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Enlarmer, v. a. t. d'Artisan.
Enlevé, ée, part.
Ealévement, f. m.
Enlever, v. a.'

Observez que l'e muet du milieu de ce mot se prononce quand il eft suivi d'un seconde muet, comme on le voit dans Enlèvement. On dit donc J'enlèverai; J'enléverois. Enlevure, f. m. Petite bube. Enlié, ée, part.

Enler, v. a. t. de Maçonerie.
Enligné, ée, part.

Enlignement, f. m. État de ce qi ett enligné.

Enligner, v. a. t. d'Architecture.
Enluminé, ée, part.
Enluminer, v. a. Appliquer des

couleurs.

Enlumineur, cuse, f. m. & f.
Enluminure, f. f. Art d'enluminer.
Ennéadécatéride, f. f. C'eft l'espace
de dix-neuf ans.

Ennéagone, f. m. t. de Géométrie.
Dans ces deux mots on pro-
nonce les deux n.
Ennemi, ie, f. m. & f. & adj.
On prononce énemi.

Ennobli, ie, part.
Ennoblir, ou Anoblir, v. a. Ren-
dre noble.

Joubert écrit annoblir, ce n'eft pas l'usage: Calepin & Richelet n'écrivent qu'anoblir: L'Acad. 'Furetiere,Danet.Dupuys, Baudoin, Monet & Binet écrivent ennoblir; & Danet, dans une note faite exprès, soutient qu'on doit écrire de cette derniere façon. C'est ce qu'il faut examiner On trouve annuller dans presque tous les dictionaires, quoique ce mot soit un composé de nul ou de nullité. Suivant cette regle, on devroit écrire annoblir, puisqu'il eft composé de noble ou de noblefe;

mais l'usage ne le permet pas. C'est donc ennoblir qu'on doit écrire, puisqu'il eft unté depuis plus de deux fiecles, con.mз plus conforme à la regle générale des composés. La voici : De Bouche, on a fait emboucher; de Chaîne, de Dete, de Flamme,

de Gage, de Hardi

enchaîner;

endéter;

enflamer;

engager;

enhardir;

enjamber;

enivrer;

enlever;

emmener;

enorgueillir; empaqueter; enquête; enraciner; ensanglanter;

de Jambe, d'Ivresse, de Lever, de Mener, d'Orgueil, de Paquet, de Quere, de Racine, de Sang, de Terre, de Venin, envenimer, &c. Par conséquent de Noble, on doit faire ennoblir. Au refle je ne blâme point absolument ceux qui écriront anoblir, parce qu il y a des autorités. Ainfi chacun oft libre de choifir; mais ennoblir vaut mieux.

enterrer;

Ennui, f. m. Déplaifir; trifieffe. s'Ennuiter v. récipr.,

Ennusure, ou Annusure, f. f. t. d'Architecture.

Ennuyant, ante, adj. Qui ennuie. Ennuyer, v. a. Laffer l'esprit.

Devant le muet on ne prononce qu'un traple:l'Académie l'écrit ainfi: Il ennuie; ils ennuicnt. Ennuyeusement, adv. Avec ennui, Ennuyeux, euse, adj. Qui ennuie. Enoiseler, v. a. t. de Fauconerie. Enoncé, ée, part. Enoncer, v. a. Enonciatif, ive, adj Qui énonce. Énonciation, 1. f. Expreffion.

Enorgueilli, ie, part.

Enorgueillir, v. a. Rendre orgueilleux.

Il ne faut pas prononcer é norgueillir, mais en-orgueillir. C'et pourquoi l'e ne doit pas avoir d'accent.

Énorme, adj. m. & f. Enormément, adv Exceffivement. Enormité, f. f.

Enoffé, adj. Se dit de ceux qui ont des os dans la gorge.

