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tateurs de la Coutume de Paris, 1714, eu 4 vol. in-fol. On y trouve de bonnes observations de Jean Le Camus, lieutenant civil. Le Dictionnaire de Droit, 1771, 2 v. in-4° est de Claude-Joseph FERRIÈRES, Son fils, doyen des professeurs en droit de l'université de Paris.

fut la décision du tribunal auquel ces questions furent portées.

* FERRIUS ou FERRUS (Alfonse), médecin et chirurgien, de Faenza, dans l'état de l'Église, enseigna la chirurgie à Naples avec beaucoup de célébrité, et passa ensuite à Rome, où il fut médecin * II. FERRIÈRES (Charles-Élie du pape Paul III. Les ouvrages qu'il de), né à Poitiers le 27 janvier a composés sout, I. De sclopeto1741, député de la noblesse de la rum, sive archibusorum vulnerisénéchaussée de Saumur aux états- | bus libri tres; Corollarium de sclogénéraux en 1789, mort le 30 août pelo ac similium tormentorum 1804, à sa terre de Marsai, près pulvere; De caruncula, sive callo, Mirabeau, étoit membre du con- quæ cervici vesica innascitur, seil-général du département de la Romæ, 1552, in-4°.; Lugduni, Vienne, de la société d'agriculture 1553, in-4°; Tiguri, 1555, in-fol. et de commerce, et de l'athenée de Cet ouvrage est un des premiers Poitiers. On a de lui, I. La Iem- qui aient paru sur les plaies d'arme et les Voeux, Amsterdam et mes à feu. II. De Morbo gallico, Paris, 1788, in-12. II. Plan de fi- ligni sancti naturá, usuque mulnances pour l'établissement d'une tiplici, libri quatuor; dans le precaisse territoriale, présenté à l'as-mier tome de la Collection de Louis semblée nationale, en mars 1790.III. Luisinus sur les maux vénériens, Le Théisme, ou Recherches sur la imprimée à Venise en 1566 et 1567, nature de l'homme, et sur ses rap- 2 vol. in-fol. et réimprimée en ports avec les autres hommes dans 1599. fordre moral et dans l'ordre politique, Paris, 1791, 2 vol.in-12. On reconnoît dans cet ouvrage le littérateur instruit et l'homme de bien. IV. Saint-Flour et Justine, Histoire d'une jeune Française du dix-huitième siècle, Paris, 1792, 2 vol. in-12. V. Mémoire pour servir à l'Histoire de l'Assemblée constituante de 1789, Paris, 1798, 3 vol. in-8°.

Ou

FERRIS (Lambert), poëte français, mort vers l'an 1260, eut la réputation d'exceller dans cette sorte de poésie qu'on nommoit Con- | tentieuse. Ferris est auteur de plusieurs Questions, dont l'objet est de savoir s'il vaut mieux être éconduit honnêtement de sa dame, que favorisé de mauvaise grace; et si l'amant jaloux aime mieux que celui qui ne l'est pas. Ou ignore quelle

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I. FERRO (Vincent), savant dominicain espagnol, né à Valence, s'acquit une si grande réputation dans son ordre, qu'il fut chargé d'enseigner la théologie à Burgos, à Rome et à Salamanque, où il mourut en 1583. On a de lui un énorme Commentaire sur la Somme de saint Thomas, en 8 vol.. in-fol. Cet ouvrage, rempli de digressions ennuyeuses, est d'un style incorrect et pesant.

* II. FERRO ( César ), de Sicile, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, vivoit vers l'an 1637. On a de lui un Rôle des chevalierssoldats, des chapelains et des frères servans de l'ordre de Malte, depuis 1401 jusqu'en 1637.

+ FERRON (Arnaud du), con

né à Besançon, mort au mois d'avril 1756, agé de plus de 60 ans, étoit chanoiue prébendier de l'église de Sainte-Magdeleine de cette ville. On a de lui plusieurs Livres d'église à l'usage du diocèse de Besançon. III. FERRY. Voyez FERRI.

seiller au parlement de Bordeaux, sa patrie, et pourvu de cette charge à 21 ans, est auteur d'une Continuation en latin de l'Histoire de Paul-Emile, et d'autres ouvrages, qui lui firent donner par Scaliger le surnom d'Atticus. Il mourut en 1565, à 48 aus. Sa Continuation de Paul-Emile, imprimée à Paris, chez Vascosan, 1554, infolio, 1555, in-8°, est ample, sans être trop longue. Elle s'étend depuis le mariage de Charles VIII jusqu'au règne de François Ier. Les anecdotes qu'il rapporte sont curieu-représentées en province dans l'anses, et ses détails fort exacts. On a encore de lui, Observations sur la coutume de Bordeaux, Lyon, 1565, in-folio. Son père étoit aussi conseiller au parlement.

