sons; - - A PARIS: MM. le baron de Gérando, membre de l'Institut, conseiller d'état, professeur à la faculté de droit; Taillandier, ancien député, conseiller à la cour royale; Matter, inspecteur-général des études; Pardessus, membre de l'Institut; Pinheiro-Ferreira, ancien ministre en Portugal;-Le comte Dal-Pozzo, ancien premier président à Gênes;-Blondeau, doyen: Pellat, Royer-Collard et Bravard, professeurs à la faculté de droit;-Rossi et Blanqui, professeurs d'économic politique; - Macarel, conseiller d'état; Bouchene-Lefer, maître des requêtes au conseil-d'état ; · Charles Lucas, inspecteur-général des priCremieux, Dalloz et Aronssohn, avocats à la cour de cassation; - Desclaux, Guerry, de Beaumont, de Tocqueville, West, Mongalvi, Guenoux, de Coulanges, Roger et Angelot, avocats à la cour royale; De Clercq, avocat, attaché au ministère des affaires étrangères ; — Cailloué, ancien magistrat Ortolan, docteur en droit; - Arondeau et Hélie, rédacteurs au ministère de la justice; - Navarro, du cabinet du roi; Théodore Fix, homme de lettres. Okey, avocat anglais, conseil de l'ambassade de S. M. britannique à Paris ; Blumm, attaché à l'embassadeur de Suède à Paris. DANS LES DÉPARTEMENS: MM. de Golbéry, conseiller, et de Vaulx, Victor Foucher, premier avocat général à la cour royale de Colmar; avocat général à la cour royale de Rennes; dore, conseiller à la cour royale de Poitiers; Rauter, Hepp, et AuKlimrath, avocat à Strasbourg; bry, professeurs de droit; four, professeur de droit à Toulouse; Cyprien Roumieu, avocat à Marseille, Nigon de Berty, procureur du roi à Mantes; Hubé, ancien professeur de droit à Varsovie. - - De la Fontenelle de Vau A L'ETRANGER: MM. Mittermaier, à Heidelberg; Fribourg (Bade), tous les deux professeurs de droit ; - Rau, professeur d'économie politique; le docteur Mardes, tous les deux à Heidelberg; -Bekk, conseiller au ministère, Ziegler, conseiller privé, à Carlsruhe;-le docteur Julius, Hützig, directeur de la cour criminelle, Sandt, Kunowsky et Marchand, avocats à la cour de cassation, Rumpf, ancien conseiller de régence; tous à Berlin; - Gaupp, professeur de droit et membre de la Sandi, avocat-général à la cour royale à cour d'appel, à Breslau; Cologne. le baron Zu-Rhein, conseiller supérieur des études, à Munich; Michaëlis, professeur à Tubingue; Jordan, à MarThoel, à Goettingue; bourg; Haenel et Emile Kind, à Leipzig; Bickell, conseiller Paulsen, à Kiel, tous professeurs de droit; à la cour d'appel, à Cassel; Riesser, docteur en droit à Hambourg, Hoffmann, conseiller à la cour d'appel, à Deux-Ponts; - Bender, avocat à Francfort-sur-Mein; Alexandre Müller, ancien conseiller de la régence de Weimar; Mohr, ancien vice-président du tribunal, tous les deux à Mayence; Kausler, conseiller-archiviste, à Stuttgard; -Warnkanig, professeur de droit à Gand; - Ducpétiaux, inspecteur-général des prisons, à Bruxelles; cat à Amsterdam; Schweigaard, professeur à Christiania (Norwège); -Bluntschli et Escher, professeurs de droit à Zurich; - Kern, député du canton de Thurgovie; Steven van Muyden, professeur de droit, à Lausanne (Suisse); Carmignani, professeur de droit à Pise (Toscane); Capei, professeur de droit à Sienne (Toscane); Bannister, ancien magistrat à le marquis de Salvo, à Naples; la Nouvelle-Galles; Hayward et Straffort-Carey, avocats, Bach, docteur en droit, à Londres; Sedgwick, avocat à New-York; Joseph Story, professeur à l'université de Harward, à Cambridge (Etats-Unis); Le Sherif Hassuna d'Ghies de Tripoli. AU BUREAU DE LA REVUE ÉTRANGÈRE, AU DÉPÔT DES LOIS, chez GUSTAVE PISSIN, libraire, successeur BRUXELLES, chez L'EPINE et GERUZET, libraires, rue Mon- BERLIN, chez A. ASHER, libraire, Linden, 20. LONDRES, chez SAUNDERS et BENNING, 43, Fleet-Street. 1834. DE LÉGISLATION ET D'ÉCONOMIE POLITIQUE. I. Du système et de l'objet du Journal. Les nations, après avoir cheminé péniblement, chacune pour son compte, vers le but général de la société humaine, savoir, le bien-être physique et moral, ont fini par comprendre que cette marche isolée, fatigante et peu rapide, n'était pas la meilleure ; et que, parties d'un point commun, elles n'arriveraient à la destination commune qu'en se donnant la main, qu'en se penchant les unes vers les autres pour communiquer et recueillir les leçons de l'expérience. Notre époque semble destinée à enregistrer les conditions de ce pacte universel; car à aucune autre il ne s'est manifesté une tendance de rapprochement scientifique et plus active et plus ardente. Les études législatives, condamnées par je ne sais quel pédantisme national à s'arrêter aux limites d'un code, n'avaient osé franchir cette démarcation imaginaire, et s'étendre dans le domaine des études générales; comme si les productions étrangères avaient été des conceptions |