Mémoires sur la Révolution de France: et recherches sur les causes qui ont amené la Révolution de 1789 et celles qui l'ont suivie, Volume 4 |
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Page 85
car il tournait le dos à toute l'assemblée à laquelle il adressait l'explication . Ici , l'
idiotisme est frappant : tourner le dos à une assemblée à laquelle on parle ! Dans
toutes les assemblées , dans touts les sénats , on a toujours parlé de sa place .
car il tournait le dos à toute l'assemblée à laquelle il adressait l'explication . Ici , l'
idiotisme est frappant : tourner le dos à une assemblée à laquelle on parle ! Dans
toutes les assemblées , dans touts les sénats , on a toujours parlé de sa place .
Page 96
... arrêté tout à coup , cherchant péniblement ses idées , ou plutôt les mots qu'il
avait oubliés , descendant de la tribune d'un air effaré , restant debout à sa place
, comme frappé de stupeur ; et enfin remontant à la tribune , après les invitations
...
... arrêté tout à coup , cherchant péniblement ses idées , ou plutôt les mots qu'il
avait oubliés , descendant de la tribune d'un air effaré , restant debout à sa place
, comme frappé de stupeur ; et enfin remontant à la tribune , après les invitations
...
Page 98
Il y place chaque vertu entre deux vices . Nous avons vu des hommes s'emparer
de cette idée , pour justifier un étrange système politique . Ils voyaient deux partis
prononces : d'un côté les royalistes , de l'autre les révolutionnaires . Soyons ...
Il y place chaque vertu entre deux vices . Nous avons vu des hommes s'emparer
de cette idée , pour justifier un étrange système politique . Ils voyaient deux partis
prononces : d'un côté les royalistes , de l'autre les révolutionnaires . Soyons ...
Page 104
M. Alexandre de Lameth me cria de sa place : « Quel est ce proverbe ? dites - le .
» Je lui répondis : « Les proverbes sont la sagesse des peuples ; mais celui - ci
est trop vulgaire pour être si exprimé à cette tribune . On le comprend as« sez ...
M. Alexandre de Lameth me cria de sa place : « Quel est ce proverbe ? dites - le .
» Je lui répondis : « Les proverbes sont la sagesse des peuples ; mais celui - ci
est trop vulgaire pour être si exprimé à cette tribune . On le comprend as« sez ...
Page 132
M. Becquey s'écria de sa place : « J'étais de la députation ! » M. Benjamin
Constant avait puisé son espèce d'accusation dans les paroles que m'avait
prêtées le Moniteur . On s'en est souvent servi de la même manière . Les
royalistes eux ...
M. Becquey s'écria de sa place : « J'étais de la députation ! » M. Benjamin
Constant avait puisé son espèce d'accusation dans les paroles que m'avait
prêtées le Moniteur . On s'en est souvent servi de la même manière . Les
royalistes eux ...
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Expressions et termes fréquents
affaires anglais années aurait avaient avant avons c'était capitalistes caractère cause cent cesse Chambre changements choses citer commerce conduite conseil contraire côté couronne cours d'autres déclaré demande députés dernier devait différence dire disait discours donner écrits effet élections emprunt ennemis envers esprit faction faisait force forme forte général gens gloire gouvernement guerre hommes idée inspirée intérêts j'ai journaux jours l'Angleterre l'esprit l'Etat l'opinion libéraux loin lois Louis Louis XVIII malheureux marche maxime ment milieu millions ministres monarchie montré moyen n'avait n'était noble nombre nommé nouvelle opinion pairs parler paroles particuliers pays pendant pensée personne peuple phrase place porter position pouvait pouvoir premier présenter prince prononcé provinces publique qu'un raison rappeler rapport remarquer rente répéter révolution rien royalistes s'il seconde sens sentiments serait seul sommes sorte souvent suite suivant sujet surtout système tion traité tribune trône trouver venait vérité voulait voyait
Fréquemment cités
Page 89 - Ce n'est pas la fortune qui domine le monde ; on peut le demander aux Romains, qui eurent une suite continuelle de prospérités quand ils se gouvernèrent sur un certain plan, et une suite non interrompue de revers lorsqu'ils se conduisirent sur un autre. Il ya des causes générales, soit morales, soit physiques, qui...
Page 209 - félicitons, Sire, de vos relations constamment amicales « avec les puissances étrangères, dans la juste confiance « qu'une paix si précieuse n'est point achetée par des « sacrifices incompatibles avec l'honneur de la nation et la
Page 419 - Mais quand il se fait des brigues, des associations partielles aux dépens de la grande, la volonté de chacune de ces associations devient générale par rapport à ses membres, et particulière par rapport à l'Etat; on peut dire alors qu'il n'ya plus autant de votants que d'hommes, mais seulement autant que d'associations.
Page 399 - C'est cette partie décevante dans l'homme, cette maîtresse d'erreur et de fausseté, et d'autant plus fourbe qu'elle ne l'est pas toujours ; car elle serait règle infaillible de vérité, si elle l'était infaillible du mensonge. Mais, étant le plus souvent fausse, elle ne donne aucune marque de sa qualité, marquant du même caractère le vrai et le faux.
Page 97 - Avant donc que d'écrire, apprenez à penser. Selon que notre idée est plus ou moins obscure, L'expression la suit, ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 439 - ANNE d'AUTRICHE, on sait qu'avec le secret de cette princesse elle eut encore celui de tous les partis : tant elle était pénétrante, tant elle s'attirait de confiance, tant il lui était naturel de gagner les cœurs! Elle déclarait aux chefs des partis jusqu'où elle pouvait s'engager; et on la croyait incapable ni de tromper ni d'être trompée. Mais son caractère particulier était de concilier les intérêts opposés, et, en s'élevant au-dessus, de trouver le secret endroit, et comme le...
Page 438 - Palatine estimait autant la galanterie qu'elle en aimait le solide. Je ne crois pas que la reine Elisabeth d'Angleterre ait eu plus de capacité pour conduire un État. Je l'ai vue dans la faction, je l'ai vue dans le cabinet, et je lui ai trouvé partout également de la sincérité.
Page 295 - États, un chef illustre qui ne se servit jamais de son influence et de son autorité que pour soulager le malheur, désarmer la guerre de rigueurs inutiles, et couvrir les Français, surtout, de sa protection. » Le Roi m'a dit : « Allez vers cet homme célèbre, offrez-lui la paix, et , pour son pays, la prospérité et le bonheur.
Page 439 - Il n'est pas étonnant que le vulgaire .qui n'est pas digne de respecter des avantages si rares , soit l'admirateur de la finesse de caractère, qui n'est souvent que le fruit de l'attention fixe et suivie d'un esprit médiocre que l'intérêt anime, La finesse peut marquer de l'esprit ; mais elle n'est jamais dans un esprit supérieur, à moins qu'il ne se trouve avec un cœur bas. Un esprit supérieur dédaigne les petits ressorts, il n'emploie que les grands, c'est-à-dire les simples.
Page 123 - Si je m'en allois de moi-même, je ferois ce qu'ils auront peut-être de la peine à me faire faire. Quand on a un nombre raisonnable de troupes, on ne quitte pas un pays, encore que l'ennemi en ait beaucoup davantage. Je...