Barry Lyndon

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République des Lettres, 19 juil. 2016 - 442 pages

Texte intégral révisé suivi d'une biographie de W. M. Thackeray. "L'auteur est un anarchiste joyeux. Son rire a quelque chose qui dévaste, comme celui de Swift, mais avec plus de tranquilité, une tranquilité de bourreau. Depuis la noblesse jusqu'au larbin, tout passe à la guillotine. Les phrases sèches, précises, dédaigneuses qu'à Thackeray pour décrire ces choses, la rage froide et jouisseuse avec laquelle il accable l'avarice, l'orgueil, la prostitution des classes riches. Il est comme une furet dans un poulailler." (Julien Green). -- "La philosophie morale de Thackeray le rapproche des anciens moralistes plutôt que des pessimistes modernes. Il dit, comme ses auteurs favoris, Salomon et Horace, que la vie n'est en un sens, que vanité. Il ne voudrait jamais admettre, comme les auteurs modernes qu'elle est aussi une chose vile." (G. K. Chesterton). -- "Son classicisme le préserve de chutes. Tant qu'il y aura une culture, tant qu il y aura des hommes, pour goûter la délicatesse, le charme et la force satirique, le psychologue de "Vanity Fair" vivra au tout premier rang." (R. Las Vergnas). "Barry Lyndon" a été magistralement adapté au cinéma par Stanley Kubrick.

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À propos de l'auteur (2016)

William Thackeray, né à Calcutta en 1811, est élevé en Angleterre dans les règles aristocratiques, mais des revers de fortune le contraignent bientôt à gagner sa vie. Journaliste à Paris puis à Londres, il oublie une série d'articles sur les snobs anglais dans la revue Punch, qui le rend célèbre et lui donne l'inspiration de son roman fleuve, La Foire aux vanités (1847). Le jumeau britannique de Balzac, il est également l'auteur des Mémoires de Barry Lyndon (1844), adapté au cinéma par Stanley Kubrick. Sa fine observation des mœurs de son époque et sa peinture de la société georgienne, puis victorienne, feront le succès de sa littérature. Il meurt prématurément, à la veille de Noël 1863.

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