Oeuvres, Volume 4Damonneville, 1739 |
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Page 104
... raison , Madame , d'une offense Aqui vient de triompher de toute ma conftance . ELIANTE . Qu'est - ce donc ? Qu'avez - vous qui vous puiffe émouvoir ? ALCESTE . J'ai ce que , fans mourir , je ne puis concevoir ; Et le déchaînement de ...
... raison , Madame , d'une offense Aqui vient de triompher de toute ma conftance . ELIANTE . Qu'est - ce donc ? Qu'avez - vous qui vous puiffe émouvoir ? ALCESTE . J'ai ce que , fans mourir , je ne puis concevoir ; Et le déchaînement de ...
Page 106
... raison puiffante , Une coupable aimée eft bien - tôt innocente ; Tout le mal qu'on lui veut fe diffipe aisément , Et l'on fait ce que c'eft qu'un courroux d'un amant . ALCESTE . Non , non , Madame , non . L'offense est trop mortelle ...
... raison puiffante , Une coupable aimée eft bien - tôt innocente ; Tout le mal qu'on lui veut fe diffipe aisément , Et l'on fait ce que c'eft qu'un courroux d'un amant . ALCESTE . Non , non , Madame , non . L'offense est trop mortelle ...
Page 107
... raison ; Et j'ai de sûrs témoins de votre trahifon . Voilà ce que marquoient les troubles de mon ame , Ce n'étoit pas en vain que s'alarmoit ma flamme ; Par ces fréquens foupçons , qu'on trouvoit odieux , Je cherchois le malheur qu'ont ...
... raison ; Et j'ai de sûrs témoins de votre trahifon . Voilà ce que marquoient les troubles de mon ame , Ce n'étoit pas en vain que s'alarmoit ma flamme ; Par ces fréquens foupçons , qu'on trouvoit odieux , Je cherchois le malheur qu'ont ...
Page 108
... raison faut - il que j'en rougiffe ? ALCESTE . Quoi ! Vous joignez ici l'audace à l'artifice ? Le défavouerez - vous , pour n'avoir point de feing ? CELIMENE . Pourquoi défavouer un billet de ma main ? ALCEST E. Et vous pouvez le voir ...
... raison faut - il que j'en rougiffe ? ALCESTE . Quoi ! Vous joignez ici l'audace à l'artifice ? Le défavouerez - vous , pour n'avoir point de feing ? CELIMENE . Pourquoi défavouer un billet de ma main ? ALCEST E. Et vous pouvez le voir ...
Page 113
... raison me tiens - tu ce langage ? DU BOIS . Par la raison , Monfieur , qu'il faut plier bagage . Tome IV . K ALCESTE . ' Ah ! Je te cafferai la tête COME DI E. 113.
... raison me tiens - tu ce langage ? DU BOIS . Par la raison , Monfieur , qu'il faut plier bagage . Tome IV . K ALCESTE . ' Ah ! Je te cafferai la tête COME DI E. 113.
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Expressions et termes fréquents
ACANTE ACASTE ADRASTE affez affurément ainfi ALCESTE Allons amour ARSINO auffi avez befoin c'eft C'eſt CELIMENE chofes choſe ciel CLEANTE CLITANDRE comédie COMÉDIE-BALLET DAMIS danfans DAPHNE deffein difcours dire DORINE doux efprit eft vrai Eft-ce Eft-il ELIANTE ELMIRE enſemble ENTRÉE DE BALLET EROXEN eſt étes faffe fais fans doute fauroit favez favoir fecret femble fens fentimens feroit fervir feul FILENE fille foins foit FONANDRES font fouffrir fuis gens GERONTE grace HALI homme ISIDORE j'ai j'en JACQUELINE jufte l'efprit là-deffus laiffe Laiffez-moi LEANDRE LICARSIS LISETTE LUCAS LUCINDE LYCAS m'en Madame PERNELLE maniére MARIANE MARTINE médecin Meffieurs MELICERTE MIRTIL monde Monfieur n'eft n'eſt NICANDRE ORGON ORONTE paffe parler paroître PEDRE penfe penſée perfonne PHILINTE plaifir pouffer préfent puiffe Puifque raifon rien s'eft s'il vous plaît SCENE PREMIERE SCENE VII SGANARELLE TARTUFFE théatre TIRENE vais VALERE veut veux vœux Voilà vois voudrois yeux
Fréquemment cités
Page 293 - Le devoir de la comédie étant de corriger les hommes en les divertissant, j'ai cru que, dans l'emploi où je me trouve, je n'avais rien de mieux à faire que d'attaquer, par des peintures ridicules, les vices de mon siècle...
Page 318 - Ces gens, dis-je, qu'on voit d'une ardeur non commune Par le chemin du Ciel courir à leur fortune, Qui, brûlants et priants, demandent chaque jour, Et prêchent la retraite au...
Page 53 - J'entre en une humeur noire, en un chagrin profond, Quand je vois vivre entre eux les hommes comme ils font; Je ne trouve partout que lâche flatterie, Qu'injustice, intérêt, trahison, fourberie; Je n'y puis plus tenir, j'enrage, et mon dessein Est de rompre en visière à tout le genre humain.
Page 315 - II m'enseigne à n'avoir affection pour rien; De toutes amitiés il détache mon âme ; Et je verrais mourir frère , enfants , mère , et femme, Que je m'en soucierais autant que de cela. CLÉANTE. Les sentiments humains , mon frère , que voilà ! ORGON.
Page 52 - Mais, quand on est du monde, il faut bien que l'on rende Quelques dehors civils que l'usage demande.
Page 286 - Si l'emploi de la comédie est de corriger les vices des hommes, je ne vois pas par quelle raison il y en aura de privilégiés. Celui-ci est, dans l'État, d'une conséquence bien plus dangereuse que tous les autres; et nous avons vu que le théâtre a une grande vertu pour la correction. Les plus beaux traits d'une sérieuse morale sont moins...
Page 112 - ... trouvât aimable, Que vous fussiez réduite en un sort misérable; Que le ciel en naissant ne vous eût donné rien; Que vous n'eussiez ni rang, ni naissance, ni bien; Afin que de mon cœur l'éclatant sacrifice Vous pût d'un pareil sort réparer l'injustice; Et que j'eusse la joie et la gloire en ce jour De vous voir tenir tout des mains de mon amour.
Page 51 - Non, non, il n'est point d'âme un peu bien située Qui veuille d'une estime ainsi prostituée ; Et la plus glorieuse a des régals peu chers*; Dès qu'on voit qu'on nous mêle avec tout l'univers : Sur quelque préférence une estime se fonde, Et c'est n'estimer rien qu'estimer tout le monde.
Page 131 - Trahi de toutes parts, accablé d'injustices, Je vais sortir d'un gouffre où triomphent les vices, Et chercher sur la terre un endroit écarté Où d'être homme d'honneur on ait la liberté.