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avoit été, avant cette époque, siége d'un évêché qui dépendoit d'Edchmiadzin. On l'appeloit encore pup Aïrits-vank'h, ou Upbquiup Aïrivankʼh [monastère de la caverne]; il étoit situé au nordest de Karhni.

(52) Ur2ny quirip Aghdchots-vank'h [le monastère des ours ], qui étoit situé près de la montagne de Karhni, est appelé par Richard Simon (pag. 217) Algusgvanch ou Akusvanch; c'étoit, selon lui, un petit évêché dépendant d'Edchmiadzin.

(53) Ce patriarche est George II, qui naquit à Karhni, fut inauguré en 876 et mourut en 897.

(54) Maschdots fut le successeur de George II, et il n'occupa le trône patriarcal que sept mois.

(55) Il s'agit sans doute ici du magnifique palais que Tiridate fit construire pour sa sœur Khosrovitoukhd, dont parle Moyse de Khoren (lib. 11, cap. 86, pag. 224), et dont on voit encore les ruines.

(56) Ququqning Dsakavank'h tiroit son nom du bourg de Dsak, qui étoit dans son voisinage.

(57) Qnap dchour, en arménien, signifie eau: ainsi K’harpoï-dchour veut dire eau de K'harpi; Pdchnoi-dchour, eau de Pedchni, et Karhnoïdchour, eau de Karhni.

(58) Ekipunarp quip Hermoni-vank'h, étoit dans la province d'Egheknadsor. Richard Simon, qui nomme cetre province (p. 226) Ecégazor, fait de Hermonivanch un évêché dépendant de Garmiravanch [ou le monastère rouge], archevêché dans la Siounie.

(59) Prinsenburup Thanahadivank'h, étoit près de Dathev. (60) Ce monastère, nommé aussi wykòng quing Kaïledsor-vank'h, étoit à l'orient d'Érivan, sur les frontières de la Siounie.

(61) Ardavan ou Artaban, dernier roi de Perse de la race des Arsacides, étoit issu d'une autre branche que celle des rois d'Arménie: ainsi la qualité de fils de son frère ne peut lui convenir. Dans le manuscrit, on voit seulement & pupy, c'est-à-dire, son frère; ce qui peut s'entendre dans le sens qui est encore en usage entre les souverains, et dont on voit plusieurs exemples dans Moyse de Khoren. (62) Les Arméniens font dériver pd Thavrej, nom de la ville de Tauriz, des mots qu' pk, lieu pour la vengeance.

(63) C'est sans doute en cet endroit qu'étoit le siége d'un archevêché que Richard Simon (p. 226) place à douze lieues sud-ouest de Nakh

tchovan, et qu'il appelle Surb Narcavea, c'est-à-dire, suivant lui, saint premier martyr Etienne, ce qui est assez exact; mais il faut rectifier ainsi ce nom : Un-pppy Sourp-Nakhavga [ Saint proto-martyr].

(64) Magou est un des plus célèbres et des plus anciens monastères de l'Arménie, résidence d'un des quatre grands archevêques dépendant d'Edchmiadzin et qui nomment le patriarche. Le bâtiment actuel date de l'an 1247.

(65) Gwybɩrikwy quy Hatsiouniats-taschd signifie la plaine des Hatsiouniens. Ce lieu tiroit son nom d'un bourg appelé Lugh Hatsioun: la croix qu'on y plaça fut appelée wyhukwy fun Hatsiouniatskhatch.

(66) Un passage fort curieux de Masoudy, qui est rapporté dans la Chrestomathie Arabe de M. Silvestre de Sacy (tom. III, pag. 355 et 356), fait remonter jusqu'au X. siècle l'usage du nom de Stamboul.

(67) Au lieu de իսկ ՚ի Հիւսիսոյ կողմն Հաշթարխանն անկզղանի աթուն է Հիւսիսական ազգին, qui est la vraie leçon, on lit dans ’édition de Constantinople ։ իսկ ՛ի հիւսիսոյ կողմն Հաշթարխանն անկա զբանին որ եկն նստաւ ական ազգին.

(68) Le nom d'Oktay-khan est écrit dans notre manuscrit, qp Dunшpunirin Hokk’hthaghakhann; ce qui revient à celui d'Hokathakhakan, qu'on trouve dans quelques historiens.

