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reine il remplit pour ainsi dire les cinq actes, et ne pa raît pas trop long. Il ne faut donc pas s'étonner si M. Chénier n'a pu soutenir une comparaison si redoutab'e; mais il aurait dû l'éviter. On convient généralement qu'il y a. des traits énergiques et de beaux vers dans sa pièce. Il est probable que nous en pourrons parler incessamment avec une plus grande connaissance de cause; car on dit que l'auteur la corrige et la fera rejouer.

ANNONCES.

Itinéraire parisien, ou Petit tableau de Paris, contenant premièrement: Une notice sur l'ère républicaine, la description géographique du département de la Seine, la division de Paria, l'état alphabétique de toutes les rues, enclos, culs-de-sac, places, ponts, quais, barrières, les limites, l'intérieur de chaque arrondissement et un plan de Paris. Deuxièmement: La famille impériale, les grandes dignités et autorités de l'empire, les administrations, les établissemens publics et particuliers, les musées nationaux et particuliers, les monumens, curiosités, lycées, écoles, paroisses, spectacles, promenades, etc. par M. Alletz, commissaire de police de Paris, division de la place Vendôme. Deuxième édition, formant deux parties en un vol. in-12, et considérablement augmentée. Prix : 2 fr. 50 cent., et 3 fr. 25 cent. par la poste.

A Paris, chez Bertrand-Pottier et Félix Bertrand, imprimeurslibraires, rue Galaode, n. 56.

Le Naturaliste du second age, ouvrage destiné à servir de suite et de complément au Livre du second age; contenant des notions à la fois élé nentaires et amusantes sur les reptiles ou quadrupedes. ovipares et serpens; les poissons; les mollusques nus et les coquilles ; les crastacées, tels que crabes, écrevisses, etc.; les vers externes et internes, tels que sangsues, dragonnaux, vers solitaires; fes oursins, étoiles de mer, têtes de méduse; les polypes, animaux infusoires, animalcules; et les polypiers, vulgairement nommés madré pores, coraux, etc.; avec des descriptions de ceux de ces animaux qui présentent le plus d'intérêt et d'utilité eu second âge; par J. B. Pujoulx. Ouvrage orné de plus de 100 figures représentant les animaux et les objets d'écrits. Un vol. in-8°. Prix : 4 fr., et 5 fr. par la poste; fig. enluminées, 7 fr. A Paris, chez Gide, libraire, rue Christine, n. 3.

Arlequin protégé par l' Amour, et les Génies Infernaux, mélodrame en quatre actes, imité de l'italien, représenté pour la première fois sur le théâtre du Ma ais, le 17 proiria, an 12; par MM. Duperche et Basile.

A Paris, chez le Concierge, ou au Souffleur dudit théâtre, od l'on pourra se procurer la pièce; ainsi que chez les libraires, mate slands de nouveautés.

Lettres de quelques juifs Portugais, Alleman is et Polonais à M. de Voltaire. Sixième édition, revue et corrigée d'après les manuscrits de l'Auteur. Trois vol. in-12. Prix: brochés, 7 fr. 50 c., ou 3 vol. ia-8°., brochés, 10 fr. 50 cent. A Paris, chez Méquignon junior, libraire, rue de la Harpe, au coin de la Sorbonne.

Tous les écrits périodiques ayant f its les plus grands éloges des cinq premières éditions épuisées, la sixième mérite aussi un accueil distingué de notre part. Parmi les critiques de Voltaire, le public a mis au premier rang le savant M. Guénée, auteur de ces lettres. Une ér dition solide et variée, sans être pénible ni ennuyeuse, une logique pressante et qui porte la conviction, des discutions lumineuses et sans sécheresse, les agrémens d'un style clair et simple, et le ton de modération et de sagesse qui ne se dément jamais, ont fait et feront le succès de cet ouvrage, et c'est rendre un vrai service à la religion et aux lettres que de publier cette nouvelle édition. L'éditeur s'est procuré des corrections de l'auteur, ce qui la rend préférable aux précédentes, et il y a joint une notice historique sur la vie et les ouvrages de ce savant et vertueux auteur, qu'on ne lira point sans intérêt. Ainsi tout concourt à donner un nouveau prix à un ouvrage auquel Voltaire n'a répondu que par de mauvaises plaisanteries, et qui a été forcé lui-même d'en reconnaître tout le mérite. Ces lettres sont écrites avec esprit, et remplies d'observations judicieuses, capables de détromper tous les gens impartiaux.

Tableau comparatif de l'Histoire moderne Ouvrage adopté comme classique pour les Lycées, faisant suite au Tableau Comparatif de l'Histoire ancienne du même auteur. Par M. le Prévost d'Iray, censeur des études du Lycée Impérial, ci-devant Professeur d'Histoire aux Ecoles centrales de Paris. A Paris, chez Rondonneau, au Dépôt des Lois; Léonold Collin, rue Gît-le-Cœur, n. 18; Levrault et Schoël, rue de Seine; Bernard, quai des Augustins; Petit, au palais du Tribunat.

