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Ces roches sont à 4 milles dans l'O. N. du compas, de l'extrémité N. de l'îlet. Si c'est dans l'après-midi qu'on entre dans les récifs, il sera plus sûr de mouiller peu après, parce qu'il y a deux ou trois basses sous l'eau sur lesquelles on a trouvé 2 brasses (3m, 6), et pour lesquelles il faut veiller avec soin. Néanmoins, la route indiquée plus haut les fera parer tout à fait. On trouvera bon mouillage par 18 et 19 brasses (33 et 35 mètres), fond de sable de corail, 10 minutes après qu'on aura atteint les sondes.

«Si c'est au commencement du jour, ce qui est le moment le plus favorable pour entrer dans les récifs, dès qu'on aura atteint les sondes, il faudra faire route au S. O.

O., et courir 30 milles pour gagner la plus N. des îles de sir CharlesHardy.»

N 49.

ROCHES, bancs, dangers, etc.

Dangers nouvellement découverts près de la côte orientale de la
Nouvelle-Hollande.

Le 19 juin 1842, les navires anglais John-Brewer, Kelso et Arab partirent de Sidney pour Bombay, où ils portaient le 26° régiment; ils devaient passer par le détroit de Torres. Dans la nuit du 29, la brise était très-fraîche, et les trois navires fuyaient devant le vent, le long de la côte, et à environ 30 milles de celle-ci. Bien qu'ils fussent depuis deux ou trois jours dans la partie méridionale du détroit, ils n'avaient pas mouillé chaque soir. Vers cinq heures et demie du matin, au moment où le jour allait paraître, les trois bâtiments et la barque Hopkinson, qui s'était jointe à eux le jour précédent, furent subitement arrêtés par un banc de corail sur lequel ils venaient de toucher, et qui n'est point porté sur les cartes. Par un hasard providentiel.

ils ne furent pas immédiatement brisés; mais, à force de peines et de fatigues, et la marée aidant, ils parvinrent à se remettre à flot et à gagner l'île Palm.

D'après une lettre écrite au Naval and Military Gazette, par M. Slasher, un des officiers du régiment, voici quelle serait la position de ce danger, qu'on appela récif du 28°, ou de Slasher:

Latitude 18° 32' S.

Longitude 147° 3' à l'E. de Greenwich (144° 43′ E. de Paris).

L'île Palm en reste au S. 73° 7' O. du compas, à 29 milles et demi; le Mont Hinchinbrook au N. 75° 56' O. à 45 milles ; et l'île Magnétique au S. 25° 19′ Ö. à 38 milles1.

Après s'être tirés du banc, et en faisant route vers l'île Palm, les navires passèrent près d'un autre long récif situé à 9 milles et demi dans l'O. S. O. du premier, et auquel ils donnèrent le nom de récif du John-Brewer.

Nouveaux dangers dans la mer de Chine.

(Extrait du journal du capitaine Spratly, commandant le navire baleinier anglais le Cyrus.)

Le 28 mars 1843, faisant route au N. N. E. dans la mer de Chine, avec une brise légère d'E., nous découvrîmes, du haut du mât, à 6h du matin, un récif étendu 14 restant au N. E., à 10 milles, et visible seulement à la longue vue. A 8h 30", le récif restait à l'E. à la distance de 3 milles; il paraissait avoir une longueur d'environ 4 milles, du S. S. E. au N. N. O.; mais on ne put juger de son étendue dans l'O. Il était à fleur d'eau, et l'on voyait au milieu de grandes roches noires. Quoique la mer fût très-belle, il brisait d'un bout à l'autre. A midi, il restait au S. E. S.

En portant ces relèvement sur la carte de King, on trouve la même longitude, et 18° 39′ 30′′ pour la latitude. (Note du traducteur.)

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à 8 milles, et nos observations le placent par 8° 42′ de łatitude N. et 111° 41′ à l'E. de Greenwich (109° 21′ à l'E. de Paris), d'après deux bons chronomètres réglés sur les Swallow-Rocks, en supposant celles-ci par 1 13° 51'à l'E.de Greenwich (111° 31' à l'E. de Paris), ou dans le S. O. 40., à 20 milles du récif du West-London.