* I. FERTÉ (le chevalier de la ), auteur à qui de Beauchamp, dans ses Recherches sur les théâtres, attribue le Carnaval de Lyon et les Comédiens de campagne, comédies

née 1699. Mais on croit plus généralement que ces pièces sont de Le Grand, quoiqu'elles ne soient pas imprimées avec celles qui composent son théâtre.

† II. FERTÉ (Henri DE SENNECTERRE, dit le Maréchal de la) d'une maison très-ancienne d'Auvergne, qui subsiste encore, étoit fils de Henri de Sennecterre, lieutenant-de-roi en

* FERRUCCI ( François), dit Del Tadda, sculpteur, né à Fiesole, mort en 1585, n'a, travaillé qu'en porphyre. C'est lui, dit-on, qui inventa le secret de donner aux outils d'acier une trempe telle qu'ils pus-Champagne, et ambassadeur extraorsent mordre sur une matière aussi dure. Il a fait, au moyen de cette découverte, le Bassin de la magnifique fontaine du palais Pitti à Florence; la statue du grand-duc Cóme, et celle de la Justice, qui est sur la colonne de la sainte Trinité.

colo

dinaire en Angleterre. Il donna des preuves de son courage au siége de La Rochelle en 1626, et ensuite à l'attaque du Pas-de-Suze, au secours de Casal, à la prise de Moyenvic, à celle de Trèves, et à la bataille d'Avesnes. Il n'étoit alors que nel; il fut fait maréchal-de-camp sur la brèche de Hesdin, pour avoir défait le secours que les ennemis vouloient y jeter. Il se signala à la bataille de Rocroi, et sur-tout à celle de Lens. Il défit le duc de Lorraine, et lui tua près de deux mille hommes au combat de Saint-Nicolas, en 1650. Devenu maréchal de France le 5 janvier 1651, il sauva Nanci peu après, et prit, la même année, Chasté, Mirecourt et Vaudrevange. Sa valeur et son expérience éclatèrent encore en 1653, 1655, 1657et 1658. Il prit dans ces deux dernièII. FERRY (Jean-Baptiste), prê-res années Montmédi et Gravelines. tre, de la société littéraire-militaire, Le maréchal de La Ferté mouruten

I. FERRY (André), né à Reims en 1714, mort en 1773, entra dans l'ordre des minimes. I acquit de profondes conuoissances en physique et en hydraulique, et les fit servir à l'utilité publique. C'est à lui que les villes d'Amiens, de Dôle et de Reims, doivent les fontaines qui les décorent. Le P. Ferry faisoit d'assez bons vers latins, et a publié un Poëme en cette langue, en l'honneur du cardinal de Tenciu.

1681, à 82 ans, chevalier des ordres | fils cadet, jésuite, nommé Louis, prédicateur distingué, qui mourut à La Flèche en 1732, à 74 ans. On a du duc et du chevalier DE LA FERTÉ, de la même famille, plusieurs couplets agréables insérés dans les Tendresses bachiques de Ballard père.

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du roi. Sa femme, Magdeleine d'Angennes, morte en 1714, à 85 ans, et sœur de la duchesse d'Olonne, a donné lieu à un petit roman qui porte son nom, et qui se trouve avec ceux de Bussi. Son fils, Henri-François, duc DE LA FERTÉ, mort en 1703, n'a pas laissé de postérité masculine. Tandis qu'il servoit sous son père, on présenta à ce dernier un mémoire des provisions que le fils avoit fait faire pour la campagne. C'étoit des truffes, des morilles, et toutes les choses nécessaires pour faire d'excellens ragoûts. Le maréchal jeta le mémoire avec indignation. « Ce n'est pas ainsi, dit-il, que nous avons fait la guerre. De la grosse viande apprêtée simplement, c'étoit là tous les ragoûts. Dites à mon fils, ajouta-t-il en s'adressant au maître-d'hôtel, que je ne veux entrer pour rien dans une dépense aussi folle et aussi indigne d'un homme de guerre. » Vain et présomptueux, il ne pouvoit souffrir les succès de Turenne, qu'il étoit incapable d'égaler, quoiqu'il eût d'ailleurs du mérite. Malgré la violence de son humeur, il étoit fort empressé à faire sa cour, et ce fut ce qui contribua en partie à l'élever aux dignités. On prétend qu'il n'étoit pas moins intéressé. Ayant fait son entrée dans Metz, les juifs vinrent pour lui rendre leurs hommages. « Je ne veux pas voir ces marauds-là, dit-il, ce sont eux qui ont fait mourir mon maitre. » Les Israelites, ayant su la réponse du maréchal, parurent fachés de ne pouvoir lui parler, attendu qu'ils lui apportoient un présent de quatre mille pistoles. On le fut dire promptement à M. de La Ferté. « Ah! faites-les entrer, dit-il, ils ne le connoissoient pas quand ils l'ont crucifié. » La maison de Lá Ferté subsiste dans des branches collatérales. Le maréchal avoit un

