C'était le printemps même, tout un printemps de poésie qui éclatait à nos yeux. Il n'avait pas dix-huit ans : le front mâle et fier, la joue en fleur et qui gardait encore les roses de l'enfance, la narine enflée du souffle du désir, il s'avançait... Causeries du lundi - Page 298de Charles Augustin Sainte-Beuve - 1858Affichage du livre entier - À propos de ce livre
 | Ernst Foss - 1902 - 175 pages
...souffle du de'sir, il s'avanyait le talon sonnant et l'ceil au ciel, comme assure de sa conquete et toul plein de l'orgueil de la vie. Nul, au premier aspect, ne donnait mieux l'ide'e du genie adolescent.2* Puisque tout meurt ce soir pour revivre demain. Derselbe allgemeine... | |
 | Alfred de Musset, Auguste Dorchain - 1907 - 127 pages
...rosés de l'enfance ; la narine enflée du souffle du désir, il s'avançait le talon sonnant et l'oeil au ciel, comme assuré de sa conquête et tout plein...aspect, ne donnait mieux l'idée du génie adolescent 1 " * * » De George Sand, dans la première des Lettres d'un Voyageur, lettre datée de Venise, 1er... | |
 | Joseph Bédier, Paul Hazard - 1924
...encore les rosés de l'enfance, la narine enflammée du souffle du désir, il s'avançait le talon sonnant et l'œil au ciel, comme assuré de sa conquête et tout plein de l'orgueil de la vie. » C'est en ces termes que Sainte-Beuve dépeint Alfred de Musset, entrant dans le salon de Nodier,... | |
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