+ ALTON, Chez THOMAS AMAULRY, M. DC. LXXXIX. AVEC PRIVILEGE DV ROY. 虫虫 A VIS OVTES les Affaires de l'Europe étant aujourd'hui liées en Semble par le même næud, ne l'aiffent pas d'avoir plufieurs parties feparées,dont chacune fe raporte à un feul point, qui eft l'abaiffement de la France. Son élevation le fait fouhaiter, mais comme on feroit paroiftre trop d'injustice, fi on laiffoit voir qu'on n'agit que par un motif de jaloufie, chaque Etat a cher. ché des pretextes pour la cou&pour embaraffer les wrir, affaires. Celle de l'Electorat de Cologne eft arrivée tout à proร pos, pour mettre l'Empereur en eftat d'agir contre la France. Les Partis fe font formez, & le Prince d'Orange, habile Politique, en feignant de ne prendre part dans cette affaire que pour les autres, n'a agi que pour lui feul. I'ay cru que cette Hiftoire,où tous les Princes de l'Europe joüent aujourd'hui chacun un perfonnage, meritoit d'être traitée autrement que par articles de nouvelles, comme font ceux de mes Lettres ordinaires, & cela m'a fait prendre le deffein d'en former un Corps, où L'on trouvât les refforts marquez avec les évenemens. Ce qui fe paffe à la vûë des hommes, & qui doit être regardé comme les particularitez d'une intrigue, est toujours connu du Me voici au Comme ils public,& le dernier du peuple ne le fauroit ignorer; mais les refforts qui en font la caufe, font fouvent inconnus aux plus babiles. L'ay entrepris de faire connoître les uns & les autres dans le même Ouvrage, & d'y joindre toutes les pieces que Hiftoire ne fait ordinairement que citer. Septiéme Volume. paroiffent avec le Mercure, qui l'on peut dire qu'ils font joints en quelque forte, fans que portant ils y foient liez, on a fouhaité favoir s'il y en auroit à l'avenir autant de Parties que du Mercure. Ie répons à cela, qu'outre que la matiére ne fera pas éternelle comme celles des Nouvelles de chaque Mois, puis qu'elle fiájj |