Joannis Baptistæ Santolii Victorini operum omnium editio tertia ..Apud Spiritum Billiot, 1729 |
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... Vates , ah ! miser ipse fui . Me Vatum è numero , quos Gallia jactat alumnos , Scilicet excludis , meque filere jubes . Hinc virides fubitò vidi marcefcere lauros , Et cadere invitâ plectra , tubámque manu . Ipfa ignorabat me Fama , nec ...
... Vates , ah ! miser ipse fui . Me Vatum è numero , quos Gallia jactat alumnos , Scilicet excludis , meque filere jubes . Hinc virides fubitò vidi marcefcere lauros , Et cadere invitâ plectra , tubámque manu . Ipfa ignorabat me Fama , nec ...
Page 74
... Vates , quem ceciniftis , eram , Si non me Amifius , fi non me Luppia norit , Luppia laude tuâ dives , & Amifius . Fruftrà me totâ resonabit Sequana ripâ ; Fruftra me extulerit laudibus Aula fuis . An mea refpiciet civilis carmina ...
... Vates , quem ceciniftis , eram , Si non me Amifius , fi non me Luppia norit , Luppia laude tuâ dives , & Amifius . Fruftrà me totâ resonabit Sequana ripâ ; Fruftra me extulerit laudibus Aula fuis . An mea refpiciet civilis carmina ...
Page 75
... Vates pro te majora parabunt , Refpice me , & te vel Principe digna canam . AD ANT . VERJUSIUM , S. J. Poëtis ad fcribenda carmina tempus non effe prafcribendum . LXXXII . Defifte tandem me querimoniis Urgere duris , optime VERJUSI ...
... Vates pro te majora parabunt , Refpice me , & te vel Principe digna canam . AD ANT . VERJUSIUM , S. J. Poëtis ad fcribenda carmina tempus non effe prafcribendum . LXXXII . Defifte tandem me querimoniis Urgere duris , optime VERJUSI ...
Page 77
... vates Mille tubis celebrate vatem . Se quanta tollet gloria PRINCIPIS ! Pertafa longi Mufa filentii Erumpet , & vulgabit Orbi Alto animo meditata , facris Calanda Mufis carmina ; pofteri Audite , ut Artes foverit optimas PRINCEPS , in ...
... vates Mille tubis celebrate vatem . Se quanta tollet gloria PRINCIPIS ! Pertafa longi Mufa filentii Erumpet , & vulgabit Orbi Alto animo meditata , facris Calanda Mufis carmina ; pofteri Audite , ut Artes foverit optimas PRINCEPS , in ...
Page 86
... Vates igne calemus , Scintillam rapuifti ; haud fas tibi trudere verfus Continuò , & magnos in prælia pofcere Vates . ENTELLI quondam , fimul atque memento DARETIS . Et fibi confifus nimiùm , fretufque juventâ Te moneat Phaeton cœlo ...
... Vates igne calemus , Scintillam rapuifti ; haud fas tibi trudere verfus Continuò , & magnos in prælia pofcere Vates . ENTELLI quondam , fimul atque memento DARETIS . Et fibi confifus nimiùm , fretufque juventâ Te moneat Phaeton cœlo ...
Fréquemment cités
Page 209 - ... m'en étais flatté; je crois que vous êtes assez convaincu de tous les sentiments par lesquels je vous suis attaché pour ne pas douter que je n'aie été très-sensible à ce contretemps; il ne me reste maintenant d'autre espérance de vous revoir que chez vous, et je ne l'ai pas encore perdue. Je vous remercie de tout mon cœur de ce que vous me promettez de faire pour moi dans l'occasion; c'est une marque de votre amitié qui m'est très-sensible, quoiqu'elle ne me soit pas nouvelle. L'élection...
Page 243 - C'est à vous à sonder le fond de votre cœur, pour savoir si vous étiez dans les sentimens qu'un Serviteur de Dieu (a), pour qui vous aviez de la vénération, vous avoit inspirés ; car sans cela, que vous serviroit de proposer aux autres les Vérités chrétiennes dans les plus beaux Vers du monde, si vous-même ne les pratiquez pas ? Je prie donc Dieu, Monsieur, qu'il vous en donne le désir et l'effet. Je suis très sincèrement votre très obéissant serviteur.
Page 342 - Non , Santeuil n'eft pas un fou /non : Mais la Province eft une foie. Ces derniers vers le mirent bien fort en colère, mais il fut aifé de le radoucir à la faveur de cette explication.
Page 245 - Poètes sont éperdument amoureux de leurs productions, et l'on ne fait guères de jugemens téméraires, quand on les accuse de vaine gloire. Je n'ai donc que des grâces à vous rendre pour votre piété qui s'est alarmée à mon sujet. C'est ainsi qu'un Pape écrivit à un Archevêque de Vienne en Dauphiné, qui préféroit aux saintes fonctions de sa charge pastorale, la lecture des Poètes anciens ; bien différent de S.
Page 165 - Des roses et des lis le plus superbe éclat , Sans la fable, en nos vers, n'aura rien que de plat. Qu'on y peigne en savant une plante nourrie Des impures vapeurs d'une terre pourrie, Le portrait plaira-t-il , s'il n'a pour agrément Les larmes d'une amante ou le sang d'un amant ? Qu'aura de beau la guerre , à moins qu'on n'y crayonne Ici le char de Mars , là celui de Bellone , Que la Victoire vole , et que les grands exploits Soient portés en tous lieux par la nymphe à cent voix.?