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Critique de Vermeer


Les auteurs s'attachent à critiquer les auteurs et thèses de la psychologie positive qui ne reposerait sur aucune base ou méthode d'études scientifiques et qui serait de surcroît au service de l'idéologie égoiste et individualiste néo-libérale.
Depuis les années 1950, 1960, nous avons une injonction au bonheur. le bonheur se construirait grâce à un travail sur soi. Il dépendrait ainsi de valeurs individuelles ce qui évite ainsi de poser la question des problèmes sociaux, structurels, des inégalités. Ces thèses sont reprises par l'Etat, l'armée et les entreprises. Celles-ci recherchent des individus positifs, résilients, productifs, capables de s'adapter et de se remettre en cause en permanence (sans pour autant le faire elles-mêmes).
L'inégalité serait même perçue par les adeptes de la psychologie positive comme moteur et facteur d'espoir, poussant les individus à progresser, à se dépasser mais culpabilisant par là ceux qui n'y parviennent pas. Les psychologues et individualistes du bonheur prônent des valeurs individualistes et méritocratiques qui sont des soutiens à l'économie néo libérale.
Les auteurs reprochent à ces psychologues de soutenir cette idéologie dominante, de favoriser l'aspect émotionnel aux dépens de la réflexion intellectuelle, de privilégier l'individualisme, de nier l'inconscient, les problèmes sociaux. En outre, l'hyperpositivité peut amener à un certain désengagement émotionnel, à l'égoisme. Enfin cette injonction au bonheur, cette tyrannie de la positivité est un marché très juteux. Plus de pensée critique, de réflexion sur le monde, il suffit d'acheter des manuels, de télécharger des applications payantes, de payer les services de coachs puisque le bonheur serait un choix accessible à tous.
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