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Le 29 mars 1843, faisant route à l'E. S. E. avec une brise faite et beau temps, on découvrit du haut des mâts, 9 heures du matin, une île basse de sable, restant au S.E. E., à 4 lieues. En s'en approchant le bord de la plage devint visible, et le sommet parut couvert de petits buissons et avoir la hauteur de la coque d'un bâtiment; l'île était, en outre, coupée en deux parties à peu près égales par une tache noire se prolongeant jusqu'au bord de l'eau. Elle paraissait avoir environmille d'étendue de l'E. à l'O., et être entourée de brisants, et l'on y voyait des milliers d'oiseaux. Les observations de midi placent ce danger par 8° 40' de latitude N, et 111° 56' de longitude à l'E. de Greenwich (109° 36' à l'E. de Paris), ce qui le met à 16 milles au S. quelques degrés O. du banc de WestLondon.

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Fait route au N. O. sans voir le récif du West-London, et reconnu, le 1 avril, à 5 du soir, l'île Tree, sur la quelle nous vérifiâmes l'exactitude de nos chronomètres, ce qui confirma la position de ces dangers.

J'ai nommé l'un, récif de Ladd, du nom du capitaine Ladd, commandant le navire Austen, qui paraît être le premier qui l'ait vu; j'ai désigné le second sous le nom d'île de sable de Spratly'.

Le premier de ces dangers est évidemment celui de l'Austen porté sur la liste de dangers communiquée par M. le capitaine Desse, de Bordeaux, et publiée par Ies Annales maritimes de 1841, 2 partic, tome II, page 110. IL n'y a qu'une légère différence dans la position.

Roche Pearson (mer de Chine).

(Lettre de M. Robert Pearson, commandant le navire anglais le Bahamian, à l'éditeur du Nautical Magazine.)

Louvoyant dans la mer de Chine, en septembre 1843. contre de fortes brises de S. O. et des courants portant à l'E., le 19, à midi 50 minutes, je me trouvais au milieu de bancs situés dans la partie S. E. de cette mer, et je fus surpris d'entendre la vigie signaler des brisants sous le vent. Je fis alors arriver pour mieux les voir, et nous passâmes à environ 3 milles au vent d'un banc étendu, ayant environ 2 milles du N. au S., et vers l'accore S. duquel s'élevaient quelques roches au-dessus de l'eau. La force du vent et de la mer m'empêcha de faire mettre une embarcation à la mer, pour faire de ce danger un examen plus circonstancié.

Le danger en question est par 8° 56' de latitude N. et 113° 44′ de longitude à l'E. de Greenwich ( 111° 24′ à l'E. de Paris), suivant trois montres qui s'accordaient, à moins de 3 milles après une traversée de 15 jours depuis notre départ de Chine; et il semble devoir s'ajouter au grand nombre de bancs qui occupent cette partie du monde. Je puis répondre de l'exactitude des observations, car nous en avons eu deux séries dans la même journée.

N° 50.

Avis aux navigateurs.

Pilotage de l'embouchure de l'Hougly; reprise de la station d'été.

En vertu d'un avis publié par ordre de la direction des Indes orientales, les navigateurs sont prévenus que, pendant toute la durée de la mousson de S. O., c'est-à-dire du 15 mars au 15 septembre 1844, les bâtiments-pilotes de

l'embouchure de l'Hougly reprendront la même station qu'ils ont occupée pendant les étés de 1842 et 18431, et qui s'étend depuis les environs de la pointe Palmyras, jusque par 20° 56′ de latitude N. et 88° 3′ de longitude à l'E. de Greenwich (85° 43' à l'E. de Paris), en un point situé à environ 15 milles dans le S. O. O. du feu flottant extérieur, et dans l'étendue de laquelle les fonds varient de 17 à 22 brasses anglaises (de 31 à 40 mètres).

Nouveau jeu à la pointe d'Air, rivière de Dee.

(Avis de la corporation de Trinity-House, du 15 février 1844.) La corporation ayant fait construire une tour, à feu en charpente à la pointe d'Air, à l'entrée de la rivière de Dee ou de Chester, les détails suivants relatifs à la position de cette tour et du feu qui y est actuellement allumé sont portés à la connaissance des navigateurs.

La tour à feu en charpente est située au-dessous de la marque des hautes mers, et se trouve dans le N. E. N., à la distance de 2,500 pieds anglais (762 mètres) du point où était placé l'ancien feu : il y a 15 pieds d'eau tout autour, à haute mer des grandes marées ordinaires; et les points cidessous désignés restent dans les relèvements suivants :

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L'aspect du feu est varié de la manière suivante du N. O. à l'O., il présente une lumière fixe et brillante; du N. O. au S. 70° 18′ E., par le N., celle-ci est colorée en rouge, et n'est visible que lorsqu'on est en dedans du banc

Voir Annales maritimes de 1843, II' partie, tome 1o, page 428, les instructions nautiques qui accompagnent l'avis annonçant la reprise de cette station, pour la mousson de S. O. en 1843.

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