Cet ouvrage paraît sous différentes formes. 1°. Petit- infolio', etableaux particuliers offrant le synchronisme général. Prix : 4 fr. Ce format est le plus portatif et le plus commode pour les élèves. 2°. Le même, en cinq colonnes, renfermant autant de tableaux que de peuples. Prix : 4 france. 3°. En feuilles pouvant reproduire sur une toile la totalité du tableau, fait pour être exposé dans les classes en forme de mappemonte. Prix : 5 fr. 4°. Divisé par époques, offraut chacune un tableau séparé. Prix: 6 fr. cartonné.

Aithes, ou le Héros chéri des dieux ; une des plus anciennes histoires imitée des Grecs : contenant les hauts faits d'un grand homme sou enfance, ses plaisirs, sa politique, s n élévation, et la récompense de ses vertus; histoire allégorique qu'on a tâché d'accommoder au goùt de tout le monde; divisée par chapitres, pour la commodité de ceux qui aiment dormir en lisant, mais qui sont bien aises quelquefois de retrouver l'endroit du livre qu'ils laissent tomber de leurs inains, en cédant anx besoins u sommeil; par Baudry des Lozières, avec cette épigraphe :

« C'est aux abeilles qu'il appartient de trouver » le suc des fleurs qui fait le miel et la cire. » Deux vol. in-12. Prix: 3 fr., et 4 fr. 50 c. par la poste.

A Paris, chez l'Auteur, rue de Verneuil, no. 4°9, faubourg Saint-Germain;

Ces différens ouvrages se trouvent aussi chez le Normant, rue des Prétres Saint-Germain-l'Auxerrois, no. 42.

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Fastes de la nation française, ou Tableaux pittoresques gravés par d'habiles artistes, accompagnés d'un texte explicatif, et destinés à perpétuer la mémoire des hauts faits militaires, des traits de verius civiques, ainsi que des exploits de la légion d'honneur.

Pour propager en France l'esprit public, il est essentiel de mettre sans cesse sous les yeux du militaire et du citoyen les faits héroïques et les belles actions qui ont mérité à la nation française l'admiration et l'estime de toute l'Europe.

Le but de cet ouvrage est de multiplier les archives aux membres de la légion d'honneur, et de faire connaître les titres de tous ceux qui, par des preuves authentiques, pourront espérer les bontés de sa majesté Impériale.

Troisième livraison, présentée à leurs majestés et à la famille impériale, par Thernister-d'Haudcourt.

N. XI.

Fol. 31.- Mort héroïque de Dezilles, lieutenant au régiment da Roi, (affaire de Nancy.)

Fol. 32.-Beau dévouement de Faulconnier, bailly de Dunkerque et d'Emmery, maire de cette ville.

Fol. 33. Fardeau, officier de santé, faisant le service d'aide-decamp du général de division Lemoine, à l'armee d'Italie, franchit us ravin profond, se précipite sur un poste fort de 600 hommes, et analgré le feu de l'ennemi, fait prisonniers le commandant et une grande partie de sa troupe.

N. X II.

Fol. 34. François Martin, canonnier au 5o régiment d'artillerie de la marine, embarqué sur le navire le Northumberland, dans l'escadre commandée par le contre-amiral Villart-Joyeuse, s'obstine à son poste, quoiqu'ayant les deux jambes emportées. Aux combats qui eurent lieu les 17 et 27 thermidor an 9, devant Boulogne, contre l'escadre commandée par l'amiral Nelson, Lanièce, maître d'équipage, blessé grièvement, tue de sa main plusieurs ennemis, et reste sur le pont pour faire réparer les avaries. Ferrey perd un bras; Hennequin perd l'oeil d'un coup de lance; Quillé a les yeux brûlés par le feu d'une grenade; Dehay, maître d'équipage de la Méchante, parvient à la sauver, et reste le dernier avec le capitaine. Tous ces braves ont été nommés, à différentes époques, membres de la légion d'honneur.

Fol. 35. Le capitaine Segond, commandant la frégate la Loire, se bat contre 5 vaisseaux de ligne anglais.

Fol. 36.- Dévouement héroïque d'Antoine Ravignat, adjudantmajor au 3. régiment d'hussards.

La souscription, ouverte en tout temps, est de 10 fr. par livraison, composée de quatre numéros en beau papier; de 12 fr. en papier vélin; de 21 fr. coloriée, et de 24 fr. avant la lettre.

Les membres de la légion d'honneur, dont les titres de gloire seront consignés dans les Fastes de la France, auront la faculté de se procurer chaque numéro séparément, et à leur choix, au prix de 3 fr.

