Petite encyclopédie poétique; ou, Choix de poésies dans tous les genres, Volume 11 |
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Page 23
Puis - je espérer encor d'être belle à tes yeux ? Semblable à ces flambeaux , à
ces lugubres feux Qui brûlent près des morts sans échauffer leur cendre , Mon
amour sur ton cæur n'a plus rien à prétendre ; Ce cæur anéanti ne peut plus ...
Puis - je espérer encor d'être belle à tes yeux ? Semblable à ces flambeaux , à
ces lugubres feux Qui brûlent près des morts sans échauffer leur cendre , Mon
amour sur ton cæur n'a plus rien à prétendre ; Ce cæur anéanti ne peut plus ...
Page 29
... yeux de l'univers ; Et toi - même , Héloïse , abandonnant ce monde , Tu
cachais ta douleur dans une nuit profonde . J'ai cru que devant Dieu ton cœur
humilié Oubliait un amant digne d'être oublié ; Et qu'enfin , ramenée à ton
indifférence ...
... yeux de l'univers ; Et toi - même , Héloïse , abandonnant ce monde , Tu
cachais ta douleur dans une nuit profonde . J'ai cru que devant Dieu ton cœur
humilié Oubliait un amant digne d'être oublié ; Et qu'enfin , ramenée à ton
indifférence ...
Page 30
... brûlante a porté dans mes sens Ces desirs autrefois si vifs et si puissans ...
Trop cruelle Héloïse ! ah ! pourquoi ta tendresse N'a - t - elle pas du moins
ménagé ma faiblesse ? Pourquoi montrer encore à mes yeux entr'ouverts L'
image de ces ...
... brûlante a porté dans mes sens Ces desirs autrefois si vifs et si puissans ...
Trop cruelle Héloïse ! ah ! pourquoi ta tendresse N'a - t - elle pas du moins
ménagé ma faiblesse ? Pourquoi montrer encore à mes yeux entr'ouverts L'
image de ces ...
Page 35
Peins - toi le désespoir de ce cour furieux : Mes desirs font encor étinceler mes
yeux . Le fer qui m'a laissé cette triste ressource De la nature en moi n'a pu tarir
la source . Plein de tes traits , de toi , de tes feux immortels , Je retrouve Héloïse ...
Peins - toi le désespoir de ce cour furieux : Mes desirs font encor étinceler mes
yeux . Le fer qui m'a laissé cette triste ressource De la nature en moi n'a pu tarir
la source . Plein de tes traits , de toi , de tes feux immortels , Je retrouve Héloïse ...
Page 37
... jours s'éteindre le flambeau Ton dieu fut mon asile aux portes du tombeau . ( *
) Les moines de l'abbaye de Ruys élurent Abeilard pour leur supérieur . Tome XI
, 4 Vengé par se . d ... Qu'aurais - je fait alors ? tes yeux pleins de HÉROIDES .
... jours s'éteindre le flambeau Ton dieu fut mon asile aux portes du tombeau . ( *
) Les moines de l'abbaye de Ruys élurent Abeilard pour leur supérieur . Tome XI
, 4 Vengé par se . d ... Qu'aurais - je fait alors ? tes yeux pleins de HÉROIDES .
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Expressions et termes fréquents
Abeilard Adonis affreux aimer amant amour beauté beaux beaux jours belle bergère bois bonheur bras brillant brûle cæur calme cesse chants charmes cher cherche ciel cieux cœur coups cour cruel d'autres dernier desirs destin Dieu dieux donne douce douleur doux enfin esprit feux fidelle fleurs front fuit gloire hélas Héloïse heureux image j'ai j'aime jeune jouir jour l'ame l'amour l'homme l'ombre l'univers laisse larmes lieux livre loin longs LUCINDE main malheureux maux mère mieux monde mort mortels mourir nature nuit passe peine pensée père pieds plaisir plaisirs plein pleurs port premiers pure qu'à qu'un quitter raison regards regrets repos reste rien rose ruisseau s'il sais sein sens sentiment serait seul soins soleil sombre songe sort souvent tems tendre tendresse terre tombe tombeau touche tour traits tranquille transports triste trouble trouve vain vains vents Vénus vertu veux viens vient vive vois voit voix yeux
Fréquemment cités
Page 305 - Quoi ! pour toujours vous me fuyez, Tendresse, illusion, folie, Dons du ciel qui me consoliez Des amertumes de la vie ! On meurt deux fois, je le vois bien : Cesser d'aimer et d'être aimable, C'est une mort insupportable ; Cesser de vivre, ce n'est rien.
Page 187 - Qu'il pouvait doucement laisser couler son âge ! Vous n'avez pas chez vous ce brillant équipage, Cette foule de gens qui s'en vont chaque jour Saluer à longs flots le soleil de la cour : Mais la faveur du ciel vous donne en récompense Du repos, du loisir, de l'ombre et du silence, Un tranquille sommeil, d'innocents entretiens ; Et jamais à la cour on ne trouve ces biens.
Page 118 - Thétis, doux alcyons, pleurez ! Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine ! Un vaisseau la portait aux bords de Camarine : Là, l'hymen, les chansons, les flûtes, lentement Devaient la reconduire au seuil de son amant.
Page 319 - Lullin Hé quoi ! vous êtes étonnée Qu'au bout de quatre-vingts hivers, Ma muse faible et surannée Puisse encor fredonner des vers ? Quelquefois un peu de verdure Rit sous les glaçons de nos champs ; Elle console la nature Mais elle sèche en peu de temps. Un oiseau peut se faire entendre Après la saison des beaux jours ; Mais sa voix n'a plus rien de tendre, II ne chante plus ses amours. Ainsi je touche encor ma lyre, Qui n'obéit plus à mes doigts; Ainsi j'essaie encor ma voix Au moment...
Page 188 - C'est par là que les rois sont semblables aux dieux. Du magnanime Henri qu'il contemple la vie : Dès qu'il put se venger, il en perdit l'envie : Inspirez à Louis cette même douceur; La plus belle victoire est de vaincre son cœur.
Page 197 - AS ! petits moutons, que vous êtes heureux ! Vous paissez dans nos champs, sans souci, sans alarmes: Aussitôt aimés qu'amoureux , On ne vous force point à répandre des larmes ; Vous ne formez jamais d'inutiles désirs. Dans vos tranquilles cœurs l'amour suit la nature : Sans ressentir ses maux , vous avez ses plaisirs.
Page 319 - Ainsi j'essaye encor ma voix Au moment même qu'elle expire. ' Je veux dans mes derniers adieux, Disait Tibulle à son amante, Attacher mes yeux sur tes yeux, Te presser de ma main mourante.
Page 293 - TIRCIS, il faut penser à faire la retraite ; La course de nos jours est plus qu'à demi faite , L'âge insensiblement nous conduit à la mort : Nous avons assez vu sur la mer de ce monde Errer au gré des flots notre nef vagabonde ; II est temps de jouir des délices du port.
Page 294 - Roi de ses passions, il a ce qu'il désire ; Son fertile domaine est son petit empire : Sa cabane est son Louvre et son Fontainebleau ; Ses champs et ses jardins sont autant de provinces.
Page 294 - Aucune fois des chiens il suit les voix confuses, Et voit enfin le lièvre, après toutes ses ruses, Du lieu de sa naissance en faire son tombeau.