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Critique de Lunateek


Dans un lointain futur, les humains découvrent, aux abords de la voie lactée, un vaisseau abandonné de la taille de Jupiter. Aussitôt, ils en revendiquent la prise et le défendent face aux aliens qui tentent de leur reprendre. D'après sa trajectoire, certains estiment que ce grand vaisseau est âgé de plusieurs milliards d'années, peut être même aussi vieux que l'univers...

BLAM !

Les nouveaux propriétaires remettent le grand vaisseau en service et décident d'en faire le plus grand navire de croisière de la galaxie. Toutes les races peuplant la galaxie sont les bienvenus, du moment qu'ils ont de quoi s'offrir le voyage. Au moment du récit, soit 50,000 ans plus tard, 200 milliards de passagers et membres d'équipage arpentent les coursives et les grands espaces du vaisseau.

BLAM !

Viens la découverte qui bouleversera la vie à bord. Marrow, une planète de la taille de Mars se trouve au coeur même du grand vaisseau. Une équipe des meilleurs capitaines est immédiatement dépêché sur place. Malheureusement pour eux un terrible accident les clouera sur cette boule de fer pour plusieurs millénaires.

BLAM !

Les humains sont heureusement devenus quasiment immortels grâce à toute une série de gènes modifiés. La perspective de remettre un jour les pieds dans les coursives du grand vaisseau n'est donc qu'une question de temps.

BLAM ! Tel est le bruit du livre qui, à nouveau, part à la rencontre du sol. Bizarre que les lois de l'attraction terrestre ne s'appliquent pas de façon égale à tout ce qui nous entoure.

Pénible, voilà comment résumer la lecture de ce livre. Et pourtant après avoir lu le voile de l'espace, Béantes portes du ciel et La voie terrestre rien ne laissait penser que le grand vaisseau serait si laborieux. Mais ici, rien ne fonctionne. L'histoire se résume à une simple lutte de pouvoir, le style est quelconque et les personnages sont inexistants. Et que dire de l'immortalité des humains, comment croire qu'ils soient dociles au point de faire le même boulot pendant des milliers d'années sans broncher. Jugez vous même :

« Elle décrivit quelques milliers d'années en onze phrases. Je suis née dans le vaisseau. Ma maison d'enfance était à Près-de-La-mer. La Maîtresse avait besoin de capitaines et je suis devenue capitaine. J'ai fait tous les boulots réservés aux capitaines, plus quelques autres. Depuis cinquante mille ans, je suis chargée d'accueillir et de surveiller nos hôtes aliens. À en croire mes notes et mes points d'évaluation, je suis très bonne dans ma spécialité. Je n'ai pas d'enfant. Je me plais dans mon appartement avec mes animaux de compagnie. Tout bien considéré, je me sens aussi à l'aise en compagnie des autres capitaines. Je ne peux m'imaginer vivant ailleurs que dans ce vaisseau mystérieux, merveilleux. Comment quiconque, dans toute la Création, pourrait profiter d'une telle diversité chaque jour de sa vie ? » p 67.

Non, vraiment, j'ai beau chercher je ne trouve rien qui pourrait sauver ce livre.

Je ne le lirais la suite "Un puits dans les étoiles" que sous la torture.

Oui, je sais, je suis faible !
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