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sous le nom de Chastel-sainte-Geneviève.communauté de bénédictins, qui y furent Il n'en restait qlus que les ruines en 1415, établis par André Valladier, abbé de Saintlorsque le duc Edouard le donna à son Arnoud.

procureur-général Renaud de la Loye. Claude de Lorraine, frère du duc AnCe chateau était accompagné d'une cha-toine, fit son pélerinage à Sainte-Barbe, pelle castrale, que le même prince con- en action de grâces de sa délivrance du féra le même jour 28 juin 1415, à Gérard péril qu'il avait couru à la bataille de Marifils du même Renaud de la Loye. Le roi gnan. Nicolas de Lorraine fit le même péleRené conféra la même chapelle en 1434, à rinage par dévotion en 1472. Le bon duc Jean Boucher chanoine de Saint-Mase. Antoine et la duchesse Rèné de Bourbon Encore eu 1454, cette chapelle fut don-son épouse, y vinrent dans le même esprit née à un nommé Anselme de Robert-Espa- en 1523.

gne: Cum facultate petendi eleemosynas, Nous avons raconté assez au long dans ubi, quomodò et quando eidem fuerit vie d'André Valladier abbé de Saint-Arnoud opportunum. Ce n'est plus aujourd'hui de Metz, dans la Bibliohèque Lorraine, qu'un hermitage, dans lequel résident les circonstances de l'introduction des Bé deux gardes-chapelle, On ne voit plus nédictins réformés au prieuré de Sainteaucun vestige de l'ancien château. Barbe.

BARBAS OU BARBAY. Barbas est à un quart de lieu de Błâmont. La maison de Barbas porte de gueule à trois jemelles d'argent, l'écu bordé de même..

Bertholde évêque de Toul, qui a siégé depuis l'an 995 jusqu'en l'an 1020 (1), ayant rétabli l'abbaye de Saint Sauyeuren Vosges, donna à l'abbé de ce monastère, autorité sur les villages de Domévre, Barbay, Barbesieux, Harboué, Cirey et Blémery. En 1245, l'officier de M. l'évêque de Toul reconnut que l'abbé de Domévre avait juridiction quasi épiscopale sur les villages de Barbay, Harboué, etc.

En 1532(1), l'église de Sainte Barbe était déjà bien avancée, et peut-être en l'état où nous la voyons aujourd'hui. Le principal fond de ce monastère de Sainte-Barbe, est le prieuré de Xures, qui lui fut donné en 1682, par le R. P. D. Joachin Vivin, abbé de Senones, par le démembrement qu'il en fit de sa mense abbatiale.

Sous l'épiscopat de Jean cardinal de Lorraine, évêque de Metz, un seigneur de cette ville, nommé Claude Baudoche, entreprit de batir tout à neufl'église de SainteBarbe, patrone du pays Messin, et depuis long-temps fréquentée par de nombreuses troupes de pélerins. L'ancienne église, qui étoit fort petite, fut renversée en 1516, et on jeta la même année les fondemens de

BARBE (SAINTE-). - Sainte-Barbe, village au pays messin, distant d'environ deux lienes à l'orient méridional de la ville de Metz. Ce village n'est pas consi-la nouvelle, qui serait, si elle était achevée, dérable en lui-même, mais il est célèbre une des plus belles de la province. Baupar le pèlerinage de Sainte-Barbe, patrone doche, qui avait de très-grands biens, du pays Messin, et par la belle eglise de avait dessein d'y fonder un monastére, et cette sainte martyre, commencée par Claude d'y nommer sa fille pour première abbesse. Baudoche, puissant seigneur d'nne des Il mourut avant que l'église fut achevée. premières maisons de la cité de Metz, Sa fille ne lui survécut pas longtemps. Ses qui destinait ce lieu pour la retraite de ses héritiers vendirent et l'église et le village filles, qui voulaient se cousacrer à Dieu.de Sainte-Barbe. Les huguenots se préMais étant mort avant que l'église fut ache- sentèrent pour l'acheter. Les chanoines de vée, elle est demeurée imparfaite; elle de la cathédrale, craignant qu'ils ne conest aujourd'hui desservie par uue petite

(1) Hist. de Lorr. t. 2, pag. xix.

