Du dialecte blaisois et de sa conformité avec l'ancienne langue et l'ancienne prononciation française ... |
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Celui-ci disait un mounier, une coue ; celui-là un meunier, une queue ; ce
troisième un munier (o), une cue. C'est ce qui explique comment on trouve dans
des grammairiens assidus à la cour des assertions si différentes. « Il faut
prononcer ...
Celui-ci disait un mounier, une coue ; celui-là un meunier, une queue ; ce
troisième un munier (o), une cue. C'est ce qui explique comment on trouve dans
des grammairiens assidus à la cour des assertions si différentes. « Il faut
prononcer ...
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que l'on disait Français dans le langage commun et François, dans un langage
plus relevé.Je le cite ici textuellement, afin que l'on comprenne bien qu'au XVII°
siècle il y avait deux prononciations distinctes de la diphthongue oi, même dans
...
que l'on disait Français dans le langage commun et François, dans un langage
plus relevé.Je le cite ici textuellement, afin que l'on comprenne bien qu'au XVII°
siècle il y avait deux prononciations distinctes de la diphthongue oi, même dans
...
Page 119
... maintenant de justifier ces deux vers de Cormeille : Vous me parlez en vain de
ce que je connoi ; Je vous ai vu combattre et commander sous moi, (Le Cid, acte
I, sc. 4.) On disait en 1636 je connais et mieux je connois, DEUXIÈME PARTIE.
... maintenant de justifier ces deux vers de Cormeille : Vous me parlez en vain de
ce que je connoi ; Je vous ai vu combattre et commander sous moi, (Le Cid, acte
I, sc. 4.) On disait en 1636 je connais et mieux je connois, DEUXIÈME PARTIE.
Page 120
On disait en 1636 je connais et mieux je connois, comme nous venons de voir
que l'on prononçait, même en 1666, il parlait, et il parloit. Ni le Trésor de Nicot, ni
le Dictionn. de Richelet, qui signale toujours les prononciations en désaccord ...
On disait en 1636 je connais et mieux je connois, comme nous venons de voir
que l'on prononçait, même en 1666, il parlait, et il parloit. Ni le Trésor de Nicot, ni
le Dictionn. de Richelet, qui signale toujours les prononciations en désaccord ...
Page 130
... du XIII° siècle, alors que la diérèse était souvent pratiquée dans les
diphthongues ai et oi et qu'on disait un traistre et une roine. Jusqu'en 1544, c'est
le son oué qui domine dans le style écrit ; en effet, je ne trouve dans les poètes
du règne ...
... du XIII° siècle, alors que la diérèse était souvent pratiquée dans les
diphthongues ai et oi et qu'on disait un traistre et une roine. Jusqu'en 1544, c'est
le son oué qui domine dans le style écrit ; en effet, je ne trouve dans les poètes
du règne ...
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Du dialecte blaisois et de sa conformité avec l'ancienne langue et l ... Ferdinand Talbert Affichage du livre entier - 1874 |
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 9 - Je pensais (nous autres poètes Nous pensons extravagamment) Ce que, dans l'humeur où vous êtes, Vous feriez si, dans ce moment, Vous avisiez en cette place Venir le duc de Buckingham, Et lequel serait en disgrâce De lui ou du père...
Page 220 - dans les verbes qui se terminent en r ou en tr à l'infinitif, comme aimer, chérir. . . IV ne s'en prononce jamais dans la conversation, ni devant une consonne, ni lorsque le verbe finit le sens . . . Mesme on néglige souvent de la prononcer devant une voyelle. Mais. . . dans la prononciation soutenue, comme lorsqu'on parle en public, ou qu'on déclame des vers, il faut, soit à la fin du sens ou du vers, soit devant une voyelle, faire tousjours sentir IV; et.
Page 43 - Jeltez luy deg lys et des rosés, Ayant fait de si belles choses, quand il fut arrivé à choses, il s'arrêta, craignant de faire une rime ridicule; puis, n'osant démentir sa nouvelle prononciation, il dit bravement chouse.
Page 53 - De si peu de baysers, friande, Si Catulle en demande peu ? Peu vrayment Catulle en désire, Et peu se peuvent-ilz bien dire, Puis que compter il les a peu. De mille fleurs la belle Flore Les verdes rives ne colore...
Page 102 - Mais depuis que les François ont esté en paix, ils ont commencé à parler plus doucement, et, si j'osois dire, plus mollement. Ne les avonsnous pas vus si sujets à leurs dames, qu'ils eussent cuidé estre peché mortel de prononcer autrement qu'elles ? ... Et de là est venu aimissions, parussions, donnissions?* (Livet, p.
Page 284 - ... caractères de la race. Mais c'est une langue claire, énergique, régulière, allant au fait et tout aussi propre à rendre les nuances que l'a nôtre. Nous pourrions par quelques innovations donner au français écrit un peu plus de logique et de clarté. Je sais que la règle est l'arche sainte ; mais je n'ai pas fait de grammaire, j'ai le droit de critique. Par exemple, que pensez-vous de ce subjonctif qui oblige un amoureux à dire en scène : Ah ! si j'étais sûr que vous m'aimassiez,...
Page 37 - Item, a Jehan Raguier je donne, Qui est sergent, voire des Douze, Tant qu'il vivra, ainsi l'ordonne, Tous les jours une tallemouse, Pour bouter et fourrer sa mouse, Prinse a la table de Bailly ; A Maubué sa gorge arrouse, Car au mengier n'a pas failly.
Page 71 - Les dames de Paris au lieu de a prononcent e bien souvent, quant elles disent : ' Mon mery est a la porte de Peris ou il se faict peier' . . . telle maniere de parler vient d'accoustement de jeunesse ;' Geoffroi Tory, Champfleury, fo.
Page 119 - II est plus doux et plus commun entre les biendisans de prononcer je parlais ; toutefois ce n'est pas une faute de dire je parlais, puis qu'à Paris , dans le barreau et dans les chaires de Prédicateurs , il ya beaucoup de langues éloquentes qui ne refuyent pas cette prononciation2.
Page 209 - Cour le prononcent parfaitement bien dans le discours ordinaire, et que neantmoins en lisant, ou en parlant en public, elles le prononcent fort mal, et tout au contraire de ce qu'elles font ordinairement; car elles ont...