Oeuvres de J.B. Poquelin de Molière, Volumes 3 à 41813 |
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... vous voyez comme votre sang prend mon parti . URANIE . Hé ! mon dieu ! c'est une causeuse qui ne dit pas ce qu'elle pense . Ne vous y fiez pas beaucoup , si vous m'en voulez croire . ÉLISE . Ah ! que vous êtes méchante de me vouloir ...
... vous voyez comme votre sang prend mon parti . URANIE . Hé ! mon dieu ! c'est une causeuse qui ne dit pas ce qu'elle pense . Ne vous y fiez pas beaucoup , si vous m'en voulez croire . ÉLISE . Ah ! que vous êtes méchante de me vouloir ...
Page 37
... vous peignez des héros , vous faites ce que vous voulez ; ce sont des portraits à plaisir , où l'on ne cherche point de ressemblance ; et vous n'avez qu'à suivre les traits d'une imagina- tion qui se donne l'essor , et qui souvent ...
... vous peignez des héros , vous faites ce que vous voulez ; ce sont des portraits à plaisir , où l'on ne cherche point de ressemblance ; et vous n'avez qu'à suivre les traits d'une imagina- tion qui se donne l'essor , et qui souvent ...
Page 38
... vous voulez dire que la cour ne se connoît pas à ces choses ; et c'est le refuge ordinaire de vous autres messieurs les auteurs , dans le mauvais succès de vos ouvrages , que d'accuser l'injustice du siecle et le peu de lu- mieres des ...
... vous voulez dire que la cour ne se connoît pas à ces choses ; et c'est le refuge ordinaire de vous autres messieurs les auteurs , dans le mauvais succès de vos ouvrages , que d'accuser l'injustice du siecle et le peu de lu- mieres des ...
Page 55
... Vous pourriez aisément l'étendre , Et parler des transports qu'en vous font éclater Les surprenants bienfaits que ... voulez dire ; Et , se mettant doucement à sourire D'un air qui sur les cœurs fait un charmant effet , Il passera ...
... Vous pourriez aisément l'étendre , Et parler des transports qu'en vous font éclater Les surprenants bienfaits que ... voulez dire ; Et , se mettant doucement à sourire D'un air qui sur les cœurs fait un charmant effet , Il passera ...
Page 57
... vous mo- quez - vous avec votre longueur ? et ne voulez - vous pas tous venir ici ? La peste soit des gens ! Holà , ho , monsieur de Brécourt . Quoi ? BRÉCOURT , derriere le théâtre . MOLIERE . Monsieur de la Grange . LA GRANGE ...
... vous mo- quez - vous avec votre longueur ? et ne voulez - vous pas tous venir ici ? La peste soit des gens ! Holà , ho , monsieur de Brécourt . Quoi ? BRÉCOURT , derriere le théâtre . MOLIERE . Monsieur de la Grange . LA GRANGE ...
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Expressions et termes fréquents
ACASTE ADRASTE AGLANTE aime ALCANTOR ALCESTE ALCIDAS Allons amant amour ARBATE ARSINOÉ assez auroit avez BALLET beau belle bian BRÉCOURT CÉLIMENE chante CHARLOTTE charmes chose ciel CLITANDRE cœur comédie crois CYNTHIE DAPHNÉ DESFONANDRÈS diable DIMANCHE dire dis-je DON CARLOS DON JUAN DON PEDRE DORANTE DORIMENE ÉLIANTE ÉLISE ELVIRE ENTRÉE DE BALLET ÉROXENE êtes étoit EURYALE femme fille gens GERONIMO GÉRONTE grace GRANGE HALI homme IPHITAS ISIDORE j'ai j'avois j'en JACQUELINE l'amour LÉANDRE LICARSIS LISETTE LUCAS LUCINDE LYCAS LYCISCAS m'en madame MADEMOISELLE BÉJART MADEMOISELLE DE BRIE MADEMOISELLE DU PARC MADEMOISELLE MOLIERE maniere MARPHURIUS MARQUIS MARTINE MATHURINE médecin MÉLICERTE messieurs monde MORON MYRTIL n'ai ORONTE PANCRACE Parbleu parler paroître pensée personne PHILENE PHILINTE PHILIS PIERROT plaisir prendre prince PRINCESSE raison rien s'il vous plaît sais SCENE VII seigneur seroit SGANARELLE sort souffrir THORILLIERE TOMÈS trouve URANIE vais VALERE veux vœux voilà vois voudrois voulez-vous vrai yeux
Fréquemment cités
Page 37 - Lorsque vous peignez des héros , vous faites ce que vous voulez. Ce sont des portraits à plaisir, où l'on ne cherche point de ressemblance; et vous n'avez qu'à suivre les traits d'une imagination qui se donne l'essor, et qui souvent laisse le vrai pour attraper le merveilleux. Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d'après nature. On veut que ces portraits ressemblent; et vous n'avez rien fait, si vous n'y faites reconnaître les gens de votre siècle.
Page 87 - La courtoisie doit avoir des bornes, et il ya des choses qui ne font rire, ni les spectateurs, ni celui dont on parle. Je leur abandonne de bon cœur mes ouvrages, ma figure, mes gestes, mes paroles, mon ton de voix, et ma façon de réciter, pour en faire, et dire tout ce qu'il leur plaira, s'ils en peuvent tirer quelque avantage.
Page 37 - Car enfin, je trouve qu'il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la fortune, accuser les destins et dire des injures aux dieux , que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes et de rendre agréablement sur le théâtre les défauts de tout le monde.
Page 58 - A force de sagesse on peut être blâmable ; La parfaite raison fuit toute extrémité, Et veut que l'on soit sage avec sobriété.
Page 62 - Non, l'amour que je sens pour cette jeune veuve Ne ferme point mes yeux aux défauts qu'on lui treuve, Et je suis, quelque ardeur qu'elle m'ait pu donner, Le premier à les voir, comme à les condamner. Mais, avec tout cela, quoi que je puisse faire...
Page 9 - On sait bien que les comédies ne sont faites que pour être jouées, et je ne conseille de lire celle-ci qu'aux personnes qui ont des yeux pour découvrir, dans la lecture, tout le jeu du théâtre.
Page 41 - Laissons-nous aller de bonne foi aux choses qui nous prennent par les entrailles, et ne cherchons point de raisonnements pour nous empêcher d'avoir du plaisir.
Page 213 - Enfin, il n'est rien de si doux que de triompher de la résistance d'une belle personne; et j'ai sur ce sujet l'ambition des conquérants, qui volent perpétuellement de victoire en victoire et ne peuvent se résoudre à borner leurs souhaits. Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs, je me sens un cœur...
Page 55 - Qu'affectent la plupart de vos gens à la mode; Et je ne hais rien tant que les contorsions De tous ces grands faiseurs de protestations, Ces affables donneurs d'embrassades frivoles, Ces obligeants diseurs d'inutiles paroles, Qui de civilités avec tous font combat, Et traitent du même air l'honnête homme et le fat.
Page 68 - Croyez-moi, résistez à vos tentations, Dérobez au public ces occupations , Et n'allez point quitter, de quoi que l'on vous somme , Le nom que dans la cour vous avez d'honnête homme , Pour prendre , de la main d'un avide imprimeur, Celui de ridicule et misérable auteur.