Mélanges de littérature et de critiqueCharpentier, 1866 |
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Page 387
... Dupaty passa à Paris les années qui pré- cédèrent la Révolution , et celle où elle se déclara . Il reçut , comme on peut penser , toutes les impressions de cette époque . Plein d'énergie et de vrai patriotisme , il saluait avec ...
... Dupaty passa à Paris les années qui pré- cédèrent la Révolution , et celle où elle se déclara . Il reçut , comme on peut penser , toutes les impressions de cette époque . Plein d'énergie et de vrai patriotisme , il saluait avec ...
Page 388
... Du- paty entra dans la flotte qui était en rade de Brest . C'était le but de ses plus chers désirs , et il se fit remar- quer tout d'abord par son esprit et par son adresse . Je ne sais laquelle de ces deux facultés il préférait à l ...
... Du- paty entra dans la flotte qui était en rade de Brest . C'était le but de ses plus chers désirs , et il se fit remar- quer tout d'abord par son esprit et par son adresse . Je ne sais laquelle de ces deux facultés il préférait à l ...
Page 389
... Dupaty supplia le capitaine d'attendre encore quelques instants ; il descendit dans la batterie , où cinq à six pièces seulement se trouvaient en état de tirer , et il en pointa une avec tant de précision , qu'il abattit le grand mât du ...
... Dupaty supplia le capitaine d'attendre encore quelques instants ; il descendit dans la batterie , où cinq à six pièces seulement se trouvaient en état de tirer , et il en pointa une avec tant de précision , qu'il abattit le grand mât du ...
Page 391
... Dupaty . Vainement Auguste , l'un des quatre frères , s'était condamné à un long exil pour tenter de recueillir les restes de cette fortune ; son courage pa- tient , pour toute récompense , ne devait trouver que les coups de poignard de ...
... Dupaty . Vainement Auguste , l'un des quatre frères , s'était condamné à un long exil pour tenter de recueillir les restes de cette fortune ; son courage pa- tient , pour toute récompense , ne devait trouver que les coups de poignard de ...
Page 393
... Dupaty eut à la fois et ce bonheur et ce talent se laissant aller sans réserve à son inspiration naturelle , se souciant à peine du succès qui ne lui a jamais manqué , toujours inter- prété par les meilleurs artistes , toujours heureux ...
... Dupaty eut à la fois et ce bonheur et ce talent se laissant aller sans réserve à son inspiration naturelle , se souciant à peine du succès qui ne lui a jamais manqué , toujours inter- prété par les meilleurs artistes , toujours heureux ...
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Oeuvres completes de Alfred de Musset: Mélanges de littérature et ..., Volume 9 Alfred de Musset Affichage du livre entier - 1881 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 228 - Ainsi croissaient ces deux enfants de la nature. Aucun souci n'avait ridé leur front; aucune intempérance n'avait corrompu leur sang; aucune passion malheureuse n'avait dépravé leur cœur: l'amour, l'innocence, la piété, développaient chaque jour la beauté de leur âme en grâces ineffables, dans leurs traits, leurs attitudes et leurs mouvements. Au matin de la vie, Ils en avaient toute la fraîcheur...
Page 211 - A ce propos, nous ne savions pas pourquoi ils n'en prônaient pas aussi bien quelque autre, malgré la beauté de celle-là ; mais, à tout prix, c'était une issue qui nous tirait du labyrinthe. « Mais, disait encore Cotonet, quelle invention peut-il y avoir à naturaliser une imitation? Les Allemands ont fait des ballades; nous en faisons, c'est à merveille; ils aiment les spectres, les gnomes, les goules, les psylles, les vampires, les squelettes, les ogres, les cauchemars, les rats, les aspioles,...
Page 210 - Nous crûmes, jusqu'en 1830, que le romantisme était l'imitation des Allemands, et nous y ajoutâmes les Anglais, sur le conseil qu'on nous en donna. Il est incontestable, en effet, que ces deux peuples ont dans leur poésie un caractère particulier, et qu'ils ne ressemblent ni aux Grecs, ni aux Romains, ni aux Français. Les Espagnols nous embarrassèrent, car ils ont aussi leur cachet, et il était clair que l'école moderne se ressentait d'eux terriblement.
Page 182 - Que le décor et les trompe-l'œil demandent une main habile, j'en conviens, et je suis prêt à rendre justice aux toiles de fond de nos théâtres, quoique je sois fermement persuadé qu'avec cette splendeur d'entourage il n'ya pas d'art dramatique possible. Mais composer un tableau de chevalet comme une scène de tragédie , c'est commettre une grande erreur.
Page 398 - Soit qu'elle le concentre, soit qu'elle l'épanche largement, elle en tire l'accent suprême : tantôt lui prêtant une vérité plus frappante que la parole, tantôt l'entourant d'un nuage aussi léger que la pensée, elle le précipite ou l'enlève ; parfois même elle le détourne, puis le ramène au thème favori, comme pour forcer l'esprit à se souvenir, jusqu'à ce que la Muse s'envole et rende à l'action passagère la place qu'elle a semée de fleurs...
Page 222 - Boileau, et la crainte du roi. Il fut effrayé d'y voir clair, quand on lui ôta l'éteignoir dont il avait fait son bonnet. Ébloui par les premières clartés du jour, il se mit à courir par les rues, et comme le soleil l'aveuglait, il prit la Porte-Saint-Martin pour une cathédrale et y entra avec ses poussins. Ce fut la mode de l'y aller voir; bientôt ce fut une rage, et, consolé de sa méprise, il commença à régner ostensiblement.
Page 214 - De 1833 à 1834, nous crûmes que le romantisme consistait à ne pas se raser, et à porter des gilets à larges revers, très-empesés.
Page 221 - ... l'empire, la gloire de la France ou la liberté, sûrs de plaire par le fond, ne s'embarrassèrent point de la forme. Mais il n'en fut pas de même de ceux qui chantaient le trône et l'autel ; ayant affaire à des idées rebattues et à des sentiments antipathiques à la nation , ils cherchèrent à rajeunir, par des moyens nouveaux , la vieillesse de leur pensée ; ils hasardèrent d'abord quelques contorsions poétiques, pour appeler la curiosité; elle ne vint pas, ils redoublèrent. D'étranges...
Page 214 - ... avons trouvé aucun autre signe particulier qui les distinguât. De 1832 à 1833, il nous vint à l'esprit que le romantisme pouvait être un système de philosophie et d'économie politique. En effet, les écrivains affectaient alors dans leurs préfaces (que nous n'avons jamais cessé de lire avant tout, comme le plus important) de parler de l'avenir, du progrès social, de l'humanité et de la civilisation; mais nous avons pensé que c'était la révolution de Juillet qui était cause de cette...
Page 335 - Si Melpomène veut reparaître sur nos théâtres, il faut qu'elle lave ses blessures. Ne serait-ce pas une belle chose que d'essayer si, de nos jours, la vraie tragédie pourrait réussir? J'appelle vraie tragédie, non celle de Racine, mais celle de Sophocle, dans toute sa simplicité, avec la stricte observation des règles.