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Faisons la paix nous deux (VI, 45, Méd. m. l. I, 1).

Nous avons eu dessein de prendre la fuite nous deux, et de nous aller marier ensemble (VI, 119, Med, m. 1. III, x1 : note).

(Je veux) Pour la contrecarrer, vous marier vous deux (IX, F. sav. 1436). Tous deux se trouve d'ailleurs nombre de fois : Voyez le Lexique à Tour, p. 557. Mais il lui faut nous trois dresser une embuscade (III, Éc. d. f. 1333).

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Voy. plus loin, à ACCORD DES PRONOMS, des exemples où le pronom réfléchi de la troisième personne est employé, alors qu'on attendrait le pronom d'une autre personne.

Voy à RÉGIME, à VERBE RÉFLÉCHI et à ELLIPSE, les exemples de suppres sion de pronom réfléchi après les verbes faire, laisser, voir.

Voy. au Lexique les mots EN et Y.

Voy. au chapitre RÉGIME l'emploi des cas indirects des pronoms personnels.
Voy. aussi les chapitres ACCORD, PLÉONASME, ELLIPSE, CONstruction.

2° Pronoms se rapportant exceptionnellement à des noms de choses. En se rapportant à des noms de personnes.

...

Peut-on lui trouver une punition? (II, Sgan. 388.) Lui, à cette lâche Voici votre portrait il présente à la vue

Cent charmes merveilleux dont vous êtes pourvue;

[action.

Mais il cache sous eux cent défauts aussi grands (I, Dép. a. 1339).

Ah! nous parlions de vous, et nous en disions tout le bien qu'on en

sauroit dire (LV, 56, Mar. f. vn).

[Je dis] Que si toutes nous faisions bien,

Nous donnerions tous les hommes au diable,

Et que le meilleur n'en vaut rien (VI, Amph. 1214).

Je l'aurai fait passer chez moi dès son enfance,

Et j'en aurai chéri la plus tendre espérance... (III, Éc. d. f. 1029).
L'espérance qu'elle (Agnès) me donnait.

Le plus parfait objet dont je serois charmé

N'auroit pas mes tributs n'en étant point aimé (I, Dép. a. 208).

Nous avons encore relevé une vingtaine d'exemples de en représentant un nom de personne, outre ceux donnés dans le Lexique à Ex (p. 393). Pour l'emploi de Y, voyez au Lexique.

3o Il, le, lui, elle, représentant les mots indéfinis quelqu'un, quelque chose. Si j'aimois quelqu'un, je n'aurois point de plus grand plaisir que de le voir aimé de tout le monde (Vİ, 247, Sic. v1).

Je leur disois que si quelqu'un leur venoit dire du mal de vous, elles se gardassent bien de le croire, et ne manquassent pas de lui dire qu'il en auroit menti (V, 132, D. Juan, II, Iv).

Cela n'est-il pas merveilleux... que j'aie quelque chose dans la tête qui pense cent choses... et fait de mon corps tout ce qu'elle veut (V, 143, D. Juan, III, 1 : note).

4° Pronoms représentant des mots employés sans article ou faisant partie d'une locution.

[I... enseigne à]... ue se point porter à prendre de licence,

A moins qu'à des beautés elle donne naissance (IX, Val-de-Gr. 104). (Tu la verrois paroître,) Si de mes actions j'étois tout à fait maître;

Mais quoi? mon père l'est (I, Et. 757)

POURC. Vous n'êtes pas de mes amis? SBRIG. Si fait; on ne peut pas l'être davantage (VII, 296, Poure. II, 1v). Cf. :

ER. Que sois-je exterminé, si je ne tiens parole!

Luc. Me confonde le Ciel si la mienne est frivole! (I, Dép. a. 1362.)

DAND. Je vous demande raison de cette affaire-là. M. DE SOT. Je vous la ferai de tous deux [d'elle et du galant] (VI, 523, G. D. I, iv). Vous m'avez donné parole de me faire faire raison par Dom Juan : songez à me la faire (V, 156, 157, D. Juan, III, iv: note).