é. nos

Il ne faut pas prononcer sé, mais en offe. Enquérant, ante, adj. Ileft du ftyle familier. Curieux.

s'Enquérir, v. récipr. Il se conjugue comme acquérir. S'informer. Enquerre, v. a. Vieux mot qui fignifie enquérir, & qui n'eft en usage que dans le Blason. Enquerre, f. m. Recherche. Il eft peu ufité. Enquête, f. f. t. de Palais. Information.

s'Enquêter, v. récipr. S'enquérir. Enquêteur, f. m. Officier qui a le pouvoir de faire des Enquêtes. Enquirauder, v, a. Séduire; tromper. Ce mot a été inventé par M. de la Fontaine.

Enquis, ise, part. du verbe Enquerir.

Enraciné, ée, part.

.

s'Enraciner, v. rec. Prendre racine. Enragé, ée, part. Enrageant, ante. adj. Il eft du ftyle familier. Qui cause beaucoup de peine.

Enrager. v. n. Etre saifi de la rage. Enragere, f. f. Tout ce que la colere peut inspirer. Enrayé, ée, part. Enrayer, v. a. Arrêter une roue par les rais ou Tracer la raie d'un fillon,

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Enrayure, f. f. Ce qui sert à enrayen
Enregimenté, ée, part.
Enregimenter, v. a. t. Militaire.
Enregiiré, ée, part.
Enregistrement, f. m.
Enregistrer, v. a. Ecrire sur un re-
giltre.

L'Académie observe que plufeurs prononcent & écrivent, Enregitre, Enregitrement, Enregitrer. Cela dépend du plus ou du moins d'usage que l'on en fait. Ceux qui l'emploient plus rarement conservent l'anciene prononciation; ceux qui en font fréquent usage préferent la nouvele. Enrhume, ce, part. Enrhumer, v. a. Enrhumure, f. f. Enrhuné, ée, part. Enthuner, v. a. t. d'Épinglier. Enrichi, ie, part.

Enrichir, v. a. Rendre Riche.
Enrichiffement, f. m. Embéliffe-
ment; ornement.
Enrôlé, ée, part.
Enrôlement, f. m.
Enróler, v. a. Il se dit particulié-

rement des gens de guerre. Enroué, ée, part.

Enrouer,v.a.Rendre lavoix rauque. Enrouiller, v. a. Engendrer de la

rouille.

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On écrit auth Ensablé, Ensablement, ensabler; mais l'í se prononce long comme dans Sable. Ensaché, ée, part.

Ensacher, v. a. Mettre dans un sac.
Ensairané, ée, part.
Ensafraner, v. a. Teindre en safran.
Ce mot ell peu ufité.
Ensailiné, ée, part.
Ensaifinement, 1. m. t. de Palais.
Ensaitiner,v.a. lln'eft d'usage qu'en
cette phrase: Ensaifiner un contrat.
Ensanglante, ée, part.
Ensanglanter, v. a. couvrir de sang.
Enseigne, f. f. Marque; drapeau.
Quand on parle d'un officier d'ar-
mée, ce mot eft masculin.
Enseigné, ée, part.
Enseignement, f. m. Inftruction.
Enseigner, v. a. Inftruire.
Ensel, t. de Chirurgie.
Ensellé, ée, adj. t. de Manege.
Ensemble, adv. L'un avec l'autre.
Il eft auffi quelquefois f. m.
Ensemencé, ée, part.
Ensemencement, f. m.
Ensemencer, v. a.
Enserré, ée, part.
Enserrer, v. a. il eft vieux. Enfer-
mer, ou Mettre dans la serre.
Enséveli, ie, part.
Ensévelir, v. a. -
Euséveliffement, f. m.

même

On écrit & on prononce auffi Enseveli, Ensevelir, Enseveliffement, mais contre l'usage commun de notre langue, qui dans la bonne prononciation n'admet point deux muets de suite. Enseuillement, f. m. t. d'Archi

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Ensorcélement, f. m. Action d'ensorceler, ou son effet.

