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SCENE VII

THE NOTARY, CLITANDRE, SGANarelle, Lucinde, LISETTE

(CLITANDRE speaks in the NOTARY's ear.)

SGAN. Yes, Monsieur, you must draw up a contract for these two persons. Write. (The NOTARY writes.) There, the contract is being drawn up. I give her twenty thousand crowns on her marriage. Write. Luc. I am much obliged to you, father.

THE NOT. There, it is done. You have only to sign it.

SGAN. That is a very quickly drafted contract.

CLIT. At least . . .

SGAN. Ah! No, I tell you.

Do we

not all know?

Come. It is
There, there,

Come, give him the pen to sign. signed. It is signed. It is signed.

I myself will sign by and by.

Luc. No, no, I wish to have the contract in my own

hands.

SGAN. Ah! well, take it. Are you satisfied?

Luc. More than you can imagine.

SGAN. That is all right.

CLIT. Now, I have not only had the precaution to bring in a notary, I have brought as well singers and instruments to celebrate the wedding and to make merry. Let them come in. They are people I take about with me, of whom I daily make use to pacify the troubles of the mind by their harmony.

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SCENE DERNIÈRE

LA COMÉDIE, LE BALLET et LA MUSIQUE
TOUS TROIS (ensemble).

Sans nous tous les hommes
Deviendraient mal sains,
Et c'est nous qui sommes
Leurs grands médecins.

LA COMÉDIE

Veut-on qu'on rabatte,
Par des moyens doux,
Les vapeurs de rate
Qui vous minent tous?
Qu'on laisse Hippocrate,
Et qu'on vienne à nous.

TOUS TROIS (ensemble).

Sans nous...

(Durant qu'ils chantent, et que les Jeux, les Ris et les Plaisirs dansent, Clitandre emmène Lucinde.)

SGAN. Voilà une plaisante façon de guérir. Où est done ma fille et le Medecin.

Lis. Ils sont alles achever le reste du mariage.
SGAN, Comment, le mariage?

Las. Ma foi! Monsieur, la bécasse est bridée, et vous avez cru faire un jeu, qui demeure une vérité.

SGAN. (Les danseurs le retiennent et veulent le faire danser de force.) Comment, diable! Laissez-moi aller, laissezmoi aller, vous dis-je. Encore? Peste des gens !

LAST SCENE

COMEDY, BALLET and MUSIC

ALL THREE (together).

All mankind without us three
Would soon become diseased,
Of skilled physicians chief are we
By whom all ills are eased.

COMEDY

If you by pleasant means would aim
To cure the vapoured head,
Leave to Hippocrates his fame,
And come to us instead.

ALL THREE (together).

All mankind...

(While they sing, and while Play, Laughter and Pleasure dance, Clitandre carries off Lucinde.)

SGAN. That is a curious way of healing people. But where are my daughter and the doctor?

Lis. They have gone to complete the wedding.
SGAN. What! the wedding?

Lis. Upon my word, Monsieur, the biter is bit. The jest you intended to play has been turned to

earnest.

SGAN. (The dancers restrain him and wish to make him dance with them by force.) What the deuce! Let me go! Let me go, I tell you. Again? Plague take everybody.

THE END

NOTES

TARTUFFE

Molière's Preface to the first edition is as follows:

Voici une comédie dont on a fait beaucoup de bruit, qui a été longtemps persécutée; et les gens qu'elle joue ont bien fait voir qu'ils étaient plus puissants en France que tous ceux que j'ai joués jusqu'ici. Les Marquis, les Précieuses, les Cocus et les Médecins ont souffert doucement qu'on les ait représentés, et ils ont fait semblant de se divertir, avec tout le monde, des peintures que l'on a faites d'eux; mais les Hypocrites n'ont point entendu raillerie; ils se sont effarouchés d'abord, et ont trouvé étrange que j'eusse la hardiesse de jouer leurs grimaces, et de vouloir décrier un métier dont tant d'honnêtes gens se mêlent. C'est un crime qu'ils ne sauraient me pardonner; et ils se sont tous armés contre ma comédie avec une fureur épouvantable. Ils n'ont eu garde de l'attaquer par le côté qui les a blessés: ils sont trop politiques pour cela, et savent trop bien vivre pour découvrir le fond de leur âme. Suivant leur louable coutume, ils ont couvert leurs intérêts de la cause de Dieu; et le Tartuffe, dans leur bouche, est une pièce qui offense la piété. Elle est, d'un bout à l'autre, pleine d'abominations, et l'on n'y trouve rien qui ne mérite le feu. Toutes les syllabes en sont impies; les gestes mêmes y sont criminels; et le moindre coup d'œil, le moindre branlement de tête, le moindre pas à droite ou à gauche, cachent des mystères qu'ils trouvent moyen d'expliquer à mon désavantage.

'J'ai eu beau la soumettre aux lumières de mes amis, et à la censure de tout le monde: les corrections que j'y ai pu faire, le jugement du Roi et de la Reine, qui l'ont vue, l'approbation des grands princes et de Messieurs les ministres, qui l'ont honorée publiquement de leur présence, le témoi gnage des gens de bien, qui l'ont trouvée profitable, tout cela n'a de rien servi. Ils n'en veulent point demordre; et tous les jours encore, ils font crier en públic de zélés indiscreta,

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