(i) Vocyage mss. de M. Chateaurou de Troyes en Champagne.

vertissent la nouvelle église en une prêche du IX (1). Il en est parlé dans le dénom

de leur secte, les previnrent et l'achetèrent. brement des biens de ce monastère, dans Mais comme ils n'étaient pas en état de un diplôme de l'empereur Henri IV en la desservir par eux-mêmes, ils l'offrirent 1124 (2), et dans une bulle du pape Inaux pères Cordeliers, qui les remercièrent, nocent II, de l'an 1140 (3). L'abbaye de craignant de se charger de l'entretien de ce Moyenmoutier en jouit paisiblement jusvaste vaisseau d'église. Les pères de l'ordre qu'en 1599, que le prince Erric de Lorde Citeaux en firent de même. Enfin An-raine, évêque de Verdun et abbé commendré Valladier abbé régulier de Saint-Ar- dataire, de Moyenmoutier, obtint en cour noud de Metz se présenta en 1633, et se de Rome sur l'exposé qu'il jugea à propos chargea d'y entretenir une communauté de de faire, et malgré la répugnance et l'opdix religieux, et de leur fournir les fonds suffisans.

position des religieux de sa communauté, l'union dudit Barbonville, au noviciat des pères Jésuites qu'il voulait établir à Saint-Nicolas, mais qui fut uni à la maison du noviciat des Jésuites de Nancy, qui le possédent encore aujourd'hui.

A ces conditions, le chapitre de Metz céda à cet abbé le 22 avril 1654, toutes ses prétentions sur l'église et le village de Sainte-Barbe, et y ajouta quelques-uns de ses fonds. Valladier démembra aussi quel- Le R. P. Benoit Picart, dans le pouillé ques biens de sa mense abbatiale, pro- du diocèse de Toul, dit que Barbonville mettant de suppléer au surplus. Il obligea était un prieuré dépendant de l'abbaye de les religieux de Sainte-Barbe à célébrer Moyenmoutier. Mais il n'était pas bien annuellement quelques messes pour le re-informé, on ne voit pas par l'histoire que

pos de son àme après sa mort, et à recon- Barbonville ait eu le titre de prieuré. naître l'abbaye de Saint-Arnoud comme L'église de ce lieu est dédiée sous l'inleur mère, assistant à la messe et aux vocation de saint Remi; collateurs, seivêpres le jour de Saint-A.noud. gneurs, curés primitifs et décimateurs les pères Jésuites du noviciat de Nancy, qui font desservir la cure.

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Comme les biens cédés par la cathédrale et par l'abbé Valladier ne suffisaient pas pour l'entretien d'une communauté et de L'annexe de Barbonville, est Sainte l'église, qui est très-vaste, et d'un grand Marie ou Notre-Dame. Patron de l'éentretien, à cause de sa situation à l'en-glise, Notre-Dame, dans son assomption droit le plus élevé du pays Messin, les ou dans sa nativité. Mêmes décimabénédictins l'offrirent aux religieux du tenrs. Nous en avons parlé assez au long tiers-ordre de Saint-François de Nancy, dans l'article de Saffais, que l'on peut qui l'acceptèrent volontiers. Le traité en consulter. fut passé avec eux le 22 décembre 1663, Il est parlé dans les titres de l'abbaye et ratifié par le chapitre général des béné-de Saint-Evre, de Balboni villa, ou Baldictins de la congrégation de saint Vanne, bani villa, en 856, etc., mais c'est Bainde l'an 1664. Les Tiercelins entrèrent ville et non Barbonville. même en possession de sainte Barbe; mais n'ayant pu obtenir des lettres patentes du roi, les bénédictins furent obligés d'y rentrer, et ils y sont encore aujourd'hui au nombre de quatre ou cinq.

BARBONVILLE. Barbonville, Barbonis-Villa, village à une lieue de Rosières-aux-Salines, est un ancien fond donné à l'abbaye de Moyenmoutier, à la fin du VIIIe siècle ou au commencement

LES BAROCHES.-Les Baroches, Parochia, village à gauche de de la Meuse, à trois quarts de lieu de Saint-Mihiel, diocése de Verdun, baillage de Bar, cour souveraine de Nancy. La paroisse a pour patrone la Sainte Vierge en son assomption.