On ecrit auth Ensorcellement, pour faire prononcer l'e:mais sans doubler la lettre i, il n'y a qu'à mettre un accent sur l'e,caron ne prononce en effe: qu'une seule 1. Ensorceler, v. a Donner des maladies pour sortilege. Ensorceleur, f. m. Celui qui ensorcele.

Ensoulie, ée, part.
Ensoufrer, v. a. Enduite de soufre.
Ensouple, f. f. ou plus communé

ment, Enfuble. C'eil une partie
du métier du tisferand.
Ensoyé, ée, part.
Ensoyer, v. a. t. de Cordonier.
Ensuite, prépofition qui et toujours

suivie de la particule de. Elle so prend auffi adverbialem, sans de. Ensuivant, t. de Pratique. Il n'eft guere d'usage qu'en quelques phrases, qui marque nt pofteriorité de temps.

s'Ensuivre, v. récipr. Suivre de
quelque chose. Il ne s'emploie
qu'à la troifieme persone tant
du fingulier que du pluriel.
Entablement, (.m.t. d'architecure.
Entabler, v. récipr. t. de Manege.
Entaché, ée, part.

Entacher, v. a. Infecter; gâter. Il
'n'eft guere en usage qu'au part.
Entaille, f. f. Incifion.
Entaillé, ée, part.
Entailler, v. a. Faire une entaille.
Entaillure, f. f. Etat de ce qui eft

entaillé.

Entame, f. f. Le premier morceau
qu'on coupe de quelque chose
d'un tout.
Entamé, ée, part.
Entamer, v. a. Faire une petite
incition ou déchirure.
Entamure, f. f.

En tant que, conjonclion.
Entaffé, ée, part.
Entalement, f. m.

Entaffer, v. a. Mettre en tas.
Ente, f. f.

Enté, ée, part.

Entéléchie, f. f. t. de Philosophie. Entement, f. m. Action par laquelle on ente les arbres. Entenal, f. m. t. d'Agriculture. Entendement, f. m. Entendeur, f. m. Il n'eft d'usage qu'en ces façons de parler proverbiales à bon entendeur salut; à bon entendeur peu de paroles. 'Entendre, v. a. Ouir, ou avoir intention.

:

Entendu, ue, part.

bien Entendu que, espece de conjor.ction.

Entente, f. f. fignification; goût. Enter, v. a. Greffer.

Joubert écrit ante; anter un arbre c'eft absolument une faute, parce que ces mots vienent du Latin inserere, & que cette préposition in s'exprime en François par en. Entériné, ée, part. Entérinement, f. m. t. de Pratique. Entériner, v. a. t. de Pratique. Accorder ce que l'on demande.

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Il y en a quidoublent la lettrer dans ces mots : ils péchent contre l'usage & l'étymologie: parce que, selon le Dict. des Arts, entérinement & entériner vienent du vieux mot entérineté pour intégrité, comme fi l'on eût dit entièreté. Entérocele, f. f. t. de Médecine. Entérologie, f. f. t. de Médecine. Enterré, ée, part. Enterrement, f. m. Enterrer, v. a. Entêté, ée, part.

Entêtement, f. m. Opiniâtretré,

Entêter, v. a. Faire mal à la tête ; ou mettre fortement dans la tête. Enthousiasme. f. m. Acad. Joub. Dia. des Arts. Transport de l'esprit & de l'imagination.

On trouve entoufiasme sans h dans quelques Dictionaires; mais on doit écrire enthousiasme, comme l'Académie. Enthoufiasmné, ée, part.

Enthousiasmer, v. a. Ravir en admigation.

Enthoufiafle, f. de tout genre. Vifionaire.

Enthymême, f. m. t. de Logique. Entiché, ée, adj. Qui commence à se corrompre. Il se dit des fruits au propre; mais il est plus ufité au figuré. Enticher, V. a. Commencer à gåter. Son plus grand usage eft au part. paffif. Entier, iere, adj. Entiérement, adv. Entité, f. f. t. didactique. Entoilage, f. m. Toile à laquelle on coud une dentele : ou la dentele même qu'on atache à une toile. Entoilé, ée, part.