Comparez: D. CARL. Et quelle raison peut-on faire à ces sortes d'injures? D. JUAN. Toute celle que votre honneur peut souhaiter (V, 152, D. Juan, III, 111). ARISTI. Si Anaxarque a pu vous offenser, j'étois pour vous en faire justice moi-même. IPHI. Et quelle justice, Madame, auriez-vous pu nous faire de lui, si vous la faites si peu à notre rang, dans le choix que vous embrassez? (VII, 461, Am. magn. V, I note.)

Il seroit beau vraiment qu'on le vît aujourd'hui

Prendre loi de qui doit la recevoir de lui (III, Éc. d. f. 1691).

[680).

Vous tournez les choses d'une manière qu'il semble que vous avez raison; et cependant il est vrai que vous ne l'avez pas (V, 89, D. Mon cœur vous demande grâce; [Juan, I, 11). Pour vous la demander je me jette à genoux (Amph. 1360; cf. II, D. Gare. ALB. Grâce au nom de Dieu, grâce, o seigneur Polydore! POLYD. Eh! c'est moi qui de vous présentement l'implore. ALB. Afin de l'obtenir je me jette à genoux (I, Dép. a. 849-851). Qu'avez-vous fait pour être gentilhomme? Croyez-vous qu'il suffise d'en porter le nom et les armes...? (V, 175, D. Juan, IV, iv). 5° Emploi d'un pronom autre que celui qu'on pourrait attendre.

...

Voy. plus loin le pronom ON; le chapitre du VERBE (Impératif); et l'ADJECTIF POSSESSIF. Voy. encore à ACCORD l'emploi du pronom réfléchi se et du verbe à la troisieme personne après un qui ayant pour antécédent moi, toi, nous. Je lui passerois mon épée au travers du corps, à elle et au galant, si elle avoit forfait à son honneur (VI,523, G. D. I, iv).

Pluriel pour le singulier; Tutoiement :

Tu nous prends pour un autre (I, Dép. a. 1418).

(L'on t'en fricasse) Des filles comme nous! (ibid. 1423.)

DAND. Nous savons toute l'intrigue.... Nous avons entendu les beaux vers à ma louange (VI, 579, G. D. III, iv; cf. VI, 546).

POURC. Comme nous lui plaisons!... Mon Dieu, notre beau-père prétendu, ne vous fatiguez point tant (VII, 301 et 302, Pourc. II, vi).

Nous, pour je ou moi: voy. encore I, Dép. a. 645; I, Ét. 1129; II, Ée, d. m. 925; II, Sgan. 159, 253, 283, 352; VIII, 557, Escarb. 1.

DAND. [se parlant à lui-même]. Ah! George Dandin, où t'es-tu fourré? (VI, 518, G. D. I, iv.)

DAND. [de même]. Vous l'avez voulu, vous l'avez voulu, George Dandin (VI, 538, G. Ď. I, ví; cf. VI, 508, 515).

AMPH. [en colère, à SosIE]. Ah! vous voilà?...

Je vous apprendrai de me traiter ainsi.

... Sos. De quoi suis-je coupable?

AMPH. Tu me le demandes, maraud? (VI, Amph. 1573, 1574, 1578.)

Au plus fort de leur colère Trissotin et Vadius se tutoient (dans la scène
de l'acte III des F. sav., à partir du vers 1019). Comparez, dans la scène III
de l'acte IV de l'Avare (t. VII, p. 161-166), la manière dont Harpagon, pre-
nant avec son fils un ton sérieux et froid, quitte le tutoiement dont il a d'abord
sournoisement usé, puis, dans un mouvement de fureur, y revient.

Ciel, faites que mon front soit exempt de disgrâce (III, Éc. d. f. 1004).
O Ciel, dans mes desseins, ne m'abandonnez pas! (II, Éc. d. m. 893.)
O Ciel, inspire-moi...! (Ibid. 802.)

O Ciel,... fais-moi la grâce de.... (V, 133, D. Juan, II, v).

Nous et vous sont employés par des valets pour parler de leurs maîtres : SGAN. J'ai peur... que son voyage... produise peu de fruit et que vous eussiez autant gagné à ne bouger de là.... GUSм. [écuyer d'Elvire]. T’a

t-il dit qu'il eût pour nous quelque froideur qui l'ait obligé à partir? (V, 80, 81, D. Juan, I, 1; cf. V, 82.)