III. FERTE-IMBAULT (le maréchal de la). Voyez ESTAMPES, n° III.

FERTEL (Martin-Dominique ), mort imprimeur de Saint-Omer, dans cette ville en 1752, âgé d'environ 80 ans, est auteur de la Science pratique de l'imprimerie, SaintOmer, 1723, in-4°; ouvrage curieux, qui renferme tout ce qui regarde cet art, et qui n'a point été effacé par ceux de Momoro et de Quinquet, sur le même sujet.

FERVAQUES. Voyez HAUTE

MER.

FERUS. Voyez SAUVAGE.

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* FÉRYDOUN, ou AFRYDOUN, septième roi de Perse de la premiere dynastie, est continuellement cité par les auteurs comme un modèle accompli de justice, de sagesse et de clémence. Son règue appartient aux temps fabuleux. Férydoun conquit son royaume sur l'usurpateur Zhode hak, et épousa ensuite sa fille, laquelle il eut deux fils; puis prit une seconde femme nommée Yràn Dokht, qui mit au monde un troisième enfant. Il gouverna la Perse durant 50 ans. Alors, ayant partagé ses états entre ses trois fils, descendit du trône et se retira du monde pour se consacrer entièrement à Dieu. Sa vieillesse fut affligée par la méchanceté de ses fils ainés, qui, ayant vaincu, pris et tué leur plus jeune frère, lui envoyèrent sa tèle. Ce crime fut bientôt vengé. Le malheureux prince laissoit un

il

fils qui défit ses oncles à son tour et les tua. Férydoun le reconnut pour son héritier, lui donna l'investiture des trois royaumes, et finit ses jours peu après.

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né à Rome en 1589, mort à Venise en 1624, fut élève de Civoli. Le cardinal Ferdinand de Gonzague_le mena avec lui à Mantoue, où le duc l'employa à l'embellissement de son palais. Il prit pour modèles les ou* I. FESSARD (Etienne), gra-vages de Jules Romain, et en saisit veur, né à Paris en 1714, où il la noblesse, la fierté, l'expression mourut eu 1774, étoit graveur du vive, le coloris vigoureux sans roi. On a de lui une Fête flamande atteindre à sa correction. La débaud'après Rubens; les quatre Arts, che abrégea ses jours, qu'il termina représentés par des enfans, d'après à l'âge de 35 ans. Il a laissé des taCarle Vanloo; Jupiter et Antiope, bleaux précieux, dont quelques-uns d'après le même; Herminie cachée ont été gravés. Sa sœur, habile dans sous les armes de Clorinde, d'a- la peinture, fut appelée à Mantoue près Pierre ; les Fables de La Fonavec son père par le duc, et s'y taine, 6 vol. in-8°, etc. étant faite religieuse, elle orna de ses de cette ville. ouvrages son monastère, et d'autres

FEU GRÉGEOIS. Voyez CAL

* II. FESSARD (Matthieu), graveur, né à Fontainebleau en 1740, éleve de Longueil; quoique portant le même nom que le précé-LINIQUE. dent, il n'est pas de la même famille. Fessard a gravé une suite de différens animaux; le Portrait de M. de Juigné, archevêque de Paris; plusieurs Paysages dans le Voyage de la France, etc. etc.

+1. FESTUS-POMPÉIUS (Sextus), célebre grammairien, abrégea le Traité de Verrius-Flaccus, De

I. FEU (François), docteur de Sorbonne, né à Massiac en Auvergue l'an 1633, fut grand-vicaire de Rouen, puis curé de SaintGervais à Paris en 1686, et mourut le 26 décembre 1699. On a de lui les deux premiers volumes in-4o, 1692 et 1695, d'un Cours de Théole temps d'a

Verborum significatione. Cet abré-logie, qu'il n'eut pas chever.

gé, très-utile, suivant Scaliger, parut la première fois à Milan en 1470, in-fol., et a été publié par Dacier, ad usum delphini, Paris, 1681, in-4°, et Amsterdam, 1699, in-4°. Cette dernière édition ne vaut pas celle de Paris.

