets reposent sur les épaules, et marcher dans cette position.

L'acrobate qui mange avec son pied est appuyé sur les mains, le corps et les jambes renversés pardessus sa tête; à son talon est fixée une fourchette à l'aide de laquelle il saisit des morceaux de pain placés en face de lui et les porte à sa bouche.

Toute cette série d'expériences repose sur la flexibilité de la colonne vertébrale.

L'articulation de la hanche (coxo-fémorale) suffisamment assouplie permet aux acrobates d'exécuter d'autres tours, tels que : placer ses deux membres inférieurs sur une même ligne horizontale; étant assis sur une table, par exemple, il peut étendre ses jambes de façon à ce que toute leur partie inférieure soit en contact avec la surface de cette table; il peut, dans cette position, faire tourner un de ses membres inférieurs autour du corps pris comme centre.

L'acrobate peut également, ayant les pieds appuyés sur deux chaises, rester les jambes horizontales le corps suspendu au-dessus du vide.

Tout le monde a vu de ces acrobates qui, étendus sur l'ouverture d'un

petit tonneau, se plient subitement et disparaissent dans celui-ci. Le tonneau, étant d'un faible diamètre, constitue un véritable tube, exigeant que l'acrobate qui y est renfermé soit complètement plié en deux et chaque jambe à l'état d'extension, c'està-dire que la cuisse et la jambe doivent être sur une même ligne. Or cette extension complète du membre inférieur, alors que le corps est incliné vers ce membre, est très pénible. C'est l'extension de l'articulation du genou et du jarret qui constitue la difficulté de cet exercice d'amateur, consistant à toucher le sol avec la main, sans plier les jarrets, ou à ramasser, dans les mêmes conditions, une pièce de monnaie ou une épingle.

d'une corde passant sur une poulie, d'autres s'enlèvent eux-mêmes en tirant sur l'autre extrémité de la corde; ces deux systèmes sont naturellement peu fatigants.

Mais quelques-uns grimpent le long d'une corde avec les pieds et les mains, ou même avec les mains seules, en les portant alternativement l'une au-dessus de l'autre; ceux-là exécutent un tour de force remarquable, car, à chaque flexion du bras, l'effort dépasse 60 ou 70 kilogrammes et est répété dix, quinze, vingt fois de suite, suivant la hauteur à laquelle se trouve le trapèze.

La descente des gymnastes présente les mêmes variétés, les uns se laissent simplement tomber dans le filet, d'autres glissent le long d'une corde: une

jeune femme gymnaste se laisse glisser lentement, d'une façon excessivement gracieuse. Une de ses jambes enroulée autour de la corde celle-ci était tendue par des aides, le corps penché en arrière, elle descendait lentement en prenant de jolies poses, agitant deux drapeaux, accélérant ou retardant sa vitesse par la seule pression de ses muscles contre la corde (fig. 1). Certains gymnastes présentent cette particularité de se servir de leurs pieds comme moyen de préhension dans les exercices qu'ils exécutent. A ce point de vue ils se rapprochent des singes et arrivent à rivaliser avec ceux-ci comme agilité, ou bien à les imiter d'une façon saisissante. Les gymnastes japonais excellent surtout sous ce rapport, et l'on se rappelle que l'un d'eux s'est exhibé à Paris il y a quelques années sous le nom d'homme-singe. Revêtu d'un costume approprié à son rôle, il grimpait le long d'une perche, s'accrochait par les pieds à une corde, se balançait ainsi, sautait, gambadait, faisait des culbutes et exécutait, en un mot, une multitude d'exercices aussi bien, si ce n'est mieux, que n'eût pu faire un singe réel.

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Fig. 1. Jeune femme gymnaste descendant du faite du théatre.

Les exercices des gymnastes sont non moins curieux. On voit souvent deux ou trois jeunes gens exécuter sur un ou plusieurs trapèzes placés à une grande hauteur, les tours les plus difficiles, et les plus audacieux; on les voit s'élancer d'un trapèze, franchir l'espace pour aller à 7, 8, 10 mètres en atteindre un autre, et cela avec une aisance, une sûreté telle, que le spectateur qui les contemple tranquillement étendu dans un fauteuil, est presque porté à croire qu'il est très facile de sauter d'un trapèze sur l'autre en faisant des culbutes.

La manière dont les gymnastes atteignent leur appareil au haut du théâtre ou du cirque, et celle dont ils en descendent est aussi à considérer quelquesuns se laissent hisser par des machinistes à l'aide

Une troupe de Japonais, qui s'est montrée en 1884 dans divers theâtres et cirques de Paris, exécutait également des tours extraordinaires, et les gymnastes qui la composaient se servaient aussi avec une grande habileté et une grande énergie de leurs pieds

nus.

Parmi les exercices exécutés par cette troupe les plus remarquables étaient les suivants (fig. 3):

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Fig, 2, Divers exercices des disloqués, exécutés par les acrobates du Cirque ou de l'Hippodrome.

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Fig. 3. Exercices de gymnastes japonais. L'échelle; la double suspension sous un trapèze; la perche.

L'exercice du bambou une perche de bambou longue de 5 à 6 mètres était maintenue verticale

ment en équilibre, sa base appuyée sur la ceinture d'un des acrobates. Sur cette tige grimpait alors un

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