(69) Il s'agit ici, d'une manière très-confuse, de la triple expédition ordonnée par Oktay, lors de son avénement au trône, et dont nous avons déjà parlé dans ce volume (pag. 263, 264 et 265). Notre géographe se trompe en faisant Mangou - khan et Houlagou-khan fils d'Oktay; il a tout confondu dans ce passage.

(70) Dans le manuscrit, qpq; dans l'édition de Constantinople,qqpqnau furi; peut-être faudroit-il lire dans ce passage : Tcharmaghan, qui fut un des trois chefs qu'Oktay fit partir au com» mencement de son règne. »>

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(71) Au lieu de phu, le pays de Krim ou la Crimée, qu'on lit dans le manuscrit et l'imprimé, je lis þuphqf, le Kharizm, nom qui en diffère peu et qui convient mieux; car il est bien certain que le pays que les Arméniens nommoient autrefois Vergan, et qui étoit l'Hyrcanie des anciens, n'a jamais pu être confondu avec la Crimée, qui ne s'est jamais étendue jusqu'à la mer Caspieane, tandis que le

Kharizm, comme l'Hyrcanie, étoit situé sur la côte orientale de cette

mer.

(72) Ce monastère est aussi Ung Mschagavank'h.

(73) Uwinnung np. Cette contrée s'appeloit encore (Jny n Sevortats-dsor [la vallée des Sévortiens]; elle étoit dans l'ancienne province d'Oudie, et tiroit son nom d'une famille issue d'un certain Sevoug, d'où lui venoit le nom de kaphy Sevortik'h, c'est-à-dire, enfans de Sev ou Sevoug. La rivière qui traverse cette vallée est celle qui porte actuellement le nom de Débété ou Bortchalo.

(74) Ces deux monastères, dont j'ai déjà parlé dans mon premier volume (pag. 85 et 86), sont à une très-petite distance l'un de l'autre. Dans l'imprimé comme dans le ms., on lit: Sywilning he squilos ւոր սբ ուխտն Հաղբատ Սանահին, qui sembleroit indiquer qu'il ne s'agiroit que d'un seul monastère appelé Haghpad-sanahin, erreur qu'on ne peut attribuer à notre auteur, et qui ne peut s'accorder avec ce qu'il dit un peu plus avant, où, en parlant de leur position sur le fleuve des Savortiens, il emploie le pluriel. En faisant la légère correction de uբ ուխտքն Հաղբատ եւ Սանահին, certe inexactitude disparoît totalement.

(75) K'hopair, ou fup up K'hopar-vank'h, étoit un célèbre monastère de femmes dans le pays de Daschir.

(76) II existoit, dans le pays de Daschir, un monastère appelé Ennniswjp quirip Horhomaïr-vank'h, où se trouvoit une croix trèscélèbre, qui se nommoit në riure Enn_nipp sourp-nschan-Horhomaïri, c'est-à-dire, le saint signe de Horhomair. C'étoit dans ce monastère qu'étoit le tombeau du célèbre patriarche Jean IV, surnommé Odsnetsi, du nom d'un bourg appelé na Odsoun, ou fàneu Oudsoun, qui étoit dans le voisinage, et qui s'appelle actuellement Ouzoumlar. Ce patriarche occupa le trône de S. Grégoire depuis l'an 718 jusqu'en 729, et il ne faut pas le confondre, comme l'a fait M. de Klaproth dans ses Notes sur la Relation de Jean Ouosk❜herdjan (p. 74), avec le fameux historien Jean VI, qui fut patriarche depuis l'an 897 jusqu'en 925.

(77) Le géographe Arménien se trompe en employant le titre de sulthan. Au temps de Jean IV, l'Arménie étoit, en grande partie, dépendante des khalifes, et le titre de sulthan n'étoit pas même encore en usage chez les musulmans.

(78)

(78) Il s'agit ici du temps où l'église d'Arménie fut unie à l'église Grecque, ce qui se fit dans un concile tenu à Garin ou Théodosiopolis, en 629, par l'ordre de l'empereur Héraclius et de concert avec le patriarche Esdras.

(79) II y eut effectivement six patriarches entre Esdras et Jean IV, en y comprenant Esdras, dont les successeurs furent Nerses III, Anastase, Israël, Sahag III et Élie; mais depuis le concile de Garin jusqu'à l'exaltation de Jean IV, il s'écoula quatre-vingt-neuf ans,

(80) J'ai déjà, dans mon premier volume (pag. 154), relevé l'erreur de notre auteur, qui confond le P'haïdagaran, situé à l'extrémité orientale de l'Arménie, avec la ville et le territoire de Téflis dans la Géorgie.

