Petits poètes franc̜ais: depuis Malherbe jusqu'à nos jours, Volume 1Firmin Didot, 1856 |
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Page 11
... qu'Eurylas , hélas ! peut - être encor Amant plus insensé que le beau Lisidor . Dès ce jour , d'Eurylas je prisai la musette , J'aimai de Lisidor la douce chansonnette . Rien n'est beau qu'en aimant , et la terre elle SEGRAIS .
... qu'Eurylas , hélas ! peut - être encor Amant plus insensé que le beau Lisidor . Dès ce jour , d'Eurylas je prisai la musette , J'aimai de Lisidor la douce chansonnette . Rien n'est beau qu'en aimant , et la terre elle SEGRAIS .
Page 12
... rien ne soupire ; On languit , on se plaint sous l'amoureux empire : Mais n'être point aimée , et n'aimer rien aussi , Des soucis de la vie est le plus grand souci . Qui craint l'ennui d'aimer , toute chose l'ennuie ; Celle qui fuit l ...
... rien ne soupire ; On languit , on se plaint sous l'amoureux empire : Mais n'être point aimée , et n'aimer rien aussi , Des soucis de la vie est le plus grand souci . Qui craint l'ennui d'aimer , toute chose l'ennuie ; Celle qui fuit l ...
Page 16
... Rien d'assuré , rien de solide : Des choses d'ici - bas la fortune décide Selon ses caprices divers . Tout l'effort de notre prudence Ne peut nous dérober au moindre de ses coups . Paissez , moutons , paissez sans règle et sans science ...
... Rien d'assuré , rien de solide : Des choses d'ici - bas la fortune décide Selon ses caprices divers . Tout l'effort de notre prudence Ne peut nous dérober au moindre de ses coups . Paissez , moutons , paissez sans règle et sans science ...
Page 19
... Rien pour les ménager ne me paroft permis ; Et dans tous mes amants je vois mes ennemis . A l'abri d'une longue et sûre indifférence , Je jouis d'une paix plus douce qu'on ne pense ; L'esprit libre de soins , et l'âme sans amour , Dans ...
... Rien pour les ménager ne me paroft permis ; Et dans tous mes amants je vois mes ennemis . A l'abri d'une longue et sûre indifférence , Je jouis d'une paix plus douce qu'on ne pense ; L'esprit libre de soins , et l'âme sans amour , Dans ...
Page 20
... rien , ou ne voulut rien voir . Il loua mes moutons , mon habit , ma houlette ; Il m'offrit de chanter un air sur ma musette ; Il voulut m'enseigner quelle herbe va paissant , Pour reprendre sa force , un troupeau languissant , Ce que ...
... rien , ou ne voulut rien voir . Il loua mes moutons , mon habit , ma houlette ; Il m'offrit de chanter un air sur ma musette ; Il voulut m'enseigner quelle herbe va paissant , Pour reprendre sa force , un troupeau languissant , Ce que ...
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Expressions et termes fréquents
adore affreux aimable aime airs amans amant âme amour Apollon appas aquilons autels Bacchus beau beauté belle bergère bonheur bords bras brillant brûle Cérès champs chants charmes cher ciel cieux cœur courroux crime cruel Cythère DAPHNIS déesse désirs Dieu dieux divin douce douleur doux Églé encens enfans esprit feux flambeau flamme fleurs flots fortune front fureur gloire goût hameaux hélas héros heureux Homère immortelle j'ai jaloux jamais jeune jour Junon Jupiter l'âme l'amour l'art l'aurore l'homme l'onde l'univers larmes loin lois long-temps lyre main malheureux maux Melpomène mort mortels muse myrte naïade nature nectar Neptune neuf sœurs nuit nymphes ombres peine peuple Pindare plaire plaisir plaisirs pleurs qu'un regards rien rivage rival rois sage sang sentiment seul soins soleil sombre sort soupirs temple tendre terre Thémire Thétys Tibulle Tircis tremblant triste vainqueur vallons Vénus Vert-Vert vertu vœux voile vois voit voix volupté yeux zéphyrs
Fréquemment cités
Page 4 - Roi de ses passions, il a ce qu'il désire; Son fertile domaine est son petit empire, Sa cabane est son Louvre et son Fontainebleau...
Page 4 - Le bien de la fortune est un bien périssable ; Quand on bâtit sur elle, on bâtit sur le sable; Plus on est élevé, plus on court de dangers; Les grands pins sont en butte aux coups de la tempête, Et la rage des vents brise plutôt le faîte Des maisons de nos rois, que les toits des bergers.
Page 19 - D'être fort honnête homme et de jouer gros jeu. Le désir de gagner qui nuit et jour occupe Est un dangereux aiguillon ; Souvent , quoique l'esprit , quoique le cœur soit bon , On commence par être dupe , On finit par être fripon.
Page 346 - Mais des traits enflammés ont sillonné la nue, Et la foudre en grondant roule dans l'étendue : Elle redouble, vole, éclate dans les airs; Leur nuit est plus profonde, et de vastes éclairs En font sortir sans cesse un jour pâle et livide. Du couchant ténébreux s'élance un vent rapide 1.
Page 205 - Du sein des ombres éternelles S'élevant au trône des dieux , L'envie offusque de ses ailes Tout éclat qui frappe ses yeux. Quel ministre, quel capitaine, Quel monarque vaincra sa haine, Et les injustices du sort? Le temps à peine les consomme, Et jamais le prix du grand homme N'est bien connu qu'après sa mort.
Page 11 - Que votre éclat est peu durable, Charmantes fleurs, honneur de nos jardins ! Souvent un jour commence et finit vos destins, Et le sort le plus favorable Ne vous laisse briller que deux ou trois matins. Ah...
Page 283 - Croire tout découvert est une erreur profonde ; C'est prendre l'horizon pour les bornes du monde.
Page 28 - J'ai toujours nourries , Je prends à témoin Ces bois , ces prairies , Que, si les faveurs Du dieu des pasteurs Vous gardent d'outrages , Et vous font avoir Du matin au soir De gras pâturages , J'en conserverai, Tant que je vivrai...
Page 38 - Désert , aimable solitude, Séjour du calme et de la paix , Asile où n'entrèrent jamais Le tumulte et l'inquiétude. Quoi ! j'aurai tant de fois chanté Aux tendres accords de ma lyre Tout ce qu'on souffre sous l'empire De l'amour et de la beauté; Et, plein de la...
Page 428 - Au sein de l'infini ton âme s'est lancée ; Tu peuplas ses déserts de ta vaste pensée. La nature avec toi fit sept pas éclatants ; Et, de son règne immense embrassant tout l'espace , Ton immortelle audace A posé sept flambeaux sur la route des temps.