Joannis Baptistæ Santolii Victorini operum omnium editio tertia ..Apud Spiritum Billiot, 1729 |
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Page 48
... fibi poëtæ . Nec fupercilio tamen fuperbo , Nec mortali emitur perenne plaufu Cœleftûm decus . Itur ad beatos Contemptúque fui , & levantis auræ . Ergo Mufa vale facra , & profana , Et lyra , & calami valete dulces , Altum ponere ...
... fibi poëtæ . Nec fupercilio tamen fuperbo , Nec mortali emitur perenne plaufu Cœleftûm decus . Itur ad beatos Contemptúque fui , & levantis auræ . Ergo Mufa vale facra , & profana , Et lyra , & calami valete dulces , Altum ponere ...
Page 49
... fibi , cæterifque divis Jam Sacer facias Poëta carmen . Ergo par Superis modo ambulare , Et noctes poteris , diefque totos SANTOLI , terere ufque fcriptitando . Quando penna tibi Sacro Poëtæ Dudum , & pennigeris choris amico Cali munere ...
... fibi , cæterifque divis Jam Sacer facias Poëta carmen . Ergo par Superis modo ambulare , Et noctes poteris , diefque totos SANTOLI , terere ufque fcriptitando . Quando penna tibi Sacro Poëtæ Dudum , & pennigeris choris amico Cali munere ...
Page 55
... fibi fecit iter . Hinc morior ; decus unde mihi , Regique parabam , Demens hinc mifero mors mihi certa venit . Condideram iratis ex tempore carmina Mufis , Carmina , quæ lachrymis funt abolenda meis . Indignata meos verfus muta æra ...
... fibi fecit iter . Hinc morior ; decus unde mihi , Regique parabam , Demens hinc mifero mors mihi certa venit . Condideram iratis ex tempore carmina Mufis , Carmina , quæ lachrymis funt abolenda meis . Indignata meos verfus muta æra ...
Page 70
... fibi non vixerit . Quin & profunda nocte qui latet Deus , Se retegit omnis alta per filentia . Torrens , inundet qua beatos Gloria Tacitus , revolvit ; munus hoc paucis datum eft , Silente ftrepitu , mentis in facrario qua brevis Eterna ...
... fibi non vixerit . Quin & profunda nocte qui latet Deus , Se retegit omnis alta per filentia . Torrens , inundet qua beatos Gloria Tacitus , revolvit ; munus hoc paucis datum eft , Silente ftrepitu , mentis in facrario qua brevis Eterna ...
Page 72
Jean de Santeul. Sic Mufæ opprobriis noftros penfatis honores ? Hujus ad afpectum fceleris fibi conícia Luna Occuluit rutilos atiâ caligine vultus ; Nec tulit hoc facinus , fortem indignatus iniquam , Alipedem tunc folvit equum ...
Jean de Santeul. Sic Mufæ opprobriis noftros penfatis honores ? Hujus ad afpectum fceleris fibi conícia Luna Occuluit rutilos atiâ caligine vultus ; Nec tulit hoc facinus , fortem indignatus iniquam , Alipedem tunc folvit equum ...
Fréquemment cités
Page 209 - ... m'en étais flatté; je crois que vous êtes assez convaincu de tous les sentiments par lesquels je vous suis attaché pour ne pas douter que je n'aie été très-sensible à ce contretemps; il ne me reste maintenant d'autre espérance de vous revoir que chez vous, et je ne l'ai pas encore perdue. Je vous remercie de tout mon cœur de ce que vous me promettez de faire pour moi dans l'occasion; c'est une marque de votre amitié qui m'est très-sensible, quoiqu'elle ne me soit pas nouvelle. L'élection...
Page 243 - C'est à vous à sonder le fond de votre cœur, pour savoir si vous étiez dans les sentimens qu'un Serviteur de Dieu (a), pour qui vous aviez de la vénération, vous avoit inspirés ; car sans cela, que vous serviroit de proposer aux autres les Vérités chrétiennes dans les plus beaux Vers du monde, si vous-même ne les pratiquez pas ? Je prie donc Dieu, Monsieur, qu'il vous en donne le désir et l'effet. Je suis très sincèrement votre très obéissant serviteur.
Page 342 - Non , Santeuil n'eft pas un fou /non : Mais la Province eft une foie. Ces derniers vers le mirent bien fort en colère, mais il fut aifé de le radoucir à la faveur de cette explication.
Page 245 - Poètes sont éperdument amoureux de leurs productions, et l'on ne fait guères de jugemens téméraires, quand on les accuse de vaine gloire. Je n'ai donc que des grâces à vous rendre pour votre piété qui s'est alarmée à mon sujet. C'est ainsi qu'un Pape écrivit à un Archevêque de Vienne en Dauphiné, qui préféroit aux saintes fonctions de sa charge pastorale, la lecture des Poètes anciens ; bien différent de S.
Page 165 - Des roses et des lis le plus superbe éclat , Sans la fable, en nos vers, n'aura rien que de plat. Qu'on y peigne en savant une plante nourrie Des impures vapeurs d'une terre pourrie, Le portrait plaira-t-il , s'il n'a pour agrément Les larmes d'une amante ou le sang d'un amant ? Qu'aura de beau la guerre , à moins qu'on n'y crayonne Ici le char de Mars , là celui de Bellone , Que la Victoire vole , et que les grands exploits Soient portés en tous lieux par la nymphe à cent voix.?