(81) Ce patriarche est Nersès III, surnommé Schinogh on le lätisseur, qui occupa le trône de S. Grégoire de l'an 640 jusqu'en 661.

(82) Au lieu de Dadjar, qui est dans l'imprimé, on lit dans le manuscrit Sudun my, de Madjarh : nous ne pouvons décider entre ces deux leçons.

(83) Moyse le grammairien [k'herthogh] est le célèbre Moyse de Khoren; David l'invincible [anhaghth ] étoit un philosophe son condisciple, qui jouit d'une grande réputation dans le même temps, et qui traduisit en arménien plusieurs ouvrages d'Aristote.

(84) kanpuy Medzopa, c'est-à-dire, le grand Job, étoit un monastère célèbre près de la ville d'Ardjisch, qui est, je crois, celui que Richard Simon (pag. 228) appelle Arcis ou Arciscuvanch, qui étoit la résidence d'un évêque.

(85) Le monastère de Varak, l'un des plus célèbres de l'Arménie, est auprès de la ville de Van et sert de résidence à son archevêque.

(86) Cette croix, dont les écrivains Arméniens parlent souvent, après avoir été long-temps perdue, fut retrouvée, en 653, par un religieux nommé Thothig, qui la plaça dans ce monastère.

(87) Quand Sénék'harim, roi des Ardzrounis, céda son royaume à l'empire Grec, en échange de la ville de Sébaste et d'autres possessions dans l'Asie Mineure, il emporta avec lui la célèbre croix de Varak; mais quand il mourut, en l'an 1027, il ordonna à ses fils de la reporter dans ce monastère, où il vouloit aussi que son corps fût porté. Ses fils ne manquèrent pas d'accomplir ses dernières volontés.

Tome II.

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(88) L'auteur Arménien se trompe sans doute ici; car on voit dans Tchamtchéan (tom. II, pag. 968) que le patriarche Pierre I.", dont il est certainement question dans cet endroit, mourut à Sébaste, en 1058, et qu'il y fut enterré dans le monastère de Sainte-Croix : il est bien probable qu'il a voulu parler du corps du roi Sénék’harim, qui fut apporté dans ce monastère.

(89) Ce passage me porte à croire que le monastère que les Armé. niens modernes appellent Սալնապատ Salnabad, ou Սալնապատոյ վանք Salnabadoi-vank'h, et qu'ils placent dans le canton de Dosb, est le même que celui que des auteurs plus anciens nomment 2′′pp Dsoroi-vank'h où Qnpшyırıp Dsoravank'h [le monastère de la vallée], appelé par notre auteur Dsorabad, qui avoit été fondé dans le VII. siècle par le patriarche Nersès Schinogh, et qui étoit aussi dans le canton de Dosb.

(90) Le monastère d'Hokots-vank'h est près de Khoschab, dans la province d'Andsevatsi.

(91) Khosrov, évêque d'Andsevatsi, mourut en l'an 972.

(92) Au lieu des deux noms inconnus et corrompus de Sevan et de Nvan, qui sont dans l'imprimé et le manuscrit, je pense qu'il faut lire uppur Nakhidchevan, ville célèbre que notre géographe ne peut avoir oubliée, et qui étoit dans cette province.

(93) Le monastère de Nareg, dans le Vasbouragan, fut fondé en Pan 935.

(94) Ce monastère se nommoit encore Andsghnanabad [le désert d'Andsghn J.

(95) Cette mer est le lac de Van ou des Peznouniens.

(96) Plusieurs autres monastères de l'Arménie portent le nom d'Aménap'hergitch, c'est-à-dire, du sauveur de tous.

(97) L'ancien nom de Unapp Yudruning quip Sourp-Ganants-vank’h, que portoit ce monastère, signifie, le monastère des saintes femmes. Outre le nom de Unpp, Jus Sourp-khatch [sainte croix ], il portoit encore celui de fur furup Khatch-vank'h [monastère de la croix].

(98) Avant d'être patriarche, Ananias avoit été abbé du monastère de Varak; il fut inauguré en 943 et mourut en 965.

(99) Uguingliuqupd Sk'hantchelakordz, signifie, qui opère des miracles.

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