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D'AUVERGNE.

FABRÈGUES, ancien château situé dans la banlieue d'Aurillac, et qui a dû être le berceau de Guy de Fabrègues, trésorier des finances du duc de Berry et d'Auvergne en 1369. Il fut plus tard la propriété de la famille de Sarret.

DE FABRY, en latin Fabria ou Vabria. Ce nom se confond avec celui de Fabrègues, du moins en Provence et en Languedoc où il existe des familles qui ont indistinctement porté l'un et l'autre. Il a été honoré en Auvergne par les personnages suivants : Guillaume Fabry, comte de Brioude en 1209; autre Guillaume Fabry, chevalier en 1284; Benoît Fabry, seigneur de Jussac, grand-maître de l'artillerie, de 1307 à 1315; Eustache Fabry, chevalier, seigneur de Jussac, bailli royal des montagnes d'Auvergne, de 1310 à 1318; Alazie de la Fabrie, fille d'Eustache, mariée à Rigaud de Conquans, avant 1355; Guy Fabry, écuyer, garde-des-sceaux du

duché d'Auvergne en 1426. Celui-ci pouvait être le même que Guy de Fabrègues, trésorier du duc de Berry en 1369; mais dans ce cas, il devait être fort âgé en 1426. Eustache Fabry, IIe du nom, vivait en 1448.

Vers le même temps, le nom de Fabry brillait sur plusieurs siéges épiscopaux: Jean Fabry occupait celui de Tulle en 1371; il fut revêtu de la pourpre romaine la même année et mourut en 1372. Autre Jean Fabry était évêque de Chartres, de 1379 à 1390; Pierre Fabry, évêque de Marseille en 1361; Adhémar de Fabry, évêque de Genève en 1385, et enfin, Pierre Fabry, évêque de Lectoure en 1485. Une maison noble de Provence réclame modestement comme siens tous les prélats que nous venons de nommer, prétention mal fondée sans doute, du moins en ce qui concerne le cardinal Fabry, que les historiens disent natif de Tulle et cousin germain du pape Grégoire XI (Pierre Rogier).

Le sceau de Guillaume Fabry, chevalier, mentionné en tête de la présente notice comme vivant en 1284, représentait trois fleurs de lis, ce qui semble indiquer qu'il avait été revêtu par le roi d'une charge officielle.

ARMOIRIES.-Inconnues.

DE LA FAGE, seigneurs de Ribbes, de la Combe, de Fournols, d'Aulhac, de Cheylane, paroisses de SaintGiron, de Fournols, de Talizat et de la Veyssenet, élection de Saint-Flour. Cette famille paraît descendre de Guiot de la Fage, commis aux finances de la haute Auvergne

en 1366.-Jean de la Fage, seigneur de Ribbes, domicilié en l'élection de Brioude, et son cousin germain, Charles de la Fage, domicilié à Fournols, élection de Saint-Flour, produisirent, en 1666, des titres filiatifs remontant à Étienne de la Fage, leur trisaïeul, vivant en 1545. Tous leurs ancêtres avaient servi honorablement, soit dans les compagnies d'ordonnance, soit dans d'autres corps; leur père, Michel de la Fage, avait été gentilhomme de la chambre du roi ; ils comptaient parmi leurs alliances les familles de Ponsonailles de Sévérac, d'Aurouze, de Langlade, de Castellas, de Laurie et de la Salle, et cependant, nonobstant de si beaux avantages, ils furent condamnés contradictoirement, chacun à 2,000 livres d'amende, qu'ils payèrent. On ne peut douter toutefois qu'ils furent promptement relevés de cette condamnation, ou qu'ils obtinrent des lettres de noblesse, ou confirmation de noblesse, car, dès l'an 1669, Jean de la Fage, seigneur de Ribbes, était décoré des ordres de SaintLazare et de Notre-Dame de Montcarmel, dans lesquels on ne pouvait être admis sans avoir prouvé sa noblesse. De nouvelles preuves furent fournies par cette famille, pour une admission aux pages en 1733, ainsi que pour l'école militaire en 1781. M. de la Fage de Fournols fut convoqué à l'assemblée de la noblesse, à Saint-Flour, en 1789.

ARMOIRIES.-D'argent, à deux lances éclatées

de gueules posées en sautoir; au chevron de
sable brochant et accompagné en chef de deux
palmes de sinople.

(Voyez pl. 1re, fig. 1.)

DE LA FAGETTE.- On ne connaît de ce nom que Jean de la Fagette, possessionné près de Saugues, inscrit à l'Armorial de 1450, et Léonet de la Fagette, époux de Jeanne de Chassang, dame de Brousse en 1512.

ARMOIRIES.De gueules, à l'épée d'ar-
gent garnie d'une poignée d'azur, accom-
pagnée à dextre d'une fleur de lis de même,
et à senestre, d'un faucon d'argent posé
sur la garde de l'épée.

(Voyez pl. 1, fig. 2.)

DE FALCON DE LONGEVIALLE.-Antoine Guérin Falcon, receveur des tailles, rendit hommage au roi en 1717, à cause du domaine noble de Longevialle, paroisse de Chaliers, élection de Saint-Flour. Cette famille fut convoquée aux assemblées de la noblesse de Saint-Flour et de Mende en 1789; deux de ses membres signèrent l'acte de coalition de 1791, et elle est aujourd'hui représentée par M. Falcon de Longevialle, chevalier de Saint-Louis et de la Légion d'honneur, maire de la ville de Saint-Flour et membre du conseil d'arrondissement. Il est père de plusieurs fils, dont l'aîné a épousé mademoiselle de Caissac de la Roquevieille.

ARMOIRIES.- Inconnues.

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