(1) Hist. Mediani Monast. p. 154 et p. 165, in notis ex Bayonne, c. 11, p. 243. (2) Ibidem, p. 262 et p. 285. (3) Ibidem, p. 398, 399..

La cure est à la nomination de l'abbé de siale de Saint-Mihiel, un douzième; aux Saint-Mihiel. Le roi en est seul seigneur haut et moyen justicier; la justice foncière est à l'abbé de Saint-Mihiel. Il y a en ce lieu environ trente habitans.

Refroicourt ancien village, aujourd'hui ruiné, était autrefois la mère-église des Baroches. Cette église ne subsiste plus; il n'en reste qu'un pan de muraille, et la figure en pierre de la Sainte Vierge, placée sur un piéd'estal, que les villageois d'alentour révèrent encore sous le nom de Notre-Dame de Refroicourt.

chapelains de la chapelle de Saint-Eloi, aussi érigée en la même église, deux tiers en un neuvième audit tiers moraine, et à lui un quart, qui fait le vingt-septième en ladite totalité; lesdites choses obvenues audit Jean de Mnssey par succession de défunte demoiselle Philippe Varin son ayeule paternelle. On dit que Nicolas Varin, ancien principal du collège de la Marche à Paris, fonda en 1362, deux bourses en ce collége pour ses parens, et à leur défaut, pour les sujets natifs de la paroisse de Refroicourt, aujourd'hui les Baroches. Voyez l'article Refroicourt.

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Quelques-uns prétendent que le village des Baroches se nommait autrefois Gnéville et Hametel; qu'il n'a eu permission BARONCOURT.- Baroncourt, Bad'avoir une église, que depuis que M. ronis-Curtis, est un petit village ou haNicolas Pseaume, évêque de Verdun lui meau, sur la rivière d'Ottain, à deux en accorda la permission. On ajoute que lieues au nord d'Etain, diocèse de VerRichard de Vassebonrg auteur de l'histoire dun, de la paroisse de Buzy, bailliage des antiquités de la Gaule Belgique, était d'Etain, cour souveraine de Lorraine. curé des Baroches en 1520 ou 1521, ce Les seigneurs sont le roi et les bénédictins qui ne peut être, s'il est vrai que le village de saint Vanne de Verdun. Ce lieu est n'ait eu une église que depuis l'épiscopat composé de douze habitans. de M. Pseaume, qui n'a été nommé évêque de Verdun qu'en 1548. Nous apprenons par les dénombremens Jean Mussey écuyer, par en la cour souveraine des grands jours de Saint-Mihiel, en 1612 et 1625(1), quels

donnés

avocat

Les terres de Baroncourt et de Dommarie furent données à l'église de saint Vanne Richard évêque de Verdun (1), mort par en 1046, qui étaient de son patrimoine, avait reçue dans ce monastère (2). Il y a en reconnaissance de l'éducation qu'il

eu anciennement une église à Baroncourt, qui fut dédiée en 1122, par Henri de Blois évêque de Verdun, sous le titre de Saint-Sauveur.

sont les décimateurs de Refroicourt et des Baroches. Jean de Mussey déclare tenir en foi et hommage du duc de Lorraine le douzième et le vingt-septième par indivis de la totalité des grosses et menues dimes des Paroisses ou Baroches et du ban de Baroncourt a eu autrefois des seigneurs Notre-Dame de Refroicourt-les-Saint-du nom de Baroncourt (3). Je trouve Mihiel. La totalité est partageable avec qu'en 1376, Jeanne veuve de Renaud de ses comparsonniers; savoir, un tiers au Baroncourt, Auchères de Baroncourt et curé des Baroches et de Refroicourt, au Idette sa femme, vendent à Jenin de sieur abbé de Saint-Mihiel un tiers, et Martin et à Idette de Chauffourt sa femme l'autre tiers, dit vulgairement moraine, la tour de Baroncourt, moyennant deux divisible entre ledit abbé encore pour un cents petits florins. L'acte est du 26 jandix-huitième audit tiers; à la chapelle de vier et confirmé par les lettres-patentes de Saint-Nicolas, érigée en l'église parois- Hist. de Verdun, p. 192. Ibidem, p. 233