Entoiler, v. a. Mettre de la toile à de la dentele, ou de la dentele à de la toile.

Entoir, f. m. t. de Jardinier. Entoiser, v. a. Mettre une chose

quarément, de façon qu'on puiffe la mesurer avec la toise. Entoné, ée, part. Entonement, f. m. Action d'en

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Entorse, f. f. t. de Chirurgie.

Eatortillé, ée, part.
Entortillement, f. m.

blige point de doubler la lettre 1: on ecrira donc Ils s'entrepelent. Entravaillé, ée, adj. t. de Elason.

Entortiller, v. a. Enveloper dans, Entrave, ee, part.

ou autour.

Entour, f. m. Circuit.

à l'Entour, adv. Aux environs. On ecrit auffi Alentour: & l'Académie écrit, Tourner à l'entour; & les bois d alentour. Ne pourroitoa point également écrire les bois d'à l'entour en y mettant un trait dunion, parce que sous une prepolition ces deux mots sont réputés n'en former qu'un. Entouré, ee, part. Eatourer, v. a. Environer. Entournure, f. f. t. de Tailleur. Entr'accuser, v. récipr. S'accuser T'un & l'autre.

Entr'acte, f. m. Ce qui se paffe entre deux actes.

Il y en a qui écrivent entreacte, avec une divifion, comme Danet, mais l'Académie écrit entr'acte, avec un apoftrophe, & c'eft Ortographe qui eft la plus en usage, comme conforme à la prononciation. Entrage, f. m. t. de Coutume. s'Entraider, v. récip. Entrailles, f. f. plur. Inteftins. s'Entr'aimer, v. récip. Entraîné, ée, part. Entraîner, v. a. Tirer avec force. Entrait, f. m. t. de Charpentier. Entrant, ante, adj. Infinuant. Entrapeté, ée, adj. t. d'Architect. s'Entr'appeler, v. récipr. S'appeler l'un l'autre.

On écrit auffi S'entr'apeller; mais on n'y prononce qu'une l & l'e refte muet, excepté cependant lorsqu'il est suivi d'un seconde muet; alors le premier se prononce, mais cela même n'o

Entraver, v. a. Mettre des entraves. s Entravertir, v. recipr. S'avertir l'un l'autre. Entr'avertiffement,f. m. t. de cour. Entraves, f. f. plur. Fers ou liens qu on met aux pieds des che

vaux.

Entravon, f. m. Piece de cuir dont on entoure le paturon d'un cheval. Entre, prépostion de lieu & de

temps.

Entré, ée, part. du verbe Entrer. Entre-baille, ee, adj. Il ne se dit

que d'une porte ou d'une fenêtre qui n'eft pas entiérement fermée. On doit écrire ce mot avec un circonflexe sur la penultieme, pour faire voir qu'il faut la prononcer longue.

s'Entrebaiser, v. récipr. Se baiser l'un l'autre. Entrèchat, f. m. t. de Danse. s'Entrechoquer, v. a. récipr. Se choquer l'un l'autre. Entre-colonne, ou Entre-colonnement, f. m. t. d'Architecture. s'Entre-communiquer, v. récipr. Se communiquer l'un à l'autro. s'Entre-connoître, v. récipr. Se

connoître l'un l'autre. Entrecoupé, ée, part. Entrecouper, v. a. Interrompre. Entre-cours, f. m. t. de Coutume. s'Entre-croiser, v. récipr. Se croiser l'un l'autre.

Entre-deux, f. m. Partie du milieu. s'Entre-donner, v. récipr. Se donner l'un à l'autre. Entrée, f. f.

Entrefaites, f. f. plur. Dans ces entrefaites; fur ces entrefaites. 'Entre-fraper, v. récipr.

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