On souscrit, pour cet ouvrage, au bureau de l'Auteur, rue de Seine, n°. 1434, faubourg Saint-Germain ; et chez les principaux libraires de l'Europe et directeurs des postes de tous les départemens. Et chez LB NORMANT, rue des Prêtres S. Germain l'Auxerrois, n°. 42. Nota. On ne recevra que les lettres affranchies.

NOUVELLES DIVERSES.

Malaga. Des letttres de ce pays, arrivées à la Haye, annoncent que la maladie y a entièrement cessé depuis sept semaines environ.

Londres. Suivant les nouvelles de ce pays, une forte escadre russe avec 14000 hommes de débarquement doit passer incessamment de la mer Noire dans l'Adriatique; mais celles de Constantinople annoncent que les troupes russes rassemblées près de Sébastopol, et qui devoient s'embarquer pour Corfou, ont reçu subitement l'ordre de suspendre leur départ; on ignore la cause de ce changement. On apprend d'un autre côté, que deux vaisseaux de ligne russes, de 74 canons, ayant des troupes à bord, ont fait voile le 14 octobre, de Sébastopol pour se rendre dans la Mengrelie. Comme la Russie est maintenant en guerre avec la Perse, le cabinet de Pétersbourg a cru devoir établir une communication entre la mer Noire et la mer Caspienne.

On ajoute qu'on a reçu de Corfou, la nouvelle que les Russes ont fait un débarquement sur les côtes de la Morée.

:

D'un autre côté, on écrit des bords du Mein, le 7 décembre tous les préparatifs de guerre qu'on avait remarqués pendant une quinzaine de jours dans les états prussiens, sont contremandés. Les mouvemens de troupes ont cessé, et celles qui ont reçu l'ordre de se tenir prêtes à marcher, restent dans leurs quartiers respectifs. Il y a toujours beaucoup de communications entre Berlin et Pétersbourg, et Berlin et Paris; tout annonce qu'un rapprochement entre la France et la Russie, auquel travaille le cabinet de Berlin, est sur le point de s'effectuer. On mande du même endroit, en date du 7 décembre. Malgré le mécontentement que la cour de Berlin a témoigné au roi de Suède, pour avoir fait venir quelques régimens de son royaume dans la Poméranie antérieure, ce monarque continue à renforcer ses troupes dans cette province. Plusieurs nouveaux bâtimens sont encore entrés dans le port de Stralsund avec des troupes, il n'y a pas dix jours.

On prétend qu'il sera formé, le printemps prochain, un camp d'exerciee sur la Piave, et que l'Empereur

d'Autriche se rendra à cette époque dans ses provinces ex-vénitiennes.

Des lettres d'Italie parlent du départ précipité de presque tous les Anglais, de l'état de l'Eglise, du royaume d'Etrurie et de telui de Naples, et annoncent que le roi de Naples vient d'ordonner une levée extraordinaire de troupes,

On dit que la cour de Vienne a envoyé une note à Paris, relative a l'arrestation de M. Rumbold.

De Vienne. Les fêtes qui doivent avoir lieu à l'occasion de l'établissement de la dignité impériale héréditaire dans la maison d'Autriche, sont remises au mois de janvier, par ordre particulier de S. M.

Onze régimens, tant infanterie, que cavalerie, doivent être envoyé sur les frontières du côté de la mer Adriatique, pour y renforcer le cordon qui est déjà formé. On annonce qu'à l'exemple d'autres états de l'Europe, la monarchie autrichienne sera soumise incessamment à une conscrip tion militaire, laquelle comprendra les individus de toute classe, sans exception pour les nobles, qui seront obligés de servir un certain nombre d'années. A l'avenir, nul ne pourra être admis à un emploi civil quelconque, sans avoir fait le service militaire prescrit.

Hambourg, 4 décembre. Le comte de Lille, parti de Calmar le 21 octobre, a débarqué le 7 novembre à Riga, d'où il s'est rendu le lendemain au château qu'il avoit déjà occupé auprès de Mittau. On doute qu'il retourne à Varsovie, où s'est renda le duc d'Angoulême. On croit que ce dernier pourrait bien y être allé que pour en ramener madame la duchesse d'Angoulême et madame la comtesse de Lille, qui quitteraient entièrement Varsovie pour venir habiter aussi le château de Mittau.

Les nouvelles de Gothembourg rendent compte d'un acte d'humanité et de génerosité qui méritent d'être connu. M. Hall jeune, négociant de cette ville, vivement touché de la situation du grand nombre des malheureuses victimes du dernier incendie, en a pris cinquante dans sa maison, et en nourrit tous les jours cent cinquante.

PARIS.

Il faudrait un volume pour contenir le détail des fêtes du couronnement et des circonstances qui l'ont accom

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