Petite encyclopédie poétique; ou, Choix de poésies dans tous les genres, Volume 11Capelle et Cie., 1805 |
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Et cependant , en proie à tes brûlans desirs , Ton cœur à cet amant demande des plaisirs ! Tu brûles de le voir quand sa vue importune Ne peut que te montrer toute son infortune ! Quand lui - même , pressé par tes embrassemens , Ne ...
Et cependant , en proie à tes brûlans desirs , Ton cœur à cet amant demande des plaisirs ! Tu brûles de le voir quand sa vue importune Ne peut que te montrer toute son infortune ! Quand lui - même , pressé par tes embrassemens , Ne ...
Page 33
... desirs . Trop coupable Abeilard ! trop sensible Héloïse ! Amans infortunés ! .... quelle fut ta surprise Quand ton œil reconnut ces traits baignés de pleurs Où ma tremblante main a tracé mes malheurs ? Le ciel m'a - t - il chargé d ...
... desirs . Trop coupable Abeilard ! trop sensible Héloïse ! Amans infortunés ! .... quelle fut ta surprise Quand ton œil reconnut ces traits baignés de pleurs Où ma tremblante main a tracé mes malheurs ? Le ciel m'a - t - il chargé d ...
Page 34
... desir , Lui dont le souffle pur enfanta le plaisir ? Ce doux frémissement , ce trouble , cette ivresse , Que l'amant fait ... desirs , Sut t'en prouver l'excès par l'excès des plaisirs ? Jeme meurs .... C'est en vain que , bornant sa ...
... desir , Lui dont le souffle pur enfanta le plaisir ? Ce doux frémissement , ce trouble , cette ivresse , Que l'amant fait ... desirs , Sut t'en prouver l'excès par l'excès des plaisirs ? Jeme meurs .... C'est en vain que , bornant sa ...
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... desirs font encor étinceler mes yeux . Le fer qui m'a laissé cette triste ressource De la nature en moi n'a pu tarir la source . Plein de tes traits , de toi , de tes feux immortels , Je retrouve Héloïse aux pieds de nos autels . En ...
... desirs font encor étinceler mes yeux . Le fer qui m'a laissé cette triste ressource De la nature en moi n'a pu tarir la source . Plein de tes traits , de toi , de tes feux immortels , Je retrouve Héloïse aux pieds de nos autels . En ...
Page 65
... desirs vertueux , Comme un rapide éclair prend son vol dans les cieux . Trop heureux le vieillard dont l'heure enfin arrive , Qui de la mort trop lente entend la voix tardive ! Sur sa tombe paisible , où dorment les douleurs , Plus d'un ...
... desirs vertueux , Comme un rapide éclair prend son vol dans les cieux . Trop heureux le vieillard dont l'heure enfin arrive , Qui de la mort trop lente entend la voix tardive ! Sur sa tombe paisible , où dorment les douleurs , Plus d'un ...
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Expressions et termes fréquents
Abeilard Adieu Adonis affreux aimable aimer amans amour appas baiser baisers beauté beaux jours bel âge belle berger bergère BERQUIN bocage bonheur bras brûle calme cesse champêtre chants charmes ciel cieux cœur cœur brûlant cruel d'Abeilard desirs Dieu dieux Dorat douce douce illusion douleur doux églogues encens Eucharis feuillage feux flambeau flamme fleurs front FROSINE fuit funeste gémir gloire Glycère hameau hélas Héloïse heureux image infortune Ismène j'ai j'aime jamais jeux l'ame l'amour l'ombre l'orage l'univers larmes lieux loin long-tems LUCINDE main malheureux maux moi-même mort mortels mourir murmure naïade nature nuit nymphes ombre Oronte paisible peine perfide Philis plaire plaisir plaisirs pleurs printems qu'un Racan regrets repos respire rien rivage rose ruisseau Sapho sentiment seul Silvanire soleil sombre sort soupirs t'aimer tems tendre tendresse Tircis tombeau tourment tranquille trépas triste trouble troupeaux vallons Vénus verdure vertu veux vœux vois voix yeux zéphyr ZERBIN
Fréquemment cités
Page 303 - Quoi ! pour toujours vous me fuyez, Tendresse, illusion, folie, Dons du ciel qui me consoliez Des amertumes de la vie ! On meurt deux fois, je le vois bien : Cesser d'aimer et d'être aimable, C'est une mort insupportable ; Cesser de vivre, ce n'est rien.
Page 185 - Qu'il pouvait doucement laisser couler son âge ! Vous n'avez pas chez vous ce brillant équipage, Cette foule de gens qui s'en vont chaque jour Saluer à longs flots le soleil de la cour : Mais la faveur du ciel vous donne en récompense Du repos, du loisir, de l'ombre et du silence, Un tranquille sommeil, d'innocents entretiens ; Et jamais à la cour on ne trouve ces biens.
Page 116 - Thétis, doux alcyons, pleurez ! Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine ! Un vaisseau la portait aux bords de Camarine : Là, l'hymen, les chansons, les flûtes, lentement Devaient la reconduire au seuil de son amant.
Page 317 - Lullin Hé quoi ! vous êtes étonnée Qu'au bout de quatre-vingts hivers, Ma muse faible et surannée Puisse encor fredonner des vers ? Quelquefois un peu de verdure Rit sous les glaçons de nos champs ; Elle console la nature Mais elle sèche en peu de temps. Un oiseau peut se faire entendre Après la saison des beaux jours ; Mais sa voix n'a plus rien de tendre, II ne chante plus ses amours. Ainsi je touche encor ma lyre, Qui n'obéit plus à mes doigts; Ainsi j'essaie encor ma voix Au moment...
Page 186 - C'est par là que les rois sont semblables aux dieux. Du magnanime Henri qu'il contemple la vie : Dès qu'il put se venger, il en perdit l'envie : Inspirez à Louis cette même douceur; La plus belle victoire est de vaincre son cœur.
Page 195 - AS ! petits moutons, que vous êtes heureux ! Vous paissez dans nos champs, sans souci, sans alarmes: Aussitôt aimés qu'amoureux , On ne vous force point à répandre des larmes ; Vous ne formez jamais d'inutiles désirs. Dans vos tranquilles cœurs l'amour suit la nature : Sans ressentir ses maux , vous avez ses plaisirs.
Page 317 - Ainsi j'essaye encor ma voix Au moment même qu'elle expire. ' Je veux dans mes derniers adieux, Disait Tibulle à son amante, Attacher mes yeux sur tes yeux, Te presser de ma main mourante.
Page 291 - TIRCIS, il faut penser à faire la retraite ; La course de nos jours est plus qu'à demi faite , L'âge insensiblement nous conduit à la mort : Nous avons assez vu sur la mer de ce monde Errer au gré des flots notre nef vagabonde ; II est temps de jouir des délices du port.
Page 292 - Roi de ses passions, il a ce qu'il désire ; Son fertile domaine est son petit empire : Sa cabane est son Louvre et son Fontainebleau ; Ses champs et ses jardins sont autant de provinces.
Page 292 - Aucune fois des chiens il suit les voix confuses, Et voit enfin le lièvre, après toutes ses ruses, Du lieu de sa naissance en faire son tombeau.