(1) Archives de Lórr. Layette Longuyon et Saint-Mihiel.

mont,

Archives de Lorraine, Layette, Apre

Veker et d'Arkes, comme sire souverain, I dre de prémontré. La dime se partage en

duquel ladite tour meut, en date du deux septembre de la même année.

douze portions, le seigneur du lieu en prend deux, l'abbaye de Bonfay six, en donnant la pension au curé, le prieur de Relange deux, et le prieur de Bonneval une. La douzième est destinée pour une fondation faite à l'abbaye de Bonfay, par

Renaud de Gournay chevalier, seigneur de Genicourt, Marcheville, etc., donna son dénombrement au duc Henri de ce qu'il possédait à Dommarie et Baroncourt, mouvant en fief du duc de Lorraine à le seigneur de Saint-Baslemont. Seigneur, cause de sa prévôté d'Etain. Alixette de M. Desarmoises. Il est parlé de SaintRemial dame de Sécourt, veuve dudit Balmont sous le nom de Sanctus BalsaRenaud de Gournay, donna de même son mus, dans une bulle du pape Pascal II, dénombrement pour Baroncourt, le 1er pour l'abbaye de Saint-Mihiel en 1106. octobre 1534. Nicolas de Gournay, sei- Dépend le prieuré de Notre-Dame de gneur de Villers-Laquennexy et de Sé-Bonneval, ordre de saint Augustin, court, reprit en 1575, le fief de Baroncourt qui est membre du prieuré d'Hérival du duc de Lorraine. près Remiremont. Patron, le prieur du

BARRIZEY.- Barrizey village, bail-lieu.

BASSAUCOURT.

Bassaucourt

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lage de Briey, Diocèse de Metz. Item, Barrisey-au-Plaine, diocèse de petit village ou hameau du diocèse de Toul, érigé en cure le 2 avril 1701. Verdun, dépendant de la paroisse de Patrone la nativité de Notre-Dame; colla-saint Maurice-sous-les-Côtes, situé entre teur, le chapitre de la cathédrale de Toul, Aviller et Saint-Maurice, à une lieue de décimateur, le chapitre de Briey pour Hatton-Châtel, bailliage de Saint-Mihiel, trois huitièmes de la grosse et menue dime cour souveraine de Nancy, ci-devant reavec une portion des rapports des autres cette, prévôté et marquisat de Hattonbans voisins. Le cnré pour deux huitièmes Châtel. Le roi en est seul seigneur. dans les rapports, M. l'abbé de Bravilliers Ce village fut affranchi, et soumis à la pour le reste. Seigneur, M. l'évêque de loi de Beaumont, sous Louis de LorToul. Bailliage de Toul, parlement defraine évêque de Verdun, qui fut élevé sur ce siégé en 1528 et qui le quitta en 1552.

Metz.

La chapelle de Notre-Dame fondée par Etienne Hordal, doyen de l'église de Toul. Revenu, dix-huit paires et une maison. Elle est presbytérale, et demande résidence pour enseigner le latin aux enfans qui voudront apprendre les principes de la langue latine.

BASSIGNI,- Bassigni, Bassiniacum, est dénommé dans le partage des princes fait en 870, entre les rois Charles et Louis ; il est situé entre la Marne, la Meuse, l'Ornay et la Sault, faisant partie du Barrois et de la Lorraine, du diocèse de Toul de celui de Langres, entre le Soulossois à

La maison de Barrizey, porté de gueule au chef d'argent, chargé de deux têtes de l'orient, le Blaisois au couchant et l'Ornois Maurins. au nord. Il est de la domination respective BASLEMONT (SAINT-). Saint-Bas-de la France, Saint-Bas- de la France, ou de la Champagne et de lemont, Sancti Basoli mons, village à la Lorraine. une lieue et demie au nord de Darney. Les principales villes du Bassigni sont : On comprend dans la même communauté Vaucouleurs, Clermont en Bassigni, Monles Granges de Saint-Baslemont, bailliage tigni-le-Roi, Anglot, Gran, Saint-Thiede Darney, diocèse de Toul. L'église est baut, Murault, Saint-Blin, La-Mothe, dédiée à saint Basle, S. Basolus, soli- Bourmont, Gondrecourt, La Marche, taire au territoire de Reims. Patron, Châtillon, Conflans-en-Bassigni, etc. l'abbé de Bonfray, cure régulière de l'or-Henri comte de Bar, dans ses lettres et