+ II. FEU-ARDENT (François), cordelier, né à Coutances en 1541, docteur en Sorbonne en 1576, ligueur outré, déclama violemmeut en chaire contre Henri III et Henri IV. Son zèle contre les novateurs tenoit de la furie. Il mourut en 1610, à Bayeux, laissant,

II. FESTUS (Porcius), proconsul et gouverneur de Judée vers l'an 61 de J. C., étant à Césarée,I. Des Traités de controverse pleins

fit citer saint Paul à son tribunal. Cet apôtre en ayant appelé à César, Festus le lui renvoya, n'osant pas le condamner, quoiqu'il eût déjà reçu une somme d'argent pour ne pas lui être favorable.

FÉTI (Dominique), peintre,

de bile et de turlupinades. II. Des Commentaires sur plusieurs livres de la Bible. Ill. Des Editions de quelques ouvrages des Pères et des scolastiques. Il se modéra sur la fin de ses jours, et il fut aussi ardent à la concorde, dit l'Étoile, qu'il l'a

voit été à la discorde.

* FEUBORN (Juste), théologien | protestant, Allemand, né en Westphalie en 1587, mort en 1656, recteur de l'université de Grossen, a écrit en latin plusieurs ouvrages de théologie.

pays contient de plus curieux. Cet ouvrage intéressant est en original dans la bibliothèque impériale, de même que le Journal de son Voyage aux Canaries, pour la fixation du premier méridien; à la fin se trouve l'Histoire abrégée de ces îles.

+ I. FEUILLET (mademoiselle), employa ses loisirs, à la fin du 17o siècle, à divers ouvrages de piété. Après en avoir traduit plusieurs de l'italien, de l'espagnol et du latin, elle publia les Sentimens chrétiens,

FEVERSHAN (Louis DE DURAS, comte de), chevalier de l'ordre de la Jarretière, commandoit l'armée de Jacques II lorsque le prince d'Orange fit sa descente en Angleterre l'an 1688. Le comte, abandonné de son armée, licencia le peu de soldats qui lui étoient restés atta-in-12; Concordance des Prophéties chés. Ce fut le motif dont se servit le prince d'Orange pour faire mettre en prison ce fidèle serviteur, prétendant qu'il n'avoit pu licencier une armée royale sans sa permission. I obtint pourtant sa liberté dans la suite, et mourut à Londres, à 71 ans, en 1709, avec une grande réputation de bravoure.

FEUILLADE ( la). Voyez AuBUSSON, 1° III.

† FEUILLÉE (Louis), minime, associé de l'académie des sciences, botaniste du roi, né à Mane en Provence l'an 1660, entreprit, par ordre de Louis XIV, plusieurs voyages dans les différentes parties du monde. Ce prince le gratifia d'une pension, et lui fit construire un observatoire à Marseille, où il mourut en 1732. On a de lui un Journal des Observations physiques, mathématiques et botaniques, faites sur les côtes orientales de l'Amérique méridionale et dans les Indes occidentales, Paris, 1714 et 1725, 3 vol. in 4°. Ce Journal, écrit durement, mais aussi exact que curieux, peut servir de modèle aux voyageurs et de flambeau à ceux qui naviguent en Amérique. Au retour de la mer du Sud, le père Feuillée présenta au roi un grand volume in-folio, où il avoit dessiné, d'après nature, tout ce que ce vaste

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avec l'Evangile, Paris, 1689, in-12. Elle y établit que les principaux mystères, prédits dans l'ancien Testament ont été accomplis. Elle mourut vers 1690.

+II. FEUILLET (Nicolas ), chanoine de Saint-Cloud près de Paris, prédicateur apostolique, et d'une morale sévère jusqu'au rigorisme, mourut à Paris le 7 septembre 1695, âgé de 71 ans. Comme il avoit beaucoup d'embonpoint et que cet air de santé paroissoit démentir l'austérité de sa doctrine, Boileau plaisantoit à ce sujet mademoiselle de Lamoignon l'une de ses pénitentes. «< Oh! répondit-elle naïvement, on dit qu'il commence à devenir maigre. » I avoit l'esprit de saillie. C'est lui qui disoit d'un prédicateur très-médiocre qu'il « prêchoit comme les apôtres avant qu'ils eussent reçu le Samt-Esprit. » Ce bon mot, comme on voit, est plus ancien que Voltaire, qui l'a souvent appliqué à ses ennemis en vers et en prose. Nous avons de l'abbé Feuillet l'Histoire de la conversion de Chanteau, cousin germain de Caumartin, conseiller d'état, in-12, 1702; Feuillet en avoit été le principal instrument. Cette histoire a été réimprimée plusieurs fois. On a encore de lui des Lettres, et une Oraison funèbre de Henriette d'Angleterre, duchesse d'Orléans.

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