D. ELVI. Le même Ciel... me saura venger.... D. J. Sganarelle, le Ciel! SG. Vraiment oui, nous nous moquons bien de cela nous autres (V, 99, D. Juan, I, 1).

LA VIOL. [à D. J.). Monsieur, voilà votre marchand.... SGAN. Bon, voilà ce qu'il nous faut, qu'un compliment de créancier. De quoi s'aviset-il de nous venir demander de l'argent.... D. J. Faites-le entrer (V, 165, D. Juan, IV, 11). Comparez la phrase suivante :

HALI. Nous vous attraperons: elle sera notre femme (VI, 256, Sic. vIII). Voy, aussi aux ADJECTIFS POSSESSIFS (VI, A, 2°, 7° ex.)

Phrases plus ou moins amphibologiques :

ARIS.... Ce n'est pas Henriette qu'il aime?

BÉL. Non; j'en suis assurée. ARIS. Il me l'a dit lui-même (F. sav. 360). Mais lui-même m'a dit qu'il l'aime. [Trissotin. BEL. Ah! le joli début! ARM. Qu'il a le tour galant! (F. sav. 765.) Il, c'est ALB. II [Valere] l'ignore. (a. 1711). Mais il [Ascagne] pourra dans peu le lui faire savoir [à Valère] (1, Dép. Je trouve que vous appuyez un peu trop sur l'argent; et l'intérêt est quelque chose de si bas, qu'il ne faut jamais qu'un honnête homme montre pour lui de l'attachement (VIII, 49, Bourg. g. I, 1). Pour l'argent. Et le sang qui nous joint m'a si bien détaché

De l'amour dont pour vous mon cœur étoit touché,

Qu'il [ce cœur ne respire plus, pour faveur souveraine,

Que les chères douceurs de sa première chaîne (II, D. Garc. 1760).
ARIS. Hé bien? la femme sort, mon frère, et je vois bien

Que vous venez d'avoir ensemble un entretien.

CHRYS. Oui. ARIST. Quel est le succès? Aurons-nous Henriette?

A-t-elle [la femme] consenti? L'affaire est-elle faite? (IX, F. sav. 644.) ZÉPHIRE. Vous pouvez vous montrer pour finir son martyre [de Psyché], Lui découvrir son destin glorieux,

Et vous dire entre vous tout ce que peuvent dire

Les soupirs, la bouche et les yeux (VIII, Psy. 989-992).

Au v. 989 Vous désigne l'Amour, et au v. 99 il y a ellipse de « Vous pouvez », Vous désignant à la fois l'Amour et Psyché.

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C. Pronom ON et autres pronoms ou expressions employés
dans un sens indéfini (Nous, VOUS, LES GENS).

Voy. au chapitre XVII (SYLLEPSE) les phrases où un adjectif attribut se rapportant à on est mis au féminin ou au pluriel.

Je sais peu les beautés de tout ce qu'on écrit (IX, F. sav. 729).

Quoi? l'on sait discourir sur les maladies quand on a cet habit-là? (IX, 435, Mal. im. III, XIV; cf. IX, 358; IX, F. sav. 1507-1510.)

On et L'on sont employés indifféremment tant dans la prose que dans les vers; l'on n'est pas évité, malgré l'allitération, devant le, les':

Ces gens... qui veulent que l'on les récompense... (III, 415, Impr. 1v). Que j'aurai de plaisir si l'on le fait cocu (II, Éc. d. m. 234).

Voy encore pour L'on le... I, Ét. 192, 948, 1854; III, Éc. d. f. 1059; Alors que l'on l'abuse (I, Dép. a. 261); L'on ne le... (II, Sgan. 53); L'on Et l'on donne [fait] grâce aisément [a là... (IX, F. sav. 1562).

A ce dont on n'est pas le maître (VI, Amph. 1289). A ce dont personne, ou: A ce dont celui qui vous offense n'est pas maître.

Les exemples suivants contiennent, comme ce dernier, ON employé deux fois pour désigner, dans la mème phrase, deux sujets différents :

Au moins, en pareil cas, est-ce un bonheur bien doux

Quand on sait qu'on n'a point d'avantage sur vous (I, Dév, am. 622).