son dénombrement donnés au foi Philippe-Bassompierre et Perrin de Landre, dele-Bel, nomme les châtellenies de de La-mandèrent à la cité de Metz plusieurs Marche, de Châtillon et de Conflans-en-hommes et femmes qu'ils prétendaient être Bassigni; qu'il lui cède en propriété et à de condition servile et leur appartenir, ses successeurs; mais peu après, le roi que ceux de Metz refusaient de leur livrer. les donna en 1304, à Thiébaut de Bar évê- Sur la fin de septembre de cette année, que de Liége, et par là elles revinrent aux le seigneur de Bassompierre envoya défier comtes de Bar qui les ont toujours possé- ou déclarer la guerre à la ville de Metz, et sédées depuis, jusqu'à la jonction du peu de jours après un nommé Jean de duché de Bar à celui de Lorraine, par le Saint-Mihiel, à la tête de vingt-six solmariage de René d'Anjou Ier avec Isa- dats qui étaient du parti du même seigneur belle de Lorraine, fille du duc Charles II de Bassompierre, envoyèrent aussi défier en 1420. la ville de Metz. Le dernier d'octobre, ceux de Metz marchérent contre la forteresse de Bassompierre, mais ils revinrent dès le lendemain.

Le quatrième jour de novembre, trentesept nouveaux ennemis soutenus par le

BASSOMPIERRE. Bassompierre, village de Lorraine ou du Barrois non mouvant, frontière du pays de Luxembourg; chef-lieu de la baronnie et prévôté du même nom. Depuis un certain temps les seigneurs de ce lieu portent le titre de seigneur de Bassompierre, vinrent encore marquis; George Africain de Bassompierre, marquis de Remonville, seigneur du Châtelet, Baudricourt, etc., grandécuyer de Lorraine, mort en 1632, ayant épousé en 1610, Henriette de Tornielle, fille de Charles-Emmanuel de Tornielle, grand maître et chef des finances de Lorraine, dont il eut Anne - François de Bassompierre, celui-ci et ses successeurs ont hérité et pris le titre de marquis de Bassompierre et de Remonville.

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M. le marquis de Bassompierre est seul seigneur de ce village qui en lui-même est peu considérable, n'ayant que onze ou ou douze habitans, il est à une demilieue de Sancy et sous la juridiction du prévôt, recette et bailliage de Briey, cour souveraine de Nancy.

défier la ville de Metz. On commença bientôt les hostilités, et les gens de Bassompierre enlevèrent les chevaux et autres bétail de quelques villages. On les poursuivit jusque près de Bassompierre, mais on ne put les atteindre. Le château de Bassompierre est à présent en mauvais état ou même en ruine.

On peut voir la généalogie de la maison de Bassompierre, dans le P. Anselme et dans Moréri.

Cette maison a fondé les Minimes de Nancy en 1592, et on voit dans l'église de ces religieux, les mausolées de Christophe de Bassompierre, grand maître d'hôtel et des finances de la Lorraine; et de Louise de Rendeval sa femme, fondateur et fondatrice de cette maison. Ces Depuis longtemps les seigneurs de mausolées sont en marbre et d'un travail Bassompierre ont fait figure en Lorraine ; exquis. Les deux personnages sont en dès l'an 1387, Simon, seigneur de Bas- bronze, le reste du mausolée en marbre sompierre est nommé de la part du duc noir. On y voit aussi le mausolée de de Bar avec quelques autres seigneurs, François de Bassompierre, qui est simplepour juger les différens qui pourront sur-ment en pierre.

venir entre les sujets du Barrois et ceux du La maison de Bassompierre est origiLuxembourg. naire d'Allemagne et établie en Lorraine

En 1490, la ville de Metz était en au XIV siècle. Elle porte d'argent au guerre avec Hanus Arantz et Arnoud chevron de Gueules de trois pièces. La Arantz son frère, et avec Arnoud de Fé-maison de Bassompierre dans les comnétrange. En même temps, George del mencemens, s'attacha aux ducs de Bour

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