L'Impromptu de Versailles. La Princesse D'Elide. Les Fêtes de Versailles en 1694. Le Mariage forcé. Dom Juan ou Le Festin de Pierre. L'amour medecin. Le Misanthrope. Le medecin malgré lui. Melicerte, pastorale heroique. Fragment d'une pastorale comique. Le Sicilien ou L'amour peintreChez Emanuel Tourneisen., 1741 |
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... Qu'il eût eu , ce péril , de quoi tant m'ébranler ? Que l'arc & que le dard , pour moi fi pleins de charmes , Ne foient entre mes mains que d'inutiles armes ? Et E Et que je faffe enfin mes plus fréquens emplois 60 LA PRINCESSE D'ELIDE ,
... Qu'il eût eu , ce péril , de quoi tant m'ébranler ? Que l'arc & que le dard , pour moi fi pleins de charmes , Ne foient entre mes mains que d'inutiles armes ? Et E Et que je faffe enfin mes plus fréquens emplois 60 LA PRINCESSE D'ELIDE ,
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Molière. E Et que je faffe enfin mes plus fréquens emplois De parcourir nos monts , nos plaines & nos bois , Pour n'ofer , en chaffant , concevoir l'efpérance De fuffire moi feule à ma propre défense ? Certes , avec le tems j'aurois bien ...
Molière. E Et que je faffe enfin mes plus fréquens emplois De parcourir nos monts , nos plaines & nos bois , Pour n'ofer , en chaffant , concevoir l'efpérance De fuffire moi feule à ma propre défense ? Certes , avec le tems j'aurois bien ...
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... enfin , toute la terre reconnoît fa puis- fance , & vous voyez que les Dieux même font affujettis à fon empire . On nous fait voir que Jupiter n'a pas aimé pour une fois , & que Dia- ne même , dont vous affectez tant l'exemple , n'a pas ...
... enfin , toute la terre reconnoît fa puis- fance , & vous voyez que les Dieux même font affujettis à fon empire . On nous fait voir que Jupiter n'a pas aimé pour une fois , & que Dia- ne même , dont vous affectez tant l'exemple , n'a pas ...
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... enfin rencontrer où arrêter tes yeux & déterminer tes pensées . Je ne demande , dis - je , au Ciel autre bonheur que celui de te voir un époux . J'ai , pour obtenir cette grace , fait encore ce matin un facrifice à Vénus ; & , fi je ...
... enfin rencontrer où arrêter tes yeux & déterminer tes pensées . Je ne demande , dis - je , au Ciel autre bonheur que celui de te voir un époux . J'ai , pour obtenir cette grace , fait encore ce matin un facrifice à Vénus ; & , fi je ...
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... Enfin , jamais ame n'a eu de plus puiffantes émo- tions que la mienne , & j'ai pensé plus de vingt fois oublier ma réfolution pour me jetter à les pieds , & lui faire un aveu fincére de l'ardeur que je fens pour elle . MORON . Donnez ...
... Enfin , jamais ame n'a eu de plus puiffantes émo- tions que la mienne , & j'ai pensé plus de vingt fois oublier ma réfolution pour me jetter à les pieds , & lui faire un aveu fincére de l'ardeur que je fens pour elle . MORON . Donnez ...
Expressions et termes fréquents
ACASTE ADRASTE affez affûre AGLANTE ainfi ALCANTOR ALCESTE ALCINE Allons ARBATE ARSINOE auffi avez BALLET BEJART c'eft CELIMENE chante CHARLOTTE chofe Ciel CLITANDRE cœur Comédie CROISY danfans DAPHNE deffein difcours dire Dom Juan DORIMENE efprit Eft-ce EROXENE étes étoit EURIALE faffe fçais fçavez fçavoir femble fens fentimens fera feroit fervir feul fieur FILENE fille foins foit FONANDRE'S fonger font fouffrir fuis fujet GERONIMO GERONTE grace HALI homme IPHITAS ISIDORE j'ai JUAN jufte l'amour laiffe LICARSIS LISETTE LUCAS LUCINDE LYCAS m'en Madame Mademoiſelle DE BRIE Mademoiselle du Parc Mademoiſelle MOLIERE MARPHURIUS MARTINE MATHURINE Médecin Meffieurs MELICERTE MIRTIL monde Monfieur MORON n'eft ORONTE paffer PANCRACE parler PEDRE pefte penfe perfonne PHILINTE PHILIS PIERROT plaifir Princeffe PRINCESSE puiffe puifque raifon rien s'il vous plaît SCENE VII Seigneur SGANARELLE Sieur tems Théatre THORILLIERE TIRCIS TOME'S VALERE veux vœux voilà vois voudrois
Fréquemment cités
Page 374 - C'est un parleur étrange , et qui trouve toujours L'art de ne vous rien dire avec de grands discours : Dans les propos qu'il tient on ne voit jamais goutte, Et ce n'est que du bruit que tout ce qu'on écoute.
Page 281 - Aussi nous n'avons part à la gloire de nos ancêtres qu'autant que nous nous efforçons de leur ressembler ; et cet éclat de leurs actions qu'ils répandent sur nous nous impose un engagement de leur faire le même honneur, de suivre les pas qu'ils nous tracent, et de ne point dégénérer de leur vertu, si nous voulons être estimés leurs véritables descendants.
Page 50 - Je leur abandonne de bon cœur mes ouvrages, ma figure, mes gestes, mes paroles, mon ton de voix et ma façon de réciter, pour en faire et dire tout ce qu'il leur plaira, s'ils en peuvent tirer quelque avantage. Je ne m'oppose point...
Page 222 - On goûte une douceur extrême à réduire par cent hommages le cœur d'une jeune beauté à voir de jour en jour les petits progrès qu'on y fait à combattre par des transports, par des larmes et des soupirs, l'innocente pudeur d'une âme qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu'elle nous oppose, à vaincre...
Page 155 - Molière avait faite contre les hypocrites ; mais, quoiqu'elle eût été trouvée fort divertissante, le \ roi connut .tant de conformité entre ceux qu'une véritable dévotion met dans le chemin du ciel, et ceux qu'une vaine ostentation des bonnes œuvres n'empêche pas d'en commettre de mauvaises, que son extrême délicatesse pour les choses de la religion ne...
Page 374 - Dans le monde, à vrai dire, il se barbouille fort. Partout il porte un air qui saute aux yeux d'abord; Et lorsqu'on le revoit après un peu d'absence , On le retrouve encor plus plein d'extravagance.
Page 413 - Ce sont vingt mille francs qu'il m'en pourra coûter; Mais pour vingt mille francs j'aurai droit de pester Contre l'iniquité de la nature humaine, Et de nourrir pour elle une immortelle haine.
Page 422 - Pourvu que votre cœur veuille donner les mains Au dessein que j'ai fait de fuir tous les humains, Et que dans mon désert, où j'ai fait vœu de vivre, Vous soyez, sans tarder, résolue à me suivre.
Page 392 - C'est en moi que l'on peut trouver fort à reprendre. . Madame, on peut, je crois, louer et blâmer tout ; Et chacun a raison, suivant l'âge ou le goût. Il est une saison pour la galanterie, II en est une aussi propre à la pruderie.
Page 350 - J'entre en une humeur noire, en un chagrin profond, Quand je vois vivre entre eux les hommes comme ils font; Je ne trouve partout que lâche flatterie, Qu'injustice, intérêt, trahison, fourberie; Je n'y puis plus tenir, j'enrage, et mon dessein Est de rompre en visière à tout le genre humain.