[Je lui disois]... qu'eût-on d'autre part cent bonnes qualités

On regarde les gens par leurs méchants côtés (V, Mis. 355, 356).

Mais croyez-vous qu'on l'aime, aux choses qu'on peut voir? (Mis, 1179.) [Je veux dire... Que chez vous on vit d'étrange sorte,

Et qu'on ne sait que trop la haine qu'on lui porte (IV, Tart. 1661, 1662). ... L'ennui qu'on auroit que ce nœud qu'on résout

Vint partager... (IV, Tart. 1435).

On n'ignore pas que souvent on l'a détournée [la philosophie] de son emploi.... Mais... on n'enveloppe point, dans une fausse conséquence, la bonté des choses que l'on corrompt avec la malice des corrupteurs... Et puisque l'on ne garde point cette rigueur à tant de choses dont on abuse tous les jours, on doit bien faire la même grâce à la comédie (IV, 381 et 382, Tart. Préface).

On lève les cachets, qu'on ne l'aperçoit pas (VI, Amph. 1467).
Est-on d'une figure à faire qu'on se raille? (VIII, Psy. 233).

Voyez encore III, Éc. d. f. 1378 et 1379; V, 352, Am. méd. III, sc. dernière, couplet de la Comédie; VIII, Psy. 350. Dans quelques autres passages, le sens du moins est des plus clairs voyez II, D. Garc. 654; V, Mis. 56: V, 80, D. Juan, I, 1 (On n'attend pas même qu'on en demande); IV, Tart. 1514. Exemples où Ox est employé pour ne pas nommer la personne dont on veut parler :

Et l'on a tort ici de nourrir dans votre âme

Ce grand attachement aux défauts qu'on y blâme (V, Mis. 694). On c'est Philinte; voy. la note au vers cité.

Vous voyez à quels nœuds on [ma mère] prétend le contraindre [mon cœur] (IX, F. sav. 1453).

Oui, si l'on s'en rapporte à ces certains savants;

Mais on n'en convient pas chez ces certaines gens (IX, F. sav. 1311). Ce sont repas friands qu'on donne à mon oreille (IX, F. sav. 716). Exemples où ON désigne celui-là même qui parle, ou celui à qui la parole est adressée :

Ainsi, n'ayant au cœur nul dessein pour Clitandre,

Que vous importe-t-il qu'on y puisse prétendre? (IX, F. sav. 100.)

ARM. Je brûle de les voir [ces vers]. BEL. Et l'on s'en meurt chez nous (IX, F. sav. 713).

C'est ce qu'ici [dans ce Prologue] l'on a voulu faire (IX, 259, I" Prol. du Mal, im.). Ce que l'auteur a voulu faire........

TART. On m'a dit qu'en ce lieu vous me vouliez parler.

ELM. Oui. L'on a des secrets à vous y révéler.

Mais tirez cette porte avant qu'on vous les dise (IV, Tart. 1388, 1389
cf. 1434-1436; 1455 et 1457; 1510 et suivants).

ARG. Toinette!... TOIN., en entrant dans la chambre. On y va (IX, 285.
Mal, m. I, 11).

Vous reconnoissez pen ce que vous me devez; et il me semble qu'une
esclave que
l'on a affranchie, et dont on veut faire sa femme..... (VI,
249, Sic. v1; cf. VI, 245).

Voy. encore: V, Mis. 232, 817, 1132; IX, F. sav. 155, 1002,
On n'a que lui qui puisse écrire de ce goût (IX, F. sav. 838).

Nous n'avons, en ce temps, que

lui....

1616.

Il faut faire un contrat pour ces deux personnes-là. Écrivez.... Voilà le
contrat qu'on fait : je lui donne... (V, 350, Am, méd.III, v11).
Je vois votre pensée, et de quoi l'on m'accuse (II, D. Garc. 344).
Ce Monsieur Trissotin dont on nous fait un crime (IX, F. sav. 631). Dont
vous, à qui je parle, me faites.... Cf. V, Mis. 1991; IX, F. sav. 1167.
GÉR. [à son fils). Qu'on se rende au logis. J'y vais revenir tout à l'heure
(VIII, 443. Scap. II, 11).

Eh! parlez, dépêchez, vite, promptement, tôt,

Sans rêver. Veut-on dire? (III, Éc. d. f. 403.)

D. J. Qu'on ne laisse entrer personne (V, 186, D. Juan, IV, vII).
D. J. Qu'on lui donne du vin (V, 187, D. Juan. IV, vin).
Allons, qu'on m'ôte tout ceci (IX, 284, Mal. im. I, 1).

Hola! ho! quelqu'un! qu'on m'ouvre promptement! (VI, 586, G. D. III, vi.) TOINETTE en médecin]. Dounez-moi votre pouls. Allons donc, que l'on batte comme il faut. Ahy, je vous ferai bien aller comme vous devez (IX, 420, Mal. im. III, x).

Emploi dans une même phrase de Ox et d'autres pronoms ayant un sens indefini; pronoms réfléchis, adjectifs possessifs se rapportant à ON : Dès qu'on voit qu'on nous mêle avec tout l'univers (V, Mis. 56). (L'antique sculpture) Nous corrige par l'art la nature qu'on traite (IX, Val-de-Gr. 112).

(Pourquoi voulez-vous)... qu'on s'aille former un monstre... [et 1243.) De l'affront que nous fait son manquement de foi? (III, Éc. d. f. 1242 L'on court grand risque de s'abuser lorsque l'on compte sur le bien qu'un autre vous garde (VI, 71, Méd. m. l. II, 1).

Quel avantage a-t-on qu'un homme vous caresse...

Et vous fasse de vous un éloge éclatant...? (V, Mis. 49 et 51).

Au moins, en pareil cas, est-ce un bonheur bien doux

Quand on sait qu'on n'a point d'avantage sur vous (I, Dép. a. 621).

Quand nous savons que d'autres n'ont point d'avantage sur nous. Cf. VI, Mėlic. 546.

Il y a plaisir... à travailler pour des personnes... qui sachent... par de chatouillantes approbations vous régaler de votre travail. Oui, la récompeuse la plus agréable qu'on puisse recevoir des choses que l'on fait, c'est... de les voir caressées d'un applaudissement qui vous honore (VIII. 47, 48, Bourg. g. I, 1).

Quand on meurt sous sa conduite, vos héritiers n'ont rien à vous reprocher (VII, 262, Pourc. I, v). Voy. VII, 452, Am. magn. IV, iv; IX, F. sav. 20-24.

Et l'on en vient souvent à s'accuser tous deux (IX, F. sav. 1753).

Expressions et pronoms employés dans un sens indéfini : Certains impertinents de laquais, qui viennent provoquer les gens, et les faire aviser de boire lorsqu'on ny songe pas (VII, 122, Av. III, 1). On n'attend même pas qu'on en demande [du tabac], et l'on court audevant du souhait des gens (V, 80, D. Juan, I, 1).

(Sied-il)... d'abuser ainsi par vos efforts pressants

Du foible que pour vous vous voyez qu'ont les gens (IV, Tart. 1476).

Les gens sert ici, comme ailleurs on, à désigner celle qui parle. Voyez d'autres exemples analogues à GENS.

(Je disois) Qu'il faut qu'un galant homme ait toujours grand empire Sur les démangeaisons qui nous prennent d'écrire (V, Mis. 346).

Se dépouiller... entre les mains d'un homme qui ne nous touche de rien (V, 313, Am. méd. I, v).

Parce qu'un homme s'avise de nous épouser, il faut d'abord que toutes choses soient finies pour nous, et que nous rompions tout commerce avec les vivants... (VI, 549, G. D. II, 11).

Je ne suis pas la première... qui n'ait pas fait difficulté de se donner la mort pour perdre ceux qui ont la cruauté de nous pousser à la dernière extrémité (VI, 584, G. D. III, vi).

Le mari, à ce qu'ils disent, est un jaloux (VI, 511, G. D. I, 11).

La quantité des sottes visites qu'il vous faut essuyer... est cause... que je prends plaisir d'être seule (III, 312